Qu'est-ce qu'on nous a dit à l'école à propos de ce fameux 14 juillet de l'an 1789? Que c'était l'avènement de la démocratie, des droits de l'homme et du suffrage universel.
Et en effet, il s'agit bien de droit de l'homme parce que les femmes, elles ont attendu 155 ans pour savoir ce qu'est un isoloir et un bulletin de vote.
Sauf que bien sûr, on parle de droit de vote universel et l'universalité, chez nous, c'est le masculin.
Loin d'être une date signe de progrès social, le 14 juillet est pour moi une humiliation à toutes les femmes et à tous les pauvres.
Avant cette révolution, personne ne votait. Seule une poignée de nantis possedait la totalité des pouvoirs. Tout le monde était donc au même niveau concernant le pouvoir politique (pour le reste il valait quand même mieux être un homme blanc et riche). Après la révolution, tous les hommes riches ont eu le droit de voter. Et le reste de la population? pardon de la populace? Ben qu'elle crève si elle est pas contente.
Pourtant, dans les manuels scolaires, le 14 juillet représente la liberté et la démocratie. Et bien sûr pas un mot sur Olympe de Gouges, cette hystérique qui réclamait l'abolition de l'esclavage et de la traite négrière ainsi que le droit de vote pour les femmes.
En effet, pourquoi parler d'une pauvre folle féministe qui, en pleine révolution, voulait renverser l'ordre universel?
Je vous renvoie donc à mon billet précédent.
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1 commentaire:
alors là, j'ai honte, tum'apprends quelque chose !
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