Il y a quelques semaines, j'ai eu la désagréable surprise de recevoir un email de la part de FaceBook sur mon adresse perso. Cet email m'informait que je n'étais pas allée sur mon compte depuis longtemps et que 9 nouveaux amis dont 2 agences d'emploi m'y attendaient (c'est drôle parce que même les filles sont mes amIS, elles ont dû chager de sexe en cours de téléchargement).
Ca pour faire longtemps, ça faisait plus que longtemps puisque je n'ai JAMAIS crée de compte à mon nom.
J'ai bien un compte FB (qui est à l'abandon) mais sous mon pseudo et absolument aucune info privée n'y est répertoriée. Alors pourquoi et surtout comment ce compte s'est-il crée? Génération spontanée? je penche plutôt pour l'espionnage. On sait bien que nous sommes répertorié-es, classé-es, que nous recevons des offres ciblées.
Ce que je n'aime pas avec FB c'est que je ne suis pas seule maîtresse des informations. Bien sûr que je ne suis pas obligée d'alimenter mon compte, d'y mettre des liens, des photos, des info. Je sais ce que je fais. En revanche, n'importe qui peut mettre une photo de moi sur son compte. Je sais qu'une connaissance a mis une photo de moi avec mon nom et mon ancienne adresse danoise. Le tout de façon très innocente et sans aucune mauvaise pensée. C'est le style: "Super soirée étudiante je vous mets les photos: alors voilà mes ami-es: Truc qui est à la cité n°1, Machine qui prend des cours de musique dans mon école, ..., Alice nom de famille qui habite dans la maison à l'angle de..."
Bien sûr cette connaissance a des centaines d'ami-es sur FB et tout est accessible.
Ca ne me plaît pas. Je n'aime pas que n'importe qui puisse voir ma photo, y mettre un nom dessus et encore moins une adresse.
Le principal problème avec FB c'est que tout est sous couvert de lien social, de retrouvailles entre ami-es. Ca fait très convivial et je constate chaque jour que beaucoup de personnes ne pensent pas vraiment que FB ouvert ça veut dire que tout le monde peut y avoir accès. Je le constate aussi tous les jours sur les forums que je fréquente. Juste pour anecdote, une fille qui avait mis sa photo en avatar et qui avait donné plusieurs info personnelles a été toute surprise que je la reconnaisse un jour que je la rencontrais par hasard.
Je ne veux pas d'EDVIGE ni de HADOPI. Logiquement, je ne veux pas de FB. Ca pourrait être quelque chose de très bien mais ce n'est malheureusement qu'une façon déguisée d'avoir des infos sur nos habitudes. Ce n'est pas assez protégé à mon sens. Mais peut-être que cela va changer car force est de constater que je suis pas la seule à penser de la sorte et à avoir viré FB de mes sites favoris. Et même certains états s'y mettent, comme le Canada qui demande plus de protection des données privées: http://www.lemonde.fr/technologies/article/2009/08/28/le-canada-contraint-facebook-a-mieux-proteger-la-vie-privee_1232781_651865.html
lundi 31 août 2009
vendredi 28 août 2009
100 millions sous la mer
100 millions de personnes ont pris l'Eurostar depuis près de 15 ans. C'est pas mal. Et bizarrement, ça ne m'enthousiasme pas. Pourtant, moi qui adore bouger, je devrais être subjuguée par un train qui relie Paris à Londres en moins de 2 heures.
Sauf que, pour aller chez nos voisins britanniques, il faut passer sous cette bonne vieille Manche. Et ça c'est une sacrée paire! De manches.
Rien que l'idée de me trouver enfermée dans un tunnel enseveli sous la mer me fait froid dans le dos. Je ne suis pas claustrophobe à proprement parler mais un tunnel sous l'eau ça me glace le sang. Je ne peux pas m'empêcher de penser à un accident et au fait de me retrouver coincée dans un wagon inondé et entourée de petits poissons carnivores. C'est sans doute idiot mais je ne m'imagine pas là-dedans. Et tant pis si l'avion prend plus de temps. De toute façon, je ne suis plus à Paris pour très longtemps donc mes chances (ou risques) de devoir prendre l'Eurostar s'amenuisent.
Ceci dit, je reconnais que c'est un sacré progrès et un gain de temps plus qu'apréciable. J'espère qu'on célèbrera bientôt la 200 millionième personne a avoir emprunté ce transport.
Sauf que, pour aller chez nos voisins britanniques, il faut passer sous cette bonne vieille Manche. Et ça c'est une sacrée paire! De manches.
Rien que l'idée de me trouver enfermée dans un tunnel enseveli sous la mer me fait froid dans le dos. Je ne suis pas claustrophobe à proprement parler mais un tunnel sous l'eau ça me glace le sang. Je ne peux pas m'empêcher de penser à un accident et au fait de me retrouver coincée dans un wagon inondé et entourée de petits poissons carnivores. C'est sans doute idiot mais je ne m'imagine pas là-dedans. Et tant pis si l'avion prend plus de temps. De toute façon, je ne suis plus à Paris pour très longtemps donc mes chances (ou risques) de devoir prendre l'Eurostar s'amenuisent.
Ceci dit, je reconnais que c'est un sacré progrès et un gain de temps plus qu'apréciable. J'espère qu'on célèbrera bientôt la 200 millionième personne a avoir emprunté ce transport.
C'est la rentrée
Ce billet ne sera pas très original. La rentrée, c'est de saison. Plus de rentrée scolaire ou plutôt universitaire pour moi mais une rentrée loisirs. Bien que le mot "loisir" ne convient pas du tout pour qualifier ce qui me lie à la danse. Ce n'est pas un loisir. C'est une passion. la nuance est de taille.
