"Deux « recherches scientifiques » cette semaine, venues d’outre Manche et reprises dans la presse française l’assurent : « la pilule contraceptive rend les femmes jalouses » dit l’une et « la grossesse augmente la matière grise » affirme l’autre. "
Lire l'article des Nouvellesnews
Avec 19 cobayes étudiées, on mesure la haute véracité de l'étude. Les auteurs les ont-ils auto-financé ou ont-ils été grassement subventionnés? La question se pose-t-elle d'ailleurs?
Comment peut-on discréditer et ridiculiser la science, la vraie, à ce point?
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4 commentaires:
Juste après avoir lu ton billet, un de mes contacts Facebook publie ça :
http://www.capital.fr/carriere-management/actualites/pour-trouver-l-ame-saeur-mieux-vaut-eviter-les-etudes-longues-540876
Là, pas même de caution pseudo-scientifique, juste des statistiques à 2 balles. Mais le message est tout aussi puant. Les journaux adorent ce genre d'études, visiblement...
Oui, exactement, les journaleux semblent adorer ces "études". On entend de plus en plus parler d'études plus farfelues les unes que les autres. Et le pire, c'est qu'elles vont presque toujours dans le même sens: la conservation de l'ordre établi. Ne changeons surtout pas!!! Des fois qu'on évoluerait!
Franchement ça me pétrifie.
La réponse est dans la question : stéréotype, comme d'habitude, mais...'ttention : estampillé scientifique !
La technoscience c'est la religion officielle d'aujourd'hui. On s'y réfère donc.
On énonce une information invérifiable à laquelle tout le monde doit croire parce que les curés de la Science l'on dit.
Au XVIe siècle, les "saintes Ecritures" affirmaient que les femmes possédaient moins de côtes que les hommes. Impossible de vérifier parce qu'en même temps il était interdit de pratiquer la dissection pour des raisons également religieuse.
Obligé de croire sur parole ce qui justifie la domination masculine.
Même pratique qu'il y a 500 ans, seul la méthode change. Ils n'ont que ca à foutre.
L'argent de la science pourrait servir à des choses plus intelligentes, ah ben non. La priorité des priorités : inférioriser les femmes MAIS en en donnant des justifications qui déresponsabilisent les hommes. C'est pas de leur faute c'est "Dieu", avec la variante : c'est pas de leur faute, c'est prouvé scientifiquement.
Euterpe, tout à fait d'accord. La forme change mais le fond reste le même.
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