Anne Lauvergeon n'a pas été reconduite à son poste à la tête d'Areva (à lire sur les Nouvelles News). C'est un homme, blanc, qui la remplace.
Ouf, on avait eu chaud! Une femme, même une seule, à ce niveau et surtout une femme qui n'a peur de l'ouvrir, ça risquait trop de faire évoluer un peu les choses.
Heureusement, maintenant c'est à nouveau à chacun son métier...genré...
Les vaches seront bien gardées et les "pintades" toujours mangées.
dimanche 19 juin 2011
samedi 18 juin 2011
Pour une Europe sans prostitution
Informée grâce à Héloïse, je relaye cette campagne du Lobby Europeen des Femmes.
Le Manifeste est à lire ICI. En voici un extrait:
‘C’est un devoir fondamental de la société que de trouver des alternatives pour les femmes, afin qu’elles puissent vivre dans la dignité et ne pas tomber dans la prostitution’, insiste Pascale Rouges, une survivante de Belgique.
Une série de rapports officiels et d’études académiques soutiennent ce rude constat. Selon le Ministère de l’intérieur britannique, près de 95% des femmes dans la prostitution de rue au Royaume-Uni sont des utilisatrices problématiques de drogues. Neuf femmes prostituées sur dix voudraient quitter le système prostitueur mais ne s’en sentent pas capables. Aux Pays-Bas, où le proxénétisme a été dépénalisé en 2000, près de 90% des femmes travaillant dans les bordels en 2008 étaient victimes de traite des êtres humains. Une étude internationale a révélé que 62% des femmes dans la prostitution ont rapporté avoir été violées, et 68% des personnes prostituées présentent les symptômes du syndrôme post-traumatique de stress, au même niveau que les victimes de torture.(...)"
Le Manifeste est à lire ICI. En voici un extrait:
‘C’est un devoir fondamental de la société que de trouver des alternatives pour les femmes, afin qu’elles puissent vivre dans la dignité et ne pas tomber dans la prostitution’, insiste Pascale Rouges, une survivante de Belgique.
Une série de rapports officiels et d’études académiques soutiennent ce rude constat. Selon le Ministère de l’intérieur britannique, près de 95% des femmes dans la prostitution de rue au Royaume-Uni sont des utilisatrices problématiques de drogues. Neuf femmes prostituées sur dix voudraient quitter le système prostitueur mais ne s’en sentent pas capables. Aux Pays-Bas, où le proxénétisme a été dépénalisé en 2000, près de 90% des femmes travaillant dans les bordels en 2008 étaient victimes de traite des êtres humains. Une étude internationale a révélé que 62% des femmes dans la prostitution ont rapporté avoir été violées, et 68% des personnes prostituées présentent les symptômes du syndrôme post-traumatique de stress, au même niveau que les victimes de torture.(...)"
lundi 13 juin 2011
IVG, je vais bien merci
Parmi les pétitions à relayer qui sont passées pendant ma longue absence de ce blog et dont je souhaite parler c'est l'appel à signature de IVG: je vais bien merci.
Certaines femmes disent qu'elles ressentent une envie viscerale de grossesse. Je crois que je les comprends parfaitement car je ressens ce même besoin...à l'inverse. Je ne veux viscéralement pas d'enfant biologique. Je ne me suis jamais imaginée enceinte, je n'ai jamais mis de ballon sous ma robe comme le faisait les copines de primaire, je n'ai jamais pensé à enfant=grossesse, je n'ai jamais souhaité voir maman enceinte de nouveau par contre je rêvais d'une soeur adoptée.
Aujourd'hui encore, je sais que si j'ai des enfants un jour (je ne sais pas encore si j'en veux ou non), els seront adopté-e-s. Pour raisons personnelles, éthiques. Et puis d'abord je n'ai pas à me justifier: c'est mon choix. Cela a d'ailleurs était clair dès le début avec Skat: il ne viendra pas me voir à la maternité. C'est comme ça. A prendre ou à laisser.
Etre enceinte alors que je ne le veux pas me semble être le pire cauchemar existant. 1001 raisons font que l'on ne puisse pas ou ne veuille pas poursuivre une grossesse et c'est pourquoi l'IVG doit être accessible et sûr pour toutes.
Or, si légalement les françaises ont le droit d'avorter jusqu'à 12 semaines, c'est TOUJOURS le parcours de la combattante et on doit TOUJOURS se sentir horriblement mal d'avorter.
Alors c'est clair qu'on ne va pas subir une IVG par plaisir ou pour passer le temps. Qui souhaitent passer du temps sur une table d'opération à se faire aspirer l'utérus ou se tordre le bide en saignant en cas d'avortement médicamenteux? A part les maso je ne vois pas.