Bref, je suis en train de consulter les plannings des cours parisiens. J'ai déjà une idée de ce que je vais faire chaque semaine:
- 2 cours de classique minimum
- 1 cours de barre à terre ou Pilates ou yoga
- 1 cours de danse orientale
- 1 cours de self défense
Mon défi de l'année: retrouver mon niveau de danse. Si je n'ai jamais été exceptionnelle, loin de là, je n'étais pas non plus ridicule. Alors il me faut y croire. Et travailler!
Et vous? A quoi va ressembler votre rentrée?
Bref, je suis en train de consulter les plannings des cours parisiens. J'ai déjà une idée de ce que je vais faire chaque semaine:
- 2 cours de classique minimum
- 1 cours de barre à terre ou Pilates ou yoga
- 1 cours de danse orientale
- 1 cours de self défense
Mon défi de l'année: retrouver mon niveau de danse. Si je n'ai jamais été exceptionnelle, loin de là, je n'étais pas non plus ridicule. Alors il me faut y croire. Et travailler!
Et vous? A quoi va ressembler votre rentrée?
dimanche 23 août 2009
Silence...
J'espère que ce billet ne me fera pas mentir et que silence toujours il y aura.
J'habite en plein coeur de Paris. Autrement dit le cauchemar pour les habitants de ma région de naissance: le bruit, la foule, l'agitation. Sauf que, cet appartement est le plus calme que j'ai jamais habité. Il y a pourtant des voisin-es dessus, dessous, à coté. Et rien. Mis à part le pianiste du dessous qui continue de massacrer Bach et Satie (mais que je n'entends que du salon, pas de la chambre).
Ca risque de me manquer aussi quand je ne serai plus là: un appart en pleine ville et sans aucun bruit, c'est pas très commun.
Dans le patelin où je suis née il n'y avait rien: pas de cinéma, pas de salle de spectacle, pas de centre culturel, pas de centre sportif (le cours de danse avait lieu sur la commune voisine). Mon village c'était une grande église avec autour un boucher-charcutier, une boulangerie, une droguerie...et...une cité HLM.
J'ai porté des boules Quiès dès l'âge de 4 ans. Entre le bébé du 3eme qui hurle jour et nuit, le retraité du 5eme qui est un peu dur d'oreilles et fait profiter du son télé la cité HLM + la commune + les envirrons jusqu'à des kilomètres, le voisin du dessous qui tabasse sa femme et qui lui a même tiré dessus un jour, vous comprendrez que mes nuits de petite fille furent assez troubles et agitées.
Nous sommes ensuite parti-es dans une ville un peu plus accueillante. Et pour cause! Soirées barbecue avec sono chez le voisin d'en face, même en hiver! sans compter les chats de la voisine qui avaient élu comme terrain de combat notre petit jardin.
Ensuite j'ai vécu dans plusieurs studios et appartements: bruits de la rue, cour intérieure abritant l'atelier d'une boulangerie (bonne odeur de pain chaud mais bruit des fours à 4h du matin), oiseaux matinaux qui chantent sur les fenêtres...
Bref, je crois bien avoir entendu tous les bruits possibles et imaginables! Sauf ici, à Paris. Rien de la chambre. La fenêtre donne sur une cour intérieure plus que calme. Ca m'a limite fait peur quand je suis arrivée car si je n'aime pas le bruit, je n'aime pas vraiment le silence complet. J'aime bien sentir un peu de vie autour de moi. Sinon autant aller vivre en ermite.
Je ne sais pas si je retrouverai un tel calme alors j'en profite au maximum. Je le savoure.
J'habite en plein coeur de Paris. Autrement dit le cauchemar pour les habitants de ma région de naissance: le bruit, la foule, l'agitation. Sauf que, cet appartement est le plus calme que j'ai jamais habité. Il y a pourtant des voisin-es dessus, dessous, à coté. Et rien. Mis à part le pianiste du dessous qui continue de massacrer Bach et Satie (mais que je n'entends que du salon, pas de la chambre).
Ca risque de me manquer aussi quand je ne serai plus là: un appart en pleine ville et sans aucun bruit, c'est pas très commun.
Dans le patelin où je suis née il n'y avait rien: pas de cinéma, pas de salle de spectacle, pas de centre culturel, pas de centre sportif (le cours de danse avait lieu sur la commune voisine). Mon village c'était une grande église avec autour un boucher-charcutier, une boulangerie, une droguerie...et...une cité HLM.
J'ai porté des boules Quiès dès l'âge de 4 ans. Entre le bébé du 3eme qui hurle jour et nuit, le retraité du 5eme qui est un peu dur d'oreilles et fait profiter du son télé la cité HLM + la commune + les envirrons jusqu'à des kilomètres, le voisin du dessous qui tabasse sa femme et qui lui a même tiré dessus un jour, vous comprendrez que mes nuits de petite fille furent assez troubles et agitées.
Nous sommes ensuite parti-es dans une ville un peu plus accueillante. Et pour cause! Soirées barbecue avec sono chez le voisin d'en face, même en hiver! sans compter les chats de la voisine qui avaient élu comme terrain de combat notre petit jardin.
Ensuite j'ai vécu dans plusieurs studios et appartements: bruits de la rue, cour intérieure abritant l'atelier d'une boulangerie (bonne odeur de pain chaud mais bruit des fours à 4h du matin), oiseaux matinaux qui chantent sur les fenêtres...
