Je viens d'être alertée au sujet d'un article du Monde Diplomatique datant du mois de mars mais dont je n'ai lu aucune réaction. Est-il passé inaperçu? Il fait écho à une émission des Maternelles diffusée en janvier dernier. Comme je ne crois pas que la situation ait changé depuis, je vous invite à aller le lire et d'autant plus si vous pensez que le combat féministe est obsolète et ridicule aujourd'hui et chez nous.
...Elle ne parle pas d’une interruption volontaire de grossesse (IVG) qui aurait eu lieu il y a quarante ans : elle a moins de 25 ans et habite en banlieue parisienne. Au bord des larmes, elle détaille le parcours qu’elle a dû suivre, allant de l’habituelle bataille pour obtenir un rendez-vous à cette table sur laquelle, au milieu du passage incessant du personnel hospitalier, elle sera avortée à vif, c’est-à-dire sans aucune anesthésie. Durant ce récit, la journaliste, éberluée, accumule les « c’est incroyable ! », avant de demander au médecin présent sur le plateau comment une telle situation est encore possible en France. Avec une certaine lassitude, le gynécologue admet qu’il existe encore des médecins pour faire payer aux femmes, par la douleur et l’humiliation, leur décision d’interrompre leur grossesse.
Lire l'article
jeudi 29 juillet 2010
lundi 26 juillet 2010
Enfance et hypersexualisation
Voici un documentaire découvert grâce à Maman? Non merci!, un site qui remet la question de la parentalité à sa place: un choix personnel et privé.
Ce docu n'a rien à voir avec la parentalité, quoique si quand même car les parents éduquent leurs enfants (du moins en principe ), mais avec le phénomène d'hypersexualisation dans lequel les enfants et ado baignent quotidiennement.
Effarant! la scène où des éducatrices montrent 2 images ( l'une d'un mag pour ado et l'autre venant d'un mag porno) et demandent aux ado de leur dire laquelle vient du mag pour ado et laquelle vient du mag porno. Difficile de voir la plus petite différence.
Et merci à l'infirmier d'informer les élèves que non, la sexualité ce n'est pas que des pénétrations et des fellations. On peut aussi "prendre la main de sa copine".
Docu visionable sur le site ONF.CA
Ce docu n'a rien à voir avec la parentalité, quoique si quand même car les parents éduquent leurs enfants (du moins en principe ), mais avec le phénomène d'hypersexualisation dans lequel les enfants et ado baignent quotidiennement.
Effarant! la scène où des éducatrices montrent 2 images ( l'une d'un mag pour ado et l'autre venant d'un mag porno) et demandent aux ado de leur dire laquelle vient du mag pour ado et laquelle vient du mag porno. Difficile de voir la plus petite différence.
Et merci à l'infirmier d'informer les élèves que non, la sexualité ce n'est pas que des pénétrations et des fellations. On peut aussi "prendre la main de sa copine".
Docu visionable sur le site ONF.CA
jeudi 22 juillet 2010
Last news
Cela fait un petit moment que je n'écris plus régulièrement et j'ai fait l'impasse sur plusieurs faits d'actualité.
En vrac, ce que j'ai retenu ces derniers jours (voire dernières semaines)
La Halde va s'autosaisir sur les retraites des femmes. Bonne nouvelle. Encore faut-il que cette saisie soit suivie d'actes concrets pour remédier au problème. Avec une pension inférieure de près de 40% de celle des hommes, on se demande si ça vaut le coup d'aller bosser. C'est peut-être ça d'ailleurs le noeud du problème, les femmes ont-elles une place hors de la sphère privée c'est à dire dans le monde du travail ou doivent-elles se cantonner à rester de bonnes épouses et de bonnes mères?
C'est en effet sur le travail des femmes qu'il faut agir et sur ses conditions.
Le Laboratoire de la Parité propose une pétition "Debout les retraitées!"
Travail des femmes encore avec ce "coup médiatique" (je ne sais pas comment l'appeler) de "féministes" suédoises brûlant la bagetelle de 100.000kr suédoises soit 10.385€.
Je suis en colère. En colère parce que le problème est crucial. Payer moins les femmes que les hommes revient à contester leur place sur le marché du travail, leur capacité au travail, leur autonomie financière face à leur conjoint et à les renvoyer dans leur rôle "d'intendante du foyer" et parfois à une dévalorisation de leur personne. Il s'agit d'une chose que je prends très au sérieux et qui me tient réellement à coeur.
