ONU, Iran et droit d'asile

L’Iran vient d'être élu membre de la Commission de la condition de la femme des Nations Unies.

Sans tambour ni trompette, les Nations Unies ont élu l’Iran à la Commission de la condition de la femme. Un État théocratique, où la lapidation est inscrite dans la loi et où les femmes jugées « immodestes » sont passibles du fouet, devient membre pour quatre ans de cet organe influent chargé de promouvoir les droits de la personne.
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Avec cette nouvelle coïncide le refus d'asile politique pour Kiana Firouz et Bita Ghaedi.

La 1ere est une jeune réalisatrice-actrice lesbienne qui lutte pour les droits homosexuels et lesbiens. Un retour en Iran la condamne à mort par pendaison puisque c'est la sentence appliquée en Iran aux personnes majeures, consentantes, saines d'esprit qui commettent le pêché d'être attiré par un personne du même sexe. Plus d'info ICI et aussi ICI et pour signer la pétition de soutien c'est LA

La 2nde a fui l'Iran pour échapper à un mariage forcé. Si elle devait rentrer en Iran, elle serait sérieusement menacée de subir un crime d'honneur. Elle fait pourtant l'objet d'une expulsion du territoire britannique. L'irruption volcanique islandaise et l'interruption du trafic aérien lui laisse un tout petit répit.
Plus d'info ICI et pour signer c'est PAR LA

Toutes ces infos et pétitions sont relayées, entre autres, par la Marche Mondiale des Femmes (MMF) dont je m'aperçois que je ne parle pas beaucoup dans ce blog alors qu'il s'agit d'une initiative extraordinaire.