Bref, je crois bien avoir entendu tous les bruits possibles et imaginables! Sauf ici, à Paris. Rien de la chambre. La fenêtre donne sur une cour intérieure plus que calme. Ca m'a limite fait peur quand je suis arrivée car si je n'aime pas le bruit, je n'aime pas vraiment le silence complet. J'aime bien sentir un peu de vie autour de moi. Sinon autant aller vivre en ermite.
Je ne sais pas si je retrouverai un tel calme alors j'en profite au maximum. Je le savoure.
samedi 22 août 2009
Femmes en péril
Voici la traduction d'un article de Bob Herbert publié dans le New York Times le 7 août dernier à propos de la tuerie qui a eu lieu en Pennsylvanie le 4 août dernier:
"Dans les faits, je suis un beau gars. Je m’habille bien, je me rase, me lave, me mets de l’eau de Cologne. Pourtant, 30 millions de femmes m'ont rejeté», a écrit George Sodini dans un blog qu'il rédigeait tout en préparant la tuerie [du 4 août] dans un gymnase de Pennsylvanie où il a tué trois femmes, en a blessé neuf autres puis s’est suicidé.Nous avons assisté si souvent à ce rituel tragique qu’il nous donne l'impression d'un cliché. Un type bout de colère contre des femmes, et il dispose d'armes à feu. Résultat: un massacre.
À l'automne 2006, un salopard a investi une école primaire de la collectivité Amish, dans la campagne de Pennsylvanie. Il a séparé les filles des garçons, a tiré sur dix filles, et en a tué cinq.À l’époque, j'ai écrit que, si quelqu’un avait séparé ses futures victimes selon leur appartenance raciale ou religieuse pour ensuite n'abattre que les personnes noires, ou blanches, ou juives, on aurait entendu s'élever un tollé assourdissant. Mais quand seules des filles ou des femmes sont tuées, le tollé est beaucoup plus discret.Selon des comptes rendus de police, Sodini est entré dans un cours de danse aérobic donné à une trentaine de femmes par une professeure enceinte. Il a éteint les lumières et ouvert le feu. La formatrice figure parmi les blessées.
Nous sommes tellement habitué-es à vivre dans une société saturée de misogynie que nous estimons plus ou moins prévisible que des femmes et des filles soient traitées de façon barbare. Face à l'un ou l'autre de ces crimes sortant de l’ordinaire, nous proclamons certes notre stupeur, mais l'effet de choc se dissipe rapidement dans une société où le viol, le meurtre et l’humiliation des femmes constituent non seulement une constante de l'actualité mais l'un des fondements du divertissement national.La culture dominante fait preuve de la misogynie la plus outrancière, et la pornographie, industrie brassant des milliards de dollars, est contrôlée en majorité par de grandes entreprises américaines à la réputation irréprochable.Quand on examine des meurtres de masse commis aux États-Unis, on constate chaque fois que les tueurs sont taraudés par la honte et l'humiliation sexuelle, et quÕils reportent systématiquement ces sentiments sur les femmes et les filles. Pour résoudre le problème de leur sentiment d’impuissance, ils se procurent une ou des armes à feu et se mettent à tuer le maximum de gens, des femmes pour la plupart.Ce qui est inhabituel dans le cas de Sodini, c'est qu'il a exprimé clairement dans son blog son sentiment de honte et sa haine des femmes.«Pourquoi faire cela?», demande-t-il. «Pourquoi à des jeunes femmes ? Lisez la suite.» Dans son monologue macabre qui s'étale sur des mois, il en vient à écrire, entre autres : «Il semble que beaucoup de ces adolescentes baisent souvent. Il y en a une de 16 ans qui le fait habituellement trois fois par jour avec son copain. Alors, en moins d'un mois, cette petite salope a eu droit à plus de sexe que MOI dans TOUTE MA VIE, et j'ai 48 ans. Une raison de plus.»
Cela me rappelle Seung-Hui Cho, l'homme qui a tué 32 personnes à l'université Virginia Tech en 2007. Même s'il a abattu des hommes et des femmes, on sait que Cho avait auparavant harcelé des camarades de classe, allant jusqu'à se glissee sous les tables pour les photographier par en-dessous. Un de ses ex-camarades de chambre a témoigné que Cho avait prétendu lire " la dépravation " dans les yeux d'une femme croisée sur le campus.
Peu après les assassinats de Virginia Tech, j'ai interviewé le Dr James Gilligan, qui a consacré plusieurs années à étudier la violence, en sa fonction de psychiatre d'un pénitencier du Massachusetts ; il est aussi professeur à Harvard et à l’Université de New York. Ce qu'il conclut après des décennies de travail auprès de meurtriers, violeurs et criminels violents de tous genres, c’est qu'«un facteur fondamental, qui se retrouve presque toujours à un degré ou un autre chez ces hommes, est le sentiment de devoir prouver sa virilité et que la façon d'y arriver, de retrouver le respect perdu, est de commettre un acte de violence».
La vie aux États-Unis est d'une violence effrayante. Mais nous devons prendre particulièrement conscience des violences spécifiques infligées quotidiennement aux femmes et aux filles de notre pays, en raison de leur sexe. Elles sont attaquées en tant que femmes.Toutes les deux minutes, quelque part aux États-Unis, une fille ou une femme est agressée sexuellement. Le nombre des épouses et des partenaires gravement agressées est si élevé que pas un organisme n’arrive à en établir le compte. Des agressions sexuelles de femmes ont été commises en si grand nombre dans l'armée que le ministère américain de la Défense a dû réviser tout son protocole de traitement du problème. Nous deviendrions une société beaucoup plus saine et équilibrée si nous faisions l'effort de reconnaître que la misogynie est un problème grave et très répandu, et que l'addition de la perception pervertie des femmes qu'ont autant d’hommes et de l'absurde facilité à se procurer des armes à feu est tragiquement dangereuse.