Ce qu'il faut préciser c'est que si l'avortement en soi n'est pas une partie de plaisir il est en revanche une libération de cette grossesse non désirée, un mal nécessaire pour être libre et chacune va le vivre à sa manière.
Certains cas d'IVG sont douloureux car la femme aurait pu souhaiter poursuivre sa grossesse si pas chomâge, si pas abandon du fournisseur de spermatozoide ou que sais-je d'autre!
Certaines en ressentent un réel soulagement. Mettre fin à une grossesse suite à un viol doit être un soulagement inimaginable par exemple.
Quant à celles et ceux qui nous sortent que les femmes ayant avorté se suicident plus que les autres, font plus de dépression (j'ai lu ça je ne sais plus où mais je l'ai lu), j'ai surtout envie de dire que si elles se suicident plus ce n'est peut-être pas à cause d'une IVG mais à cause de ce qui a causé la grossesse. Un exemple parmi d'autres: il y a un viol toutes les 10 minutes en France. Imaginez un peu le nombre de grossesses non désirées causées par ces viols. Or, le taux de suicide est 5 fois supérieur chez les victimes de viol que chez les autres. Ceci explique peut-être cela.
Faut-il rappeler encore une fois que le viol engendre des traumatismes que l'on retrouve chez les victimes de torture? Y'a pas de quoi faire des dépressions dans ces conditions?
Je soutiens donc cet appel. marre qu'on nous dicte non seulement ce que l'on doit faire mais ce que l'on doit ressentir.
Avoir un utérus et un cerveau capable de réfléchir c'est compatible.
Certaines femmes disent qu'elles ressentent une envie viscerale de grossesse. Je crois que je les comprends parfaitement car je ressens ce même besoin...à l'inverse. Je ne veux viscéralement pas d'enfant biologique. Je ne me suis jamais imaginée enceinte, je n'ai jamais mis de ballon sous ma robe comme le faisait les copines de primaire, je n'ai jamais pensé à enfant=grossesse, je n'ai jamais souhaité voir maman enceinte de nouveau par contre je rêvais d'une soeur adoptée.
Aujourd'hui encore, je sais que si j'ai des enfants un jour (je ne sais pas encore si j'en veux ou non), els seront adopté-e-s. Pour raisons personnelles, éthiques. Et puis d'abord je n'ai pas à me justifier: c'est mon choix. Cela a d'ailleurs était clair dès le début avec Skat: il ne viendra pas me voir à la maternité. C'est comme ça. A prendre ou à laisser.
Etre enceinte alors que je ne le veux pas me semble être le pire cauchemar existant. 1001 raisons font que l'on ne puisse pas ou ne veuille pas poursuivre une grossesse et c'est pourquoi l'IVG doit être accessible et sûr pour toutes.
Or, si légalement les françaises ont le droit d'avorter jusqu'à 12 semaines, c'est TOUJOURS le parcours de la combattante et on doit TOUJOURS se sentir horriblement mal d'avorter.
Alors c'est clair qu'on ne va pas subir une IVG par plaisir ou pour passer le temps. Qui souhaitent passer du temps sur une table d'opération à se faire aspirer l'utérus ou se tordre le bide en saignant en cas d'avortement médicamenteux? A part les maso je ne vois pas.
Ce qu'il faut préciser c'est que si l'avortement en soi n'est pas une partie de plaisir il est en revanche une libération de cette grossesse non désirée, un mal nécessaire pour être libre et chacune va le vivre à sa manière.
Certains cas d'IVG sont douloureux car la femme aurait pu souhaiter poursuivre sa grossesse si pas chomâge, si pas abandon du fournisseur de spermatozoide ou que sais-je d'autre!
Certaines en ressentent un réel soulagement. Mettre fin à une grossesse suite à un viol doit être un soulagement inimaginable par exemple.
Quant à celles et ceux qui nous sortent que les femmes ayant avorté se suicident plus que les autres, font plus de dépression (j'ai lu ça je ne sais plus où mais je l'ai lu), j'ai surtout envie de dire que si elles se suicident plus ce n'est peut-être pas à cause d'une IVG mais à cause de ce qui a causé la grossesse. Un exemple parmi d'autres: il y a un viol toutes les 10 minutes en France. Imaginez un peu le nombre de grossesses non désirées causées par ces viols. Or, le taux de suicide est 5 fois supérieur chez les victimes de viol que chez les autres. Ceci explique peut-être cela.
Faut-il rappeler encore une fois que le viol engendre des traumatismes que l'on retrouve chez les victimes de torture? Y'a pas de quoi faire des dépressions dans ces conditions?
Je soutiens donc cet appel. marre qu'on nous dicte non seulement ce que l'on doit faire mais ce que l'on doit ressentir.
Avoir un utérus et un cerveau capable de réfléchir c'est compatible.
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