Or, ici, si le fond est légitime, la forme ne l'est pas. Elle est même contre-productive et la fin ne justifie pas toujours les moyens. Je comprends leur raisonnement à savoir que cet argent est perdu pour les femmes et que c'est comme s'il leur échappait, partait en fumée en leur passant sous le nez injustement et qu'elles ont voulu montrer cela. Sauf que ce n'est pas une bonne méthode que d'imiter un système injuste. Et le fait qu'il s'agisse d'un parti politique et non d'une association caritative ne change rien à la donne. Où est-il écrit qu'un parti se doit d'être aux antipodes d'une asso?
Le problème c'est que cet acte risque fort de nuire aux femmes. Le terme "féminisme" est un gros mot et ce n'est pas avec de telles manifestations qu'il va gagner en popularité. Surtout en cette période de crise. Mais c'est vrai que la Suède tire bien son épingle du jeu dans cette période sinistrée, que les suédois-e-s sont sans aucun doute parmis les mieux lotti-e-s de la planète et qu'ils et elles ont tendance à rester centré-e-s sur eux et elles mêmes. Peut-être ne voient-elles donc pas l'indécence et le mépris contenu dans leur action? Quoique si tel était le cas, elles ne feraient pas remarquer qu'il y avait en effet d'autres façon plus bénéfiques d'utiliser cet argent.
Le Vatican et donc l'Eglise condamne sévèrement la pédophilie ET l'ordination des femmes. Entre ordonner une femme et violer un enfant c'est blanc bonnet et bonnet blanc ou encore la peste et le choléra. On est est croyant-e ou pas, cela n'a rien à voir avec l'Eglise (et le Vatican) qui est une institution obéissant à des dogmes ouvertement misogynes, homophobes, racistes. Voir des femmes lutter pour être ordonnées me fait le même effet que si des Noir-e-s avaient lutter pour entrer au Ku-Klux-Klan. Et ça me scie.
Un hôpital d'Ottawa incapable d'accueillir une victime de viol (résumé en français ici)
La baisse drastique des postes offerts aux concours externes de recrutement des enseignant-e-s. Problème donc pour les postulant-e-s recalé-e-s au concours qui vont se retrouver à faire quoi? S'orienter vers quels autres concours, quelles autres professions?
Problème aussi bien sûr pour les ex-futurs élèves de ces ex-futurs profs. Remarquez, des classes de 50 à 60 élèves ça doit être sympa à gérer.
Un contraceptif masculin bientôt disponible? Un chercheur indien vient de mettre au point une nouvelle méthode contraceptive pour homme.
En vrac, ce que j'ai retenu ces derniers jours (voire dernières semaines)
La Halde va s'autosaisir sur les retraites des femmes. Bonne nouvelle. Encore faut-il que cette saisie soit suivie d'actes concrets pour remédier au problème. Avec une pension inférieure de près de 40% de celle des hommes, on se demande si ça vaut le coup d'aller bosser. C'est peut-être ça d'ailleurs le noeud du problème, les femmes ont-elles une place hors de la sphère privée c'est à dire dans le monde du travail ou doivent-elles se cantonner à rester de bonnes épouses et de bonnes mères?
C'est en effet sur le travail des femmes qu'il faut agir et sur ses conditions.
Le Laboratoire de la Parité propose une pétition "Debout les retraitées!"
Travail des femmes encore avec ce "coup médiatique" (je ne sais pas comment l'appeler) de "féministes" suédoises brûlant la bagetelle de 100.000kr suédoises soit 10.385€.
Je suis en colère. En colère parce que le problème est crucial. Payer moins les femmes que les hommes revient à contester leur place sur le marché du travail, leur capacité au travail, leur autonomie financière face à leur conjoint et à les renvoyer dans leur rôle "d'intendante du foyer" et parfois à une dévalorisation de leur personne. Il s'agit d'une chose que je prends très au sérieux et qui me tient réellement à coeur.
Or, ici, si le fond est légitime, la forme ne l'est pas. Elle est même contre-productive et la fin ne justifie pas toujours les moyens. Je comprends leur raisonnement à savoir que cet argent est perdu pour les femmes et que c'est comme s'il leur échappait, partait en fumée en leur passant sous le nez injustement et qu'elles ont voulu montrer cela. Sauf que ce n'est pas une bonne méthode que d'imiter un système injuste. Et le fait qu'il s'agisse d'un parti politique et non d'une association caritative ne change rien à la donne. Où est-il écrit qu'un parti se doit d'être aux antipodes d'une asso?