Merci à Martin Dufresne pour le signalement et la traduction.
"Dans les faits, je suis un beau gars. Je m’habille bien, je me rase, me lave, me mets de l’eau de Cologne. Pourtant, 30 millions de femmes m'ont rejeté», a écrit George Sodini dans un blog qu'il rédigeait tout en préparant la tuerie [du 4 août] dans un gymnase de Pennsylvanie où il a tué trois femmes, en a blessé neuf autres puis s’est suicidé.Nous avons assisté si souvent à ce rituel tragique qu’il nous donne l'impression d'un cliché. Un type bout de colère contre des femmes, et il dispose d'armes à feu. Résultat: un massacre.
À l'automne 2006, un salopard a investi une école primaire de la collectivité Amish, dans la campagne de Pennsylvanie. Il a séparé les filles des garçons, a tiré sur dix filles, et en a tué cinq.À l’époque, j'ai écrit que, si quelqu’un avait séparé ses futures victimes selon leur appartenance raciale ou religieuse pour ensuite n'abattre que les personnes noires, ou blanches, ou juives, on aurait entendu s'élever un tollé assourdissant. Mais quand seules des filles ou des femmes sont tuées, le tollé est beaucoup plus discret.Selon des comptes rendus de police, Sodini est entré dans un cours de danse aérobic donné à une trentaine de femmes par une professeure enceinte. Il a éteint les lumières et ouvert le feu. La formatrice figure parmi les blessées.
Nous sommes tellement habitué-es à vivre dans une société saturée de misogynie que nous estimons plus ou moins prévisible que des femmes et des filles soient traitées de façon barbare. Face à l'un ou l'autre de ces crimes sortant de l’ordinaire, nous proclamons certes notre stupeur, mais l'effet de choc se dissipe rapidement dans une société où le viol, le meurtre et l’humiliation des femmes constituent non seulement une constante de l'actualité mais l'un des fondements du divertissement national.La culture dominante fait preuve de la misogynie la plus outrancière, et la pornographie, industrie brassant des milliards de dollars, est contrôlée en majorité par de grandes entreprises américaines à la réputation irréprochable.Quand on examine des meurtres de masse commis aux États-Unis, on constate chaque fois que les tueurs sont taraudés par la honte et l'humiliation sexuelle, et quÕils reportent systématiquement ces sentiments sur les femmes et les filles. Pour résoudre le problème de leur sentiment d’impuissance, ils se procurent une ou des armes à feu et se mettent à tuer le maximum de gens, des femmes pour la plupart.Ce qui est inhabituel dans le cas de Sodini, c'est qu'il a exprimé clairement dans son blog son sentiment de honte et sa haine des femmes.«Pourquoi faire cela?», demande-t-il. «Pourquoi à des jeunes femmes ? Lisez la suite.» Dans son monologue macabre qui s'étale sur des mois, il en vient à écrire, entre autres : «Il semble que beaucoup de ces adolescentes baisent souvent. Il y en a une de 16 ans qui le fait habituellement trois fois par jour avec son copain. Alors, en moins d'un mois, cette petite salope a eu droit à plus de sexe que MOI dans TOUTE MA VIE, et j'ai 48 ans. Une raison de plus.»
Cela me rappelle Seung-Hui Cho, l'homme qui a tué 32 personnes à l'université Virginia Tech en 2007. Même s'il a abattu des hommes et des femmes, on sait que Cho avait auparavant harcelé des camarades de classe, allant jusqu'à se glissee sous les tables pour les photographier par en-dessous. Un de ses ex-camarades de chambre a témoigné que Cho avait prétendu lire " la dépravation " dans les yeux d'une femme croisée sur le campus.
Peu après les assassinats de Virginia Tech, j'ai interviewé le Dr James Gilligan, qui a consacré plusieurs années à étudier la violence, en sa fonction de psychiatre d'un pénitencier du Massachusetts ; il est aussi professeur à Harvard et à l’Université de New York. Ce qu'il conclut après des décennies de travail auprès de meurtriers, violeurs et criminels violents de tous genres, c’est qu'«un facteur fondamental, qui se retrouve presque toujours à un degré ou un autre chez ces hommes, est le sentiment de devoir prouver sa virilité et que la façon d'y arriver, de retrouver le respect perdu, est de commettre un acte de violence».
La vie aux États-Unis est d'une violence effrayante. Mais nous devons prendre particulièrement conscience des violences spécifiques infligées quotidiennement aux femmes et aux filles de notre pays, en raison de leur sexe. Elles sont attaquées en tant que femmes.Toutes les deux minutes, quelque part aux États-Unis, une fille ou une femme est agressée sexuellement. Le nombre des épouses et des partenaires gravement agressées est si élevé que pas un organisme n’arrive à en établir le compte. Des agressions sexuelles de femmes ont été commises en si grand nombre dans l'armée que le ministère américain de la Défense a dû réviser tout son protocole de traitement du problème. Nous deviendrions une société beaucoup plus saine et équilibrée si nous faisions l'effort de reconnaître que la misogynie est un problème grave et très répandu, et que l'addition de la perception pervertie des femmes qu'ont autant d’hommes et de l'absurde facilité à se procurer des armes à feu est tragiquement dangereuse.
Merci à Martin Dufresne pour le signalement et la traduction.
Fille ou garçon?
