mercredi 23 mars 2011

New Delhi/Rivesaltes

Voilà une semaine que le meurtre de cette jeune fille fait la une des journaux nationaux. L’enquête policière piétine et les étudiants réclament justice. Parce qu’une femme assassinée à Delhi n’est pas qu’un fait divers, mais un phénomène de société.
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Une déception amoureuse à l’origine du triple meurtre de Rivesaltes"
Lire l'excellente analyse de Natacha Henry

Je n'en dirai pas plus.

2 commentaires:

antisexisme a dit…

En Inde, les viols sont monnaie courante ; les femmes victimes n'osent souvent pas portés plainte car c'est considéré comme une honte... :(

Un ami indien me racontait comment des amies d'enfances (12-13 ans à l'époque) s'étaient faites enlevées par un réseau de prostitution et violées par leurs kidnappeurs.

Sauvées in extremis et libérées, leur collège n'a pas voulu les réaccepter... trop honteux... comme si c'était leur faute

Alice a dit…

antisexisme, merci pour ce témoignage. L'Inde n'est malheureusement pas un exemple. Il n'y a qu'à voir le ratio des naissances filles/garçons. ca parle tout seul.
Le problème c'est que beaucoup d'européens diabolisent l'Inde sans savoir ce qu'il se passe dans leur propre pays.
En France c'est 1 viol toutes les 10 minutes et c'est porter la honte toute sa vie si on porte plainte avec le risque que le violeur porte plainte pour diffamation. Il suffit d'avoir porté ce jour là une jupe ou un pantalon trop serré pour être désignée coupable.
Pour ma part j'ai attendu 6 ans pour porter plainte... et ne pas aller jusqu'au bout par peur d'être condamnée. Comment apporter des preuves physiques 6 ans après? C'était en France en 2000. Je suis partie en Inde juste après.