Le problème c'est que cet acte risque fort de nuire aux femmes. Le terme "féminisme" est un gros mot et ce n'est pas avec de telles manifestations qu'il va gagner en popularité. Surtout en cette période de crise. Mais c'est vrai que la Suède tire bien son épingle du jeu dans cette période sinistrée, que les suédois-e-s sont sans aucun doute parmis les mieux lotti-e-s de la planète et qu'ils et elles ont tendance à rester centré-e-s sur eux et elles mêmes. Peut-être ne voient-elles donc pas l'indécence et le mépris contenu dans leur action? Quoique si tel était le cas, elles ne feraient pas remarquer qu'il y avait en effet d'autres façon plus bénéfiques d'utiliser cet argent.
Le Vatican et donc l'Eglise condamne sévèrement la pédophilie ET l'ordination des femmes. Entre ordonner une femme et violer un enfant c'est blanc bonnet et bonnet blanc ou encore la peste et le choléra. On est est croyant-e ou pas, cela n'a rien à voir avec l'Eglise (et le Vatican) qui est une institution obéissant à des dogmes ouvertement misogynes, homophobes, racistes. Voir des femmes lutter pour être ordonnées me fait le même effet que si des Noir-e-s avaient lutter pour entrer au Ku-Klux-Klan. Et ça me scie.
Un hôpital d'Ottawa incapable d'accueillir une victime de viol (résumé en français ici)
La baisse drastique des postes offerts aux concours externes de recrutement des enseignant-e-s. Problème donc pour les postulant-e-s recalé-e-s au concours qui vont se retrouver à faire quoi? S'orienter vers quels autres concours, quelles autres professions?
Problème aussi bien sûr pour les ex-futurs élèves de ces ex-futurs profs. Remarquez, des classes de 50 à 60 élèves ça doit être sympa à gérer.
Un contraceptif masculin bientôt disponible? Un chercheur indien vient de mettre au point une nouvelle méthode contraceptive pour homme.
vendredi 16 juillet 2010
La pute et le gigolo
Les mots ne sont pas anodins. Ils font sens et ils influent sur notre façon de voir les choses et le monde. Ils reflètent aussi la façon dont nous voyons le monde.
Prenons 2 mots: "pute" et "gigolo".
Ces 2 mots réfèrent à une seule et même chose: la prostitution. La pute est une prostituée. Le gigolo est un prostitué.
Sauf que, ces 2 mots ne sonnent pas pareil à nos oreilles.
Pendant très longtemps, j'ai assimilé le mot "gigolo" à "rigolo". Il n'était pas rare que ma famille utilise ce mot pour désigner un homme qui se la coule douce au lieu de bosser 15h par jour.
Le mot "pute" était banni. C'était l'insulte suprême. Pour notre milieu ultra catho cela représentait la femme qui vit une sexualité débridée et qui a choisi ce métier par vice (jamais personne chez moi n'a pensé à d'autres raisons pouvant mener à la prostitution et les putes étrangères venaient volontairement dévoyer nos gentils petits gars. Bien sûr. Bon, hein, on choisit pas sa famille).
Il y a encore pas mal de personnes qui perçoivent les "putes" dans ce sens. Pas la peine de revenir sur le "fils de p...." réel ou imaginaire de la coupe du monde de foot. D'ailleurs on ne traite pas son ennemi de fils de gigolo mais de fils de pute.
Le mot "gigolo" est beaucoup moins violent, beaucoup moins insultant. Gigolo-rigolo. On n'a pas forcément envie de cracher, au sens propre , sur le gigolo. Sur la pute en revanche c'est différent.
Vous connaissez vous des "blagues" sur les gigolos? Et sur les putes?
Mais le gigolo est un homme et ne peut être qu'un homme. Je n'ai jamais entendu personne traiter une femme de "gigolo" ou même de "gigolotte". En revanche des gars qui sont traités de "pute" ça oui, j'ai entendu. Par exemple dans le film de Balasko Clientes, le gars qui se prostitue est traité de "pute" par sa femme horrifiée de voir que son homme en est "une" (pute).
Entendu aussi pesonnellement au boulot: "Mon proprio c'est une vraie pute. Il veut garder ma caution". J'ai aussi souvent entendu le mot "salope" à l'égard d'un homme mais jamais "salopard" à l'encontre d'une femme.
Qu'en conclure? Que les mots à usage masculins sont moins insultants que les mots à usages féminins pour qu'on utilise ces derniers lorsqu'on veut infliger la pire des insultes à des hommes?
Sinon pourquoi dire d'un homme qu'il est "une salope"? Pourquoi le fait de dire qu'il est "un salopard" ne suffit pas?
