Pas étonnant de ne pas trouver de femmes dans les manuels d'Histoire et de ne jamais trouver l'expression les "Grandes Femmes" comme on trouve les "Grands Hommes" lorsque celles-ci sont systématiquement et volontairement écartées, oubliées, effacées.
Des féministes ont estimé que la contribution de cette chercheuse [Rosalind Franklin] n'avait pas été reconnue à cause du poids du machisme dans les sciences. Dans une allusion au prochain départ de sa collègue Rosalind Franklin vers un autre labo, Maurice Wilkins a écrit souhaiter que "la fumée des sorcières disparaisse bientôt de (sa) vue".
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lundi 4 octobre 2010
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4 commentaires:
A la lecture de cet article de l'Express, on voit bien d'une part la diabolisation des femmes renvoyées par des scien-ti-fi-ques jaloux et injustes à leur altérité de sorcières (dans une démarche extrêmement rationnelle et rigoureuse qui est leur marque de fabrique) puis lors de la conclusion que les plus grandes excuses sont trouvées à ce savant qualifié "d'être torturé" ! Décidément, ils sont indécrottables !
Ben oui, le pauvre !
Reste à voir si Wilkins aurait traité de la même manière un expérimentateur à la place de Mme Franklin. C'est possible !
Il est aussi possible que le sexisme se soit ajouté à la jalousie. Ou que ce soit juste du sexisme (ce qui est non seulement possible, mais aussi très probable !).
J'essaierai de trouver les articles de Nature, pour voir si on peut en savoir plus.
Hypathie, le coup de la sorcière c'est un grand classique et le pire c'est qu'ils y croient!
Euterpe, limite si faut pas aller le consoler le petiot! Quel comble!
Kalista, si tu trouves d'autres info ça m'intéresse parce que c'est gros quand même cette histoire et on peut supposer qu'elle n'a pas été la seule à être ainsi écratée et oubliée :-(
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