Dernier film visionné ce samedi de festival: No! The rape documentary (Non! Le documentaire du viol).
En présentation du film: Les droits des femmes ne sont pas solubles dans d'autres causes.
Ce documentaire a été réalisé par Aishah Shadidah Simmons , survivante d'inceste et de viol. Elle a placé son documentaire au sein de la communauté Noire Américaine.
Les femmes Noires victimes de viol commis par des hommes Noir subissent une sorte d'enfermement psychologique. Si elles osent dénoncer ces crimes, elles sont accusées de mettre à mal la caummunauté Noire. Les prolèmes de racisme aux Etats-Unis sont en effet toujours d'actualité. Voir simplement le foin que tout le monde fait parce que pour la 1ere fois il y a un candidat Noir aux elections présidentielles. Pour épouser pleinement la cause des Noirs, les femmes violentées doivent se taire. Cela me fait penser aux histoires d'inceste. La famille, dans de nombreux cas, protège le père, le frère, l'oncle, le cousin pour sauvegarder "l'honneur" de la famille. Cela marche de la même façon chez les Afro-Américains sauf que ce lien du sang est celui de la couleur de peau.
Au-delà de ces considérations ethniques, les témoignages des survivantes sont tous extrêmement poignants et ne semblent pas être différents de ceux que pourraient donner des femmes non Afro-Américaines. Personnellement, leurs mots sont aussi les miens. Je me suis reconnue dans leur témoignage.
Cela m'a fait beaucoup de bien d'entendre ce qu'elles avaient à dire. Ce sont tous des témoignages "vrais". On sent ce qu'elles ont ressenti, ce qu'elles ressentent encore. Elles parlent toutes à visage découvert avec leurs propres mots. Ca fait mal de les entendre mais en même temps cela m'a soulagée.
No, qui a reçu le soutien d'Amnesty International est disponible en DVD chez Violette and Co.
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2 commentaires:
pour les familles, c'est aussi l'oganisation patriarcale qui fait le jeu du silence. La mère qui sait ou se doute - pour l'inceste ou les violences - se tait parce qu'elle est dépendante de l'homme ou parce que elle a peur, et plus généralement parce qu'elle n'a même pas idée de mettre l'homme à son niveau : il est sur un piédestal et rien ne doit menacer ce piédestal. Et la société va dire à l'enfant qui parle : tu fais du mal à ta mère. (par exemple). Donc un enfant pour ne pas faire de mal à sa mère (ce qu'il a de plus précieux) se tait. Voilà le joli modèle patriarcal, merci papa, merci maman ... tout va bien quoi. !!! Pfff faut que j'aille faire un tour chez Violette and Co (j'y vais à chaque vacances scolaires, en principe, avec ma carte bleue pour soutenir, et là j'aimerais être + riche ;o)))
Très bon résumé Emelire.
Moi aussi je deviens une adepte de Violette and Co. Tu vas à la rencontre avec Benoîte Groult vendredi? je viens juste de lire son "Ainsi soit-elle".
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