Le féminin est toujours plus sale, plus vil, plus rabaissant. Sans aller chercher dans l'insulte pure, on ne dit jamais "ce n'est qu'un garçon" ou "ce n'est qu'un homme"mais on dit volontiers "ce n'est qu'une fille" ou "ce n'est qu'une femme". Etre simplement traité de "fille" ou de "femme" peut relever de l'insulte alors que ce mot ne devrait qualifier rien d'autre que la moitié de l'Humanité.
Pensons aussi au "femmelette". Et pourquoi pas une "hommelette"?
Et si cela marche ainsi sur des mots aussi simples, aussi noraux il ne faut pas s'étonner que cela se répercute sur les autres mots et dans tous les domaines.
Quelques exemples pour "s'amuser"
-sorcier et sorcière
-cuisinier et cuisinière
-masseur et masseuse
-couturier et couturière
-maître et maîtresse
-entraineur et entraineuse
Prenons 2 mots: "pute" et "gigolo".
Ces 2 mots réfèrent à une seule et même chose: la prostitution. La pute est une prostituée. Le gigolo est un prostitué.
Sauf que, ces 2 mots ne sonnent pas pareil à nos oreilles.
Pendant très longtemps, j'ai assimilé le mot "gigolo" à "rigolo". Il n'était pas rare que ma famille utilise ce mot pour désigner un homme qui se la coule douce au lieu de bosser 15h par jour.
Le mot "pute" était banni. C'était l'insulte suprême. Pour notre milieu ultra catho cela représentait la femme qui vit une sexualité débridée et qui a choisi ce métier par vice (jamais personne chez moi n'a pensé à d'autres raisons pouvant mener à la prostitution et les putes étrangères venaient volontairement dévoyer nos gentils petits gars. Bien sûr. Bon, hein, on choisit pas sa famille).
Il y a encore pas mal de personnes qui perçoivent les "putes" dans ce sens. Pas la peine de revenir sur le "fils de p...." réel ou imaginaire de la coupe du monde de foot. D'ailleurs on ne traite pas son ennemi de fils de gigolo mais de fils de pute.
Le mot "gigolo" est beaucoup moins violent, beaucoup moins insultant. Gigolo-rigolo. On n'a pas forcément envie de cracher, au sens propre , sur le gigolo. Sur la pute en revanche c'est différent.
Vous connaissez vous des "blagues" sur les gigolos? Et sur les putes?
Mais le gigolo est un homme et ne peut être qu'un homme. Je n'ai jamais entendu personne traiter une femme de "gigolo" ou même de "gigolotte". En revanche des gars qui sont traités de "pute" ça oui, j'ai entendu. Par exemple dans le film de Balasko Clientes, le gars qui se prostitue est traité de "pute" par sa femme horrifiée de voir que son homme en est "une" (pute).
Entendu aussi pesonnellement au boulot: "Mon proprio c'est une vraie pute. Il veut garder ma caution". J'ai aussi souvent entendu le mot "salope" à l'égard d'un homme mais jamais "salopard" à l'encontre d'une femme.
Qu'en conclure? Que les mots à usage masculins sont moins insultants que les mots à usages féminins pour qu'on utilise ces derniers lorsqu'on veut infliger la pire des insultes à des hommes?
Sinon pourquoi dire d'un homme qu'il est "une salope"? Pourquoi le fait de dire qu'il est "un salopard" ne suffit pas?
Le féminin est toujours plus sale, plus vil, plus rabaissant. Sans aller chercher dans l'insulte pure, on ne dit jamais "ce n'est qu'un garçon" ou "ce n'est qu'un homme"mais on dit volontiers "ce n'est qu'une fille" ou "ce n'est qu'une femme". Etre simplement traité de "fille" ou de "femme" peut relever de l'insulte alors que ce mot ne devrait qualifier rien d'autre que la moitié de l'Humanité.
Pensons aussi au "femmelette". Et pourquoi pas une "hommelette"?
Et si cela marche ainsi sur des mots aussi simples, aussi noraux il ne faut pas s'étonner que cela se répercute sur les autres mots et dans tous les domaines.
Quelques exemples pour "s'amuser"
-sorcier et sorcière
-cuisinier et cuisinière
-masseur et masseuse
-couturier et couturière
-maître et maîtresse
-entraineur et entraineuse
lundi 12 juillet 2010
Peut-on aller encore plus bas?
Je ferai très certainement une note plus détaillée ces prochains jours mais là, bien que je me doutais de cette issue, j'ai juste besoin de reprendre mon souffle. Avant de hurler et de passer à l'action.
Je laisse donc ces 2 liens: celui très bien écrit des Nouvelles News
et Filles de rien
Je laisse donc ces 2 liens: celui très bien écrit des Nouvelles News
et Filles de rien
vendredi 9 juillet 2010
Sur la terre comme au ciel
Cette fois, c'est l'AG d'Air France qui a vu l'intervention des barbues.