Quelle banale question! Et pourtant, elle n'est pas anodine. Avant même de naître, notre sexe, notre genre est connu. Et selon que l'on soit fille ou garçon, rien ne sera pareil et on devra se plier aux normes sociales inhérentes à notre genre.
Que se passe-t-il alors pour celles et ceux qui ne correspondent physiquement et/ou biologiquement pas aux normes établis? Des hommes à l'allure fine donc "féminine"? Des femmes à lamusculature développée donc "masculine"? Des hermaphrodites? Des androgynes?
Soit fille ou garçon et conforme toi aux normes. Point barre. C'est encore comme ça que ça se passe.
Vous avez sans doute entendu parler de cette jeune athlète Caster Semenya, soupçonnée de ne pas être une femme.
Plusieurs cas de figures:
-soit elle s'est dopée aux hormones et dans ce cas c'est une "banale" affaire de dopage qui doit être dénoncée.
-soit c'est vraiment un jeune homme et un tricheur.
-soit c'est vraiment une jeune femme qui a le malheur de ne pas avoir une allure aussi féminine que le désire notre belle société.
-soit elle est hermaphrodite.
Quoi qu'il en soit, de quel droit nous livrer avec autant d'impudeur l'intimité de cette jeune personne? Que fait-on du respect de la dignité et de la vie privée? Comment peut-on livrer en pâture des informations aussi personnelles et délicates? Quel est l'intérêt si ce n'est d'humilier volontairement une personne au physique hors norme?
Et curieusement, c'est toujours les femmes qui s'y collent. Ou presque.
Premièrement, nous apprend la journaliste, depuis la première application systématique des tests de féminité en 1966, plus récemment appelés «contrôle de genre», des milliers d’athlètes femmes ont dû s’y soumettre sans que cela n’ait jamais été appliqué aux hommes. La procédure est acceptée par les sportives de haut niveau qui voient là un moyen de se protéger contre d’éventuels tricheurs, des hommes qui tenteraient de concourir parmi les femmes, explique Catherine Louveau, sociologue (Université Paris XI), spécialiste des relations entre sport et genre. Cependant aucun tricheur de ce type n’a jamais été révélé par ces tests, qui ont en revanche bouleversé la vie de certaines athlètes femmes.
à lire ici
Que se passe-t-il alors pour celles et ceux qui ne correspondent physiquement et/ou biologiquement pas aux normes établis? Des hommes à l'allure fine donc "féminine"? Des femmes à lamusculature développée donc "masculine"? Des hermaphrodites? Des androgynes?
Soit fille ou garçon et conforme toi aux normes. Point barre. C'est encore comme ça que ça se passe.
Vous avez sans doute entendu parler de cette jeune athlète Caster Semenya, soupçonnée de ne pas être une femme.
Plusieurs cas de figures:
-soit elle s'est dopée aux hormones et dans ce cas c'est une "banale" affaire de dopage qui doit être dénoncée.
-soit c'est vraiment un jeune homme et un tricheur.
-soit c'est vraiment une jeune femme qui a le malheur de ne pas avoir une allure aussi féminine que le désire notre belle société.
-soit elle est hermaphrodite.
Quoi qu'il en soit, de quel droit nous livrer avec autant d'impudeur l'intimité de cette jeune personne? Que fait-on du respect de la dignité et de la vie privée? Comment peut-on livrer en pâture des informations aussi personnelles et délicates? Quel est l'intérêt si ce n'est d'humilier volontairement une personne au physique hors norme?
Et curieusement, c'est toujours les femmes qui s'y collent. Ou presque.
Premièrement, nous apprend la journaliste, depuis la première application systématique des tests de féminité en 1966, plus récemment appelés «contrôle de genre», des milliers d’athlètes femmes ont dû s’y soumettre sans que cela n’ait jamais été appliqué aux hommes. La procédure est acceptée par les sportives de haut niveau qui voient là un moyen de se protéger contre d’éventuels tricheurs, des hommes qui tenteraient de concourir parmi les femmes, explique Catherine Louveau, sociologue (Université Paris XI), spécialiste des relations entre sport et genre. Cependant aucun tricheur de ce type n’a jamais été révélé par ces tests, qui ont en revanche bouleversé la vie de certaines athlètes femmes.
à lire ici
jeudi 20 août 2009
En attendant le départ
Je vais partir dans quelques mois. Je vais requitter la France pour, j'espère, ne jamais y revenir. En attendant le départ qui aura lieu dans quelques mois (ou semaines pour rester optimiste) j'ai fait une petite liste des choses qui vont me manquer. Ben oui, j'ai beau ne pas aimer le pays qui m'a vu naître, il y a malgré tout quelques trucs qui me feront défaut.
Alors en vrac:
-Mon docteur généraliste, même si ce n'est pas une chose mais quelqu'un . Le seul à m'avoir reçue en consultation alors que je n'avais pas de carte Vitale. Rapellez vous mes mésaventures à mon retour avec la Sécu: mon dossier était parti au service de l'immigration. Si c'est pas scandaleux d'accueillir une de ses citoyennes de retour d'études à l'étranger en lui demandant une autorisation d'entrée de territoire et en la fourguant à l'immigration.! Quant au serment d'Hypocrate des médecins! Laissez moi rire (jaune). Aucun/aucune ne m'a reçue alors qu'els savaient très bien qu'un refus me menait tout droit aux urgences.
Mon généraliste va vraiment me manquer. Et pourtant, si on y regarde bien, il ne fait rien de plus que son travail: soigner les gens qui en ont besoin.
-Mon cours de self défense. Grâce à mon prof et aux autres élèves. Bonne ambiance, bon niveau de cours très opérationnel et prof génialissime. Je ne sais vraiment pas si je vais pouvoir trouver l'équivalent ailleurs. En toute franchise.
