lundi 27 octobre 2008

La pub dans les journaux

La presse écrite rencontre des difficultés financières, ce n'est un secret pour personne et je ne vois aucun inconvénient à ce que de la pub apparaisse entre ses articles.Toutefois, cela n'empêche pas d'observer un minimum de décence.
Vous savez déjà que je suis contre certaines formes de publicité. Personnellmenet, la pub ne m'a jamais poussé à consommer. Par contre, certaines pub m'ont amené à girlcotter certaines marques. Même si je me contre-fiche de la pub "morale" (bien que je n'aime pas ce terme de "morale", alors disons pub normale), je n'ai rien contre elle. Sauf quand elle apparaît de façon intempestive sur mon écran en masquant un article traitant d'une affaire de terrorisme, de pédophilie, de famine, etc.
Quant aux pubs d'un goût douteux, je ne pense pas qu'elles aient leur place dans un journal. Je me souviens d'un article sur la mort criminelle d'un petit garçon il y a déjà quelques années. Lorsque j'ai cliqué sur le lien pour lire l'intégralité de l'article, la fenêtre s'ouvrait sur une pub de Renault présentant la Mort sous forme de faucheuse avec la faux à la main, la grande robe noire, toute la panoplie mortuaire. Je n'ai plus lu ce journal pendant des mois tellement j'étais choquée. Exposer une allégorie aussi crue de la mort pour traiter d'un crime est quelquechose que je ne conçois pas.
Pourtant, tous les journaux s'y sont mis.
Regardez un peu toutes les pubs imposées aux lecteurs et lectrices pour des articles traitant d'horreurs.
Qu'Orange fasse sa pub dans la rubrique sport, culture ou sorties pourquoi pas. Mais sur des affaires de viols, d'inceste, de meurtres, non. Ca m'écoeure de voir que tout est bon pour faire du fric, même les pires barbaries. Je n'en ai encore jamais vu mais cela ne m'étonnerait pas de voir une pub Coca-cola sur un article sur la faim dans le monde.
Leur manque de décence fasse aux victimes me fait vomir et me rappelle la marque très négativement. Les pubs atteigent alors l'effet inverse que celui recherché. En tout cas chez moi.

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