Je viens d'en apprendre une! Sérieusement j'ai eu envie de me jeter par la fenêtre. On ne peut faire confiance à personne quant il s'agit de violence machiste. J'y reviendrai peut-être. Ou pas. Parce que là je sature. entre l'appel au viol du département des Yvelines, la minute de silence à ce député qui a battu à mort sa compagne, l'affaire Orelsan et maintenant ça. C'est trop. Je ne suis pas en béton armé. J'en peux plus. Le truc en question doit sortir mercredi.
Alors juste pour voir un peu ce qui se cache derrière la pornographie voici une toute petite sélection de ce que c'est dans sa très grande majorité. Ok, pas 100% de la porno est comme ça mais combien? 90%? Plus sans doute!
Porno, prostitution, viol: les 3 sont liés et sont absolument IN-DI-SO-CIA-BLES. je ne souhaite pas convaincre qui que ce soit. En fait je m'en fous. J'en ai juste assez. Je ne sais pas qu'est-ce qui me retiens de me jeter dans la Seine.
Lorsque le film "Gorge profonde " (Deep Throat) est sorti en 1972, il a été célébré comme le symbole de la libération sexuelle de la femme. Une dizaine d’année plus tard l’actrice, "Linda Lovelace", publie une autobiographie : "Elle y narre l’histoire du film et celle de son rapport avec son ancien mari et souteneur, Jack Traynor. Ce récit n’est pas une apologie de la liberté sexuelle, du sexe gratuit et du porno chic, mais celui de l'humiliation, de l’esclavage et de l’abus sexuel.
Loin d’être consentante, Lovelace est la victime d’un mari proxénète brutal, qui, après l’avoir droguée et prostituée, la place devant les caméras sous la menace d’une arme à feu et la frappe sans la moindre hésitation. Afin de réussir les fellations du film sans s’étouffer, elle a dû subir un entraînement pour apprendre à avaler entièrement un pénis.
Pendant les mois qui ont suivi, de nombreuses femmes ont été hospitalisées aux États-Unis, victimes de viols de la ’gorge’ du fait que leurs petits amis ont tenté de leur faire réitérer à la maison l’exploit de Lovelace, dans un état second et sous la menace.
Deep Throat a été tourné en 6 jours en Floride et a coûté 22000 dollars américains à réaliser. Il a rapporté à ses producteurs 600 millions de dollars, dont 100 millions en argent comptant. Linda Lovelace est vite devenue la première superstar du show-biz pornographique, le symbole sexuel de la femme ’libérée’.
En fait, c’est un viol à répétition qui a permis à la pornographie de sortir de son ghetto. et son souteneur de mari ne lui a jamais versé un seul dollar pour ses ’prestations’."
(Source : Extrait de La Mondialisation des industries du sexe. Prostitution, pornographie, traite des femmes et des enfants, éditions Interligne, 2004, p. 194-95, par Richard Poulin, professeur de sociologie à l’Université d’Ottawa.)
http://www.antiporno.canalblog.com/
Autre article à lire : http://bv.cdeacf.ca/CF_HTML/1999_06_0255.htm#_Toc39899240
extraits:
Dans la pornographie, les postures que l'on fait habituellement prendre aux femmes sont celles de la vulnérabilité et de la disponibilité sexuelle: bouche ouverte, jambes écartées, regards faussement lascifs. Pour mettre l'accent sur les organes génitaux, très souvent le corps n'est pas représenté au complet, il est morcelé, i.e. réduit à un corps sans tête et sans jambes (sauf les cuisses bien entendu) ou encore il est attifé de tout l'attirail fétichiste: bas de nylon et jarretelles, gadgets de cuir, bottes ou souliers à talons exagérément hauts et effilés, vêtements savamment déchirés.
L'association de la violence physique explicite et de la sexualité est de plus en plus fréquente et constitue certainement l'élément le plus pernicieux de la pornographie dans les années quatre-vingt. Il n'est pas rare de voir des femmes bâillonnées, ligotées, attachées et mutilées ou de lire des histoires, de voir des scènes où le viol est présenté comme l'acte sexuel le plus excitant et le plus satisfaisant tant pour le violeur que pour la violée. L'introduction de la violence physique s'est faite en outre dans les revues à grande diffusion par le biais de caricatures qui se veulent humoristiques. C'est ainsi que des viols collectifs, par exemple Blanche Neige violée par les sept nains, des abus sexuels d'enfants par le Père Noël (par exemple dans les numéros du temps des fêtes) sont monnaie courante. En procédant de cette façon, les pornocrates créent une désensibilisation à l'égard de ces pratiques.
Pour les quelques vedettes qui font fortune, il y a toute la masse des autres qui travaillent de façon irrégulière et laissent une grande partie de leurs revenus à l'agence qui les emploie. C'est aussi un métier où l'on est vite trop vieille et qui dans l'ensemble n'offre donc pas de bonnes conditions de travail. Ce témoignage parle par lui-même: II m'est arrivé de me présenter sur le plateau et d'être obligée d'en repartir tant les conditions étaient mauvaises. J'ai perdu deux emplois pour avoir refusé de porter des costumes encroûtés de sperme et de sécrétions vaginales. Les femmes qui travaillent pour l'industrie de la porno ont toujours des vaginites à trichomonas ou quelque autre infection due aux conditions de travail, qui varient de mauvaises à carrément intolérables. Il y a eu, à un moment donné, des épidémies d'hépatite et de mononucléose dans le milieu. Toute maladie contagieuse se répandait très rapidement.À cela s'ajoutent de multiples témoignages de mauvais traitements suffisamment éloquents pour convaincre que le métier de modèle dans l'industrie de la pornographie n'a rien pour faire rêver.
De plus, il semblerait que les sujets hommes croient à certains mythes sur le viol. En effet:
25% des sujets croient que certaines femmes ressentiraient du plaisir à prendre la place de la victime.
Alors que les femmes sujets affirment que, quant à elles, elles ne ressentiraient aucun plaisir, sous aucune condition, à être à la place de la victime.
Une autre série de données indique que 51% des sujets masculins violeraient, s'ils étaient sûrs de ne pas être découverts
Et si vous pouvez vous procurer Shocking Truth, documentaire suédois sur le milieu de la pornographie vous y apprendrez que la majorité des actrices sont d'anciennes victimes de viols incestueux, de trafic, de viols à répétition, de violences pendant les tournages. Entre autres vous apprendrez TOUT sur les lavements anal et les déchirures anales aussi.
Mais bon, comme dit plus haut, les mecs croient qu'on ADORE se faire péter le cul. Et comme c'est eux qui le disent, c'est forcément vrai, hein! On adore tellement être à 4 pattes! C'est dans nos gènes!
Y'a vraiment des jours où j'aurais aimé être un de ces amas de cellules femelles chinois ou indien.
lundi 25 mai 2009
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2 commentaires:
Gerbant -_-"
Putain ouais, j'en ai limite la nausée!
C'est horrible
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