Pour lire le tract relatif à l'action c'est ICI
Et voici le communiqué:
AIR FRANCE : domination masculine dans les cockpits comme à la direction
Lundi 8 juillet après-midi, des activistes d’un nouveau genre sont intervenues à l’assemblée générale d’Air France au carrousel du Louvre. Sous l’ovation d’une salle d’actionnaires presque pleine, six membres du groupe féministe le plus actif de la décennie sont montées sur scène où elles ont déployé une banderole grise clamant « LA BARBE ».
Jean-Cyril Spinetta, le président d’Air France-KLM, qui venait justement de rappeler dans son discours d’ouverture à quel point la parité de sa société dans un futur proche lui tenait à cœur (contrairement aux 13 dernières années), a retenu le service d’ordre qui avait déjà arraché la banderole des mains des femmes à barbe.
A la tribune, l'une d'elle a alors interpellé actionnaires et directeurs, dénonçant l’hégémonie masculine au plus haut échelon d’Air France, de même que dans les secteurs professionnels du pilotage et de la mécanique.
« Tandis que les virils pilotes d’air France tiennent d’une phalange experte le manche à balai, dans les cockpits comme à la direction, les femmes font virevolter les aspirateurs sur la moquette des carlingues,
sous les pieds des hommes d’affaires en complet veston. »
Avec l’ironie coutumière du groupe, l’oratrice a souhaité qu'encore une fois, chacun reste à sa juste place:
« les hommes dans les hautes sphères, et les femmes à leur chevet, sur la terre comme au ciel ! ».
« La barbe ! », ont-elle conclu en chœur.
Elles ont quitté la salle en distribuant leur tract dans les travées, un texte réclamé par de nombreux hommes et femmes de l'assistance.
La Barbe.
Pour lire le tract relatif à l'action c'est ICI
Et voici le communiqué:
AIR FRANCE : domination masculine dans les cockpits comme à la direction
Lundi 8 juillet après-midi, des activistes d’un nouveau genre sont intervenues à l’assemblée générale d’Air France au carrousel du Louvre. Sous l’ovation d’une salle d’actionnaires presque pleine, six membres du groupe féministe le plus actif de la décennie sont montées sur scène où elles ont déployé une banderole grise clamant « LA BARBE ».
Jean-Cyril Spinetta, le président d’Air France-KLM, qui venait justement de rappeler dans son discours d’ouverture à quel point la parité de sa société dans un futur proche lui tenait à cœur (contrairement aux 13 dernières années), a retenu le service d’ordre qui avait déjà arraché la banderole des mains des femmes à barbe.
A la tribune, l'une d'elle a alors interpellé actionnaires et directeurs, dénonçant l’hégémonie masculine au plus haut échelon d’Air France, de même que dans les secteurs professionnels du pilotage et de la mécanique.
« Tandis que les virils pilotes d’air France tiennent d’une phalange experte le manche à balai, dans les cockpits comme à la direction, les femmes font virevolter les aspirateurs sur la moquette des carlingues,
sous les pieds des hommes d’affaires en complet veston. »
Avec l’ironie coutumière du groupe, l’oratrice a souhaité qu'encore une fois, chacun reste à sa juste place:
« les hommes dans les hautes sphères, et les femmes à leur chevet, sur la terre comme au ciel ! ».
« La barbe ! », ont-elle conclu en chœur.
Elles ont quitté la salle en distribuant leur tract dans les travées, un texte réclamé par de nombreux hommes et femmes de l'assistance.
La Barbe.
jeudi 8 juillet 2010
Le 11 juillet contre la lapidation
Le 11 juillet est la Journée Internationale contre la lapidation. Journée qui, j'espère, sera largement relayée dans les médias.
En attendant le 11 juillet je vous invite à soutenir la campagne d'Amnestie International contre la lapidation. Voici les liens des versions française, english, español
Voici la terrible histoire de Sakineh Mohammadi Ashtiani, accusée d'adultère et comdamnée à mort par lapidation en Iran. Et son cas est loin d'être unique.
En attendant le 11 juillet je vous invite à soutenir la campagne d'Amnestie International contre la lapidation. Voici les liens des versions française, english, español
Voici la terrible histoire de Sakineh Mohammadi Ashtiani, accusée d'adultère et comdamnée à mort par lapidation en Iran. Et son cas est loin d'être unique.
mardi 6 juillet 2010
Rosa Otounbaieva, première femme Présidente du Kirghizstan
Elle a été élue ce dimanche 3 juillet dernier.
A lire sur Les Nouvelles News
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