-La bouffe française: saucisson, reblochon, Mont d'Or, cassoulet, camembert bien puant, flan à la vanille, éclair au chocolat.
Bien que dans beaucoup de pays ces produits soient disponibles. Juste un tout petit peu plus chers que les produits locaux mais accessibles malgré tout. Donc ça ne sera finalement pas vraiment un manque.
-Le système des bibliothèques parisiennes. Alors là je suis bluffée. Tous les ouvrages possibles et imaginables pour 0€ en prêt renouvelables 2 fois, un code internet simple et qui fonctionne pour gérer les ouvrages empruntés, jusqu'à 20 documents écrits en prêt. Bref j'adore! J'avais pas ça en province ni même au Danemark où le prêt de livre relève limite de l'exploit. Ben oui: l'exception à la règle dans les 2 pays: en France où rien ne marche c'est l'exception qui fonctionne à merveille, au Danemark où tout roule où c'est le seul truc qui laisse vraiment à désirer.
-Habiter à 10 minutes chrono à pied du Palais Garnier et donc du plus beau monument du monde et du Ballet de l'Opéra de Paris. Un rêve de petite fille qui s'est réalisé. Sans doute est-il temps d'en réaliser un autre.
-Mes ami-e-s. Els non plus ne sont pas des choses mais ce sont els qui me manqueront le plus. Bien que j'espère leur rendre visite et les accueillir chez moi autant que faire ce peut. Sachez, même si vous le savez déjà, ami-e-s, que vous serez les bienvenu-es partout où je serai et que je souhaite vous y voir souvent.
A part ça ben, c'est tout.
Alors en vrac:
-Mon docteur généraliste, même si ce n'est pas une chose mais quelqu'un . Le seul à m'avoir reçue en consultation alors que je n'avais pas de carte Vitale. Rapellez vous mes mésaventures à mon retour avec la Sécu: mon dossier était parti au service de l'immigration. Si c'est pas scandaleux d'accueillir une de ses citoyennes de retour d'études à l'étranger en lui demandant une autorisation d'entrée de territoire et en la fourguant à l'immigration.! Quant au serment d'Hypocrate des médecins! Laissez moi rire (jaune). Aucun/aucune ne m'a reçue alors qu'els savaient très bien qu'un refus me menait tout droit aux urgences.
Mon généraliste va vraiment me manquer. Et pourtant, si on y regarde bien, il ne fait rien de plus que son travail: soigner les gens qui en ont besoin.
-Mon cours de self défense. Grâce à mon prof et aux autres élèves. Bonne ambiance, bon niveau de cours très opérationnel et prof génialissime. Je ne sais vraiment pas si je vais pouvoir trouver l'équivalent ailleurs. En toute franchise.
-La bouffe française: saucisson, reblochon, Mont d'Or, cassoulet, camembert bien puant, flan à la vanille, éclair au chocolat.
Bien que dans beaucoup de pays ces produits soient disponibles. Juste un tout petit peu plus chers que les produits locaux mais accessibles malgré tout. Donc ça ne sera finalement pas vraiment un manque.
-Le système des bibliothèques parisiennes. Alors là je suis bluffée. Tous les ouvrages possibles et imaginables pour 0€ en prêt renouvelables 2 fois, un code internet simple et qui fonctionne pour gérer les ouvrages empruntés, jusqu'à 20 documents écrits en prêt. Bref j'adore! J'avais pas ça en province ni même au Danemark où le prêt de livre relève limite de l'exploit. Ben oui: l'exception à la règle dans les 2 pays: en France où rien ne marche c'est l'exception qui fonctionne à merveille, au Danemark où tout roule où c'est le seul truc qui laisse vraiment à désirer.
-Habiter à 10 minutes chrono à pied du Palais Garnier et donc du plus beau monument du monde et du Ballet de l'Opéra de Paris. Un rêve de petite fille qui s'est réalisé. Sans doute est-il temps d'en réaliser un autre.
-Mes ami-e-s. Els non plus ne sont pas des choses mais ce sont els qui me manqueront le plus. Bien que j'espère leur rendre visite et les accueillir chez moi autant que faire ce peut. Sachez, même si vous le savez déjà, ami-e-s, que vous serez les bienvenu-es partout où je serai et que je souhaite vous y voir souvent.
A part ça ben, c'est tout.
lundi 17 août 2009
La danse c'est pour les filles!
Est-il utile de le répéter? J'aime la danse à la folie. C'est ma passion depuis toute petite. Elle m' a tant portée et aportée toutes ces années. Il n'y a pas de mot assez fort pour décrire cette passion.
Est-ce incompatible avec le féminisme?
Si j'ai commencé la danse à 4 ans, c'est bel et bien par préjugés sexistes. Dans le patelin où je suis née il n'y avait pas grand chose pour les enfants:
-le foot
-le judo
-la danse
Mes parents auraient pu me faire essayer un cours de chaque discipline afin de me laisser le choix. Mais non. Ce fût la danse ou rien puisque pour eux il n'y avait rien d'autre que la danse. Le foot et le judo c'est pour les garçons. C'est tout.
Il se trouve que ce jour-là, le jour où m'a mère a poussé la porte du cours de danse pour la 1ere fois, le hasard a très bien fait les choses. J'ai aimé dès le début. Si bien que je passais tout mon temps à danser. Sur le tapis du salon, dans la baignoire pendant le bain, au téléphone en étirant mes jambes sur ma chaise, devant le miroir de ma chambre...
