25 novembre, nouvelle journée Internationale contre les violences faites aux femmes.
J'étais au rassemblement aujourd'hui à Paris près de l'Assemblée Nationale.
Toujours les mêmes constats: une tolérance inouïe de la part de la sociéte française face à ces violences. Je ne parlerai que de Polanski, Mitterand et l'affaire Orelsan pour les affaires les plus récentes.
Autre constat: il y a des lois, beaucoup de lois pour la parité, pour réduire les violences, concernant le viol, les agressions, l'égalité d'accès au travail. En réalité peu d'entre elles sont appliquées car peu sont applicables.
Les lois pour l'égalité salariale par exemple et pour promouvoir les femmes aux postes de pouvoir: des lois demandent l'égalité mais aucune sanction contre les entreprises qui ne les appliquent pas.
Ne parlons même pas des violences: 14 ans de prison pour un viol "simple" c'est à dire sans arme, sans séquestration, sur personne majeure. La clause de l'Européenne la plus favorisée de Gisèle Halimi soulignait d'ailleurs la loi sur le viol française comme la meilleure d'Europe. Sauf qu'en réalité c'est à la victime à prouver qu'elle n'est pas responsable du crime qu'elle a subi lorsqu'elle ose porter plainte. Et les condamnations, quand il y en a, n'excède pas quelques mois et surtout aucun suivi à la sortie de prison.
D'un coté des lois, lois souvent qualifiées de "lois gadget", "lois alibi" par les défenseurs et défenseures des droits des femmes, et de l'autre coté ce sexisme ambiant, cette tolérance face aux violences, ces rires à chaque blague sur le viol, la violence conjugale. C'est insupportable.
Un nouveau clip est sorti contre les violences. C'est bien. mais ça ne suffit pas face à ce laxisme criminel qui entoure les violences.
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