Cyril Cavalié, photographe de 35 ans, a saisi l'Inspection générale des services (IGS) suite à des violences policières dont il a été victime alors qu'il couvrait le défilé de la Brigade activiste des clowns au jardin des Tuileries le 14 juillet.
La police ordonne à ce moment à Cyril Cavalié de ne plus prendre de photos. Le photographe s'exécute mais reçoit une volée de coups.
Interrogé par les Inrocks, il raconte :
« Je photographie un clown qui se faisait interpeller derrière un camion, à l'abri des regards. Un policier en civil met la main devant l'objectif. Je passe entre deux camions pour rejoindre le groupe et je suis retenu puis projeté contre une barrière. On me fait une clé au bras et une au cou qui m'étrangle.
J'interpelle les touristes qui assistent à la scène, en français et en anglais, je les appelle à l'aide. Des gens s'approchent, je sens l'étreinte se déserrer. Je me dégage. L'autre photographe était face contre terre, menotté dans le dos. Un de ses deux appareils a été endommagé. »
Quelques minutes plus tard, la police revient vers lui :
« Ils m'entraînent, me font chuter. Ils me tordent le bras gauche et le poignet droit. Je hurle parce qu'ils me font mal. De nouveau, j'essaie de prendre à parti les touristes. Les policiers me relèvent et me tiennent fermement, je leur dis “allez-y mollo sur l'étau, je ne résiste pas, je vous suis”. »
Après un passage au commissariat, Cyril Cavalié se rend à l'hôpital. Un médecin lui délivre deux jours d'incapacité totale de travail (ITT) ...
Interrogé par les Inrocks, il raconte :
« Je photographie un clown qui se faisait interpeller derrière un camion, à l'abri des regards. Un policier en civil met la main devant l'objectif. Je passe entre deux camions pour rejoindre le groupe et je suis retenu puis projeté contre une barrière. On me fait une clé au bras et une au cou qui m'étrangle.
J'interpelle les touristes qui assistent à la scène, en français et en anglais, je les appelle à l'aide. Des gens s'approchent, je sens l'étreinte se déserrer. Je me dégage. L'autre photographe était face contre terre, menotté dans le dos. Un de ses deux appareils a été endommagé. »
Quelques minutes plus tard, la police revient vers lui :
« Ils m'entraînent, me font chuter. Ils me tordent le bras gauche et le poignet droit. Je hurle parce qu'ils me font mal. De nouveau, j'essaie de prendre à parti les touristes. Les policiers me relèvent et me tiennent fermement, je leur dis “allez-y mollo sur l'étau, je ne résiste pas, je vous suis”. »
Après un passage au commissariat, Cyril Cavalié se rend à l'hôpital. Un médecin lui délivre deux jours d'incapacité totale de travail (ITT) ...
lu sur Rue89
Il se trouve que j'étais au Tuileries ce jour là pour un pique-nique et que nous sommes passées a coté de ces clowns manifestants. Nous sommes passées avant la police et je peux garantir qu'els ne faisaient rien de mal. L'ambiance était même festive.
C'est inadmissible de voir une telle repression. Les clowns ont eux aussi subit des interpellations musclées.
Ca me fait peur en tant que militante et en tant que citoyenne.
C'est quand qu'on va arrêter de cracher sur la Chine et regarder comment ça se passe ici?
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