Les stéréotypes ont la vie dure. La danse classique est certainement la danse qui inspire le plus de préjugés. En vrac:
-tutu rose
-chaussons roses
-petits noeuds dans les cheveux
-sport pour bourges qui pètent plus haut que leur cul
-manièrisme
-élitisme
-garçons à la danse= ridicule, mort de honte
-etc...
Pourtant la danse c'est loin d'être une histoire de tutu rose et de chaussons à rubans. Pourtant, la danse c'est aussi Noureev, Baryshnikov, Dupond = des hommes.
Je suis revenue de toutes ces remarques ridicules qui émanent de gens qui ne savent même pas ce qu'est la danse.
Si je me pose cette question c'est pour le stéréotype "c'est pour les filles'.
Il m'est arrivé de rencontrer des femmes se déclarant féministes mais qui pourtant n'agissent que par rapport à ce que dicte le patriarcat. Par exemple pour la danse, c'est traditionnellement pour les filles donc en tant que féministe je dois faire du catch. Pas de la danse. Moi je dis que si je veux faire du catch, je fais du catch. Si je veux faire de la danse je fais de la danse. Si je veux me maquiller je me maquille. Si je ne veux pas me maquiller je ne me maquille pas. Si je veux mettre un pantalon je le mets. Si je préfère une jupe je mets ma jupe. Peu importe que ce soit traditionnellement féminin ou pas. Ce qui compte c'est ce que j'aime et ce dont j'ai envie.
Ca me fait mal d'entendre certaines filles déclarer ne jamais mettre de jupe pour ne pas faire plaisir aux hommes qui les matent dans la rue. Je ne veux pas que les bitards me dictent comment je dois m'habiller et agir.
Je fais de la danse. Mais je fais aussi de la self defense parce que ça me plaît. Je ne vais pas me priver d'un plaisir pour cause de stéréotypes. Des envies, des passions, ça ne se décident pas par stéréotypes. Quels qu'ils soient.
Est-ce incompatible avec le féminisme?
Si j'ai commencé la danse à 4 ans, c'est bel et bien par préjugés sexistes. Dans le patelin où je suis née il n'y avait pas grand chose pour les enfants:
-le foot
-le judo
-la danse
Mes parents auraient pu me faire essayer un cours de chaque discipline afin de me laisser le choix. Mais non. Ce fût la danse ou rien puisque pour eux il n'y avait rien d'autre que la danse. Le foot et le judo c'est pour les garçons. C'est tout.
Il se trouve que ce jour-là, le jour où m'a mère a poussé la porte du cours de danse pour la 1ere fois, le hasard a très bien fait les choses. J'ai aimé dès le début. Si bien que je passais tout mon temps à danser. Sur le tapis du salon, dans la baignoire pendant le bain, au téléphone en étirant mes jambes sur ma chaise, devant le miroir de ma chambre...
Les stéréotypes ont la vie dure. La danse classique est certainement la danse qui inspire le plus de préjugés. En vrac:
-tutu rose
-chaussons roses
-petits noeuds dans les cheveux
-sport pour bourges qui pètent plus haut que leur cul
-manièrisme
-élitisme
-garçons à la danse= ridicule, mort de honte
-etc...
Pourtant la danse c'est loin d'être une histoire de tutu rose et de chaussons à rubans. Pourtant, la danse c'est aussi Noureev, Baryshnikov, Dupond = des hommes.
Je suis revenue de toutes ces remarques ridicules qui émanent de gens qui ne savent même pas ce qu'est la danse.
Si je me pose cette question c'est pour le stéréotype "c'est pour les filles'.
Il m'est arrivé de rencontrer des femmes se déclarant féministes mais qui pourtant n'agissent que par rapport à ce que dicte le patriarcat. Par exemple pour la danse, c'est traditionnellement pour les filles donc en tant que féministe je dois faire du catch. Pas de la danse. Moi je dis que si je veux faire du catch, je fais du catch. Si je veux faire de la danse je fais de la danse. Si je veux me maquiller je me maquille. Si je ne veux pas me maquiller je ne me maquille pas. Si je veux mettre un pantalon je le mets. Si je préfère une jupe je mets ma jupe. Peu importe que ce soit traditionnellement féminin ou pas. Ce qui compte c'est ce que j'aime et ce dont j'ai envie.
Ca me fait mal d'entendre certaines filles déclarer ne jamais mettre de jupe pour ne pas faire plaisir aux hommes qui les matent dans la rue. Je ne veux pas que les bitards me dictent comment je dois m'habiller et agir.
Je fais de la danse. Mais je fais aussi de la self defense parce que ça me plaît. Je ne vais pas me priver d'un plaisir pour cause de stéréotypes. Des envies, des passions, ça ne se décident pas par stéréotypes. Quels qu'ils soient.
3
3, c'est le nombre de femmes proposées à des postes de ministres en Iran.
En France on en a 4. Quel progrés!
Je ne reviendrai pas sur les élections iraniennes ni sur le fait que ces femmes sont certainement un alibi comme nous en voyons tant partout, Occident comme Orient. Les "Regardez! vous voyez bien qu'il ya des femmes!" pour faire bonne figure, y a basta.
N'empêche, ça fait quand même plaisir de voir des femmes nommées. c'est encore beaucoup trop rare.
http://www.lesquotidiennes.com/femmes/futures-misnistres-iraniennes.html
En France on en a 4. Quel progrés!
Je ne reviendrai pas sur les élections iraniennes ni sur le fait que ces femmes sont certainement un alibi comme nous en voyons tant partout, Occident comme Orient. Les "Regardez! vous voyez bien qu'il ya des femmes!" pour faire bonne figure, y a basta.
