vendredi 16 avril 2010

Viols ecclésiastiques

(...)« Au Malawi, la supérieure générale d’une congrégation dont 29 religieuses ont été mises enceintes par des prêtres s’en est plainte auprès de son archevêque : elle a été démise de ses fonctions. Ailleurs, 20 nonnes également enceintes des œuvres d’ecclésiastiques ont été renvoyées de leur couvent » (L’EXPRESS, 7/06/2001). Les abuseurs, eux, ne perdent pas leur statut et ne se retrouvent pas à la rue, rejetés par leur famille et leur communauté.(...)

Dans d’autres cas, les prêtres concernés essaient de faire prendre la pilule aux jeunes femmes, ou les obligent à avorter. (...)

Article à lire sur le site de Sysiphe

3 commentaires:

Stedransky a dit…

Ce me rappelle un roman libertin du XVIIIe siècle (publié à dans la volume de la Pléiade, pour ceux que ça intéresse) : Thérèse philosophe. Cette religieuse entreprend de dénoncer les agissements de prêtres pervers qui abusent d'arguments théologiques ridicules pour abuser de pauvres oies blanches. Elle réussit à les humilier, c'est très drôle. Mais son combat reste malheureusement d'actualité...

Anonyme a dit…

Merci Alice de nous tenir au courant. Les mots me manquent tant je suis sidérée.
Que cela pouvait-il bien être à l'époque où la sexualité était (plus) taboue, que l'Église avait droit de vie ou de mort sur tout un chacun, et que le patriarcat était à son plus fort? ET que les médias ne relayaient pas autant d'infos?
Je suis fâchée de bien des situations actuelles mais n'aurais pas aimé vivre autrefois, ou ailleurs qu'ici.
J'en reviens pas, (à répéter 100 fois minimum)
Ce qui me fâche, c'est que ce genre d'histoires m'enlève tous mes moyens.
Emma

Alice a dit…

Stedransky, ben l'Eglise n'a jamais vraiment été évomutive de toute façon. A tous les niveaux.

Emma, moi aussi les mots me manquent c'est pourquoi je suis bien contente que cet article en parle à ma place et je ne pouvais pas ne pas le relayer.