« On peut se parler, se dire les choses. On est des hommes, pas des gonzesses. »
(Source : L'Équipe, 2 novembre 2009 ; au sujet d'un différend avec Benoît Pedretti, capitaine de l’équipe de football d'Auxerre)
Ses 2 Dauphins sont Alain Destrem, conseiller d’arrondissement de Paris UMP, qui a déclaré : « La photo de Ségolène Royal en boubou me fait penser à ma femme de ménage. » [à la vue d’une photo de Ségolène Royal portant un boubou, lors d’une visite à Dakar] Conseil de Paris, 8 avril 2009
et et Jean Lassalle, député MoDem, pour sa réponse à un journaliste lui demandant quel était son cochon préféré : « Mon cochon préféré, c’est une petite cochonne, c’est mon épouse. » (au Salon de l’agriculture, à Paris, 24 février 2009)
A lire ICI
Quant à la publicité sexiste, le Prix Macho de cette année revient à l'affiche du Prix de Diane:
Prix de Diane (hippodrome de Chantilly)
Sur la pelouse d’un champ de courses, une femme nue, grande et mince, chaussée de talons aiguilles, se tient debout, de dos, bras en l’air, mains sur son chignon. Le tiers médian de son corps est caché par les portes d’une stalle de départ. À côté d’elle, accrochée à un cintre sur le montant de la stalle, une robe du soir, longue et volumineuse. Au loin, les tribunes, d’où la femme est donc visible de face.
Une femme nue à la place d’un cheval. Une femme-jument offerte aux regards, sa robe comme une croupe. Un corps de femme trophée.
« Y a plus qu’à la monter ! Grrrrrrrr ! » aboie La Meute
Dans la catégorie « clichés sexistes », La Meute a choisi la campagne de Sixt, avec des photos d’accidents de voiture spectaculaires, et le slogan « Oui, nous louons aussi aux femmes », qui accrédite l’idée reçue sur la prétendue dangerosité des conductrices ; en petits caractères, l’affirmation de l’inverse : les femmes « ont 3,5 fois moins d'accidents graves que les hommes ».
Dans la catégorie « violence et prostitution », La Meute a choisi la campagne de l’Ordre des masseurs-kinésithérapeutes, avec la tête chauve et souriante d’un homme ordinaire, le slogan « Je vois Céline tous les 15 jours et ça me fait un bien fou… », et la signature « Mon kiné… partenaire de ma santé durable ». Dévaloriser un métier en l’assimilant à la prostitution (cet homme « voit Céline », comme il pourrait aller « voir une prostituée ») fait de cet ordre professionnel peu soucieux de déontologie l’équivalent d’un proxénète.
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