N'empêche, ça fait quand même plaisir de voir des femmes nommées. c'est encore beaucoup trop rare.
http://www.lesquotidiennes.com/femmes/futures-misnistres-iraniennes.html
jeudi 13 août 2009
Eté = vacances?
Nous arrivons à la mi-août et je n'ai pas encore parlé de vacances. Peut-être parce que cela fait longtemps que pour moi, été ne rime pas forcément avec vacances.
Déjà l'été il fait chaud. Enfin en principe. Et moi, la chaleur, je n'aime pas. Allez me trimballer par des 35 et plus, non merci. Et si on ajoute à cela la horde de personnes qui jouent aussi aux touristes comme moi c'est le ponpon. Je n'aime pas les plages bondées, les queues interminables pour entrer aux musées, les prix qui flambent dans les restau à touristes pour ne citer que ça.
Les mois que je préfère pour voyager sont avril, mai et septembre. Les jours y sont longs, souvent pas trop froids mais pas caniculaires non plus, c'est moins cher et moins peuplé en touristes. Pas que je n'aime pas les touristes puisque j'en suis une moi même mais que trop ben c'est trop et que quand je voyage j'aime bien voir comment fonctionne le coin que je visite et pas uniquement les flashs des appareils photos des touristes.
Déjà l'été il fait chaud. Enfin en principe. Et moi, la chaleur, je n'aime pas. Allez me trimballer par des 35 et plus, non merci. Et si on ajoute à cela la horde de personnes qui jouent aussi aux touristes comme moi c'est le ponpon. Je n'aime pas les plages bondées, les queues interminables pour entrer aux musées, les prix qui flambent dans les restau à touristes pour ne citer que ça.
Les mois que je préfère pour voyager sont avril, mai et septembre. Les jours y sont longs, souvent pas trop froids mais pas caniculaires non plus, c'est moins cher et moins peuplé en touristes. Pas que je n'aime pas les touristes puisque j'en suis une moi même mais que trop ben c'est trop et que quand je voyage j'aime bien voir comment fonctionne le coin que je visite et pas uniquement les flashs des appareils photos des touristes.
mercredi 12 août 2009
Mais que le hasard fait bien les choses!
Pour Nieme fois, j'ai appelé l'hôpital afin de savoir ce qu'il arrive à cette fameuse lampe de phytothérapie. Vous savez, celle qui va m'aider à dormir, que j'aurai du tester au mois de mai mais qui était en panne. Miracle au bout du fil: quelqu'une décroche pour la 1ere fois depuis le mois de juin que j'essaie.
Et quelle chance! Elle allait justement m'appeler, là maintenant tout de suite. D'ailleurs, elle affirme avoir appelé hier mais avoir eu ma messagerie. Sauf que hier mon portable était allumé et que je n'ai eu ni message ni appel en absence. Bizarre, non?
Alors ça y'est la lampe est réparée sauf que je n'ai plus la possiblité de suivre le traitement. Ce la impliquerait que je passe 2 heures chaque matin au lever exposée sous la lampe et ce n'est pas du tout compatible avec mes horaires. Il faut être en congé pour ça. Et pour 3 semaines.
En plus la dame au téléphone n'était pas très chaude pour me filer la lampe. Le beau soleil d'été parisien devrait suffire à me charger en phytothérapie. Le pire c'est que je crois qu'elle était sérieuse. Conclusion: si ça ne va pas mieux à l'automne, on verra à me mettre ce traitement en place.
Conclusion: l'image de l'hôpital français en ressort encore enlaidie et j'encense encore plus mon généraliste qui lui, au moins, agit au lieu de blablater des heures. De tout ce qui va me manquer de France quand je la quitterai, je crois bien que ce sera lui.
Et quelle chance! Elle allait justement m'appeler, là maintenant tout de suite. D'ailleurs, elle affirme avoir appelé hier mais avoir eu ma messagerie. Sauf que hier mon portable était allumé et que je n'ai eu ni message ni appel en absence. Bizarre, non?
Alors ça y'est la lampe est réparée sauf que je n'ai plus la possiblité de suivre le traitement. Ce la impliquerait que je passe 2 heures chaque matin au lever exposée sous la lampe et ce n'est pas du tout compatible avec mes horaires. Il faut être en congé pour ça. Et pour 3 semaines.
En plus la dame au téléphone n'était pas très chaude pour me filer la lampe. Le beau soleil d'été parisien devrait suffire à me charger en phytothérapie. Le pire c'est que je crois qu'elle était sérieuse. Conclusion: si ça ne va pas mieux à l'automne, on verra à me mettre ce traitement en place.
Conclusion: l'image de l'hôpital français en ressort encore enlaidie et j'encense encore plus mon généraliste qui lui, au moins, agit au lieu de blablater des heures. De tout ce qui va me manquer de France quand je la quitterai, je crois bien que ce sera lui.
vendredi 7 août 2009
Osez le féminisme
Voici un nouveau journal en ligne entièrement consacré au féminisme. De quoi changer de ce qu'on trouve à profusion dans les kiosques.
Longue vie à ce nouveau média!
Osez le féminisme
Longue vie à ce nouveau média!
Osez le féminisme
UP (and down)
Attirée par les critiques positives, la signature Pixar et les demandes répétées de Skat pour aller au ciné ensemble, je suis allée voir La-Haut avec beaucoup d'enthousiasme et conquise d'avance.
Sauf que ce qui est définit par avance donne parfois lieu à des surprises.
Le film commençait vraiment très bien: belle histoire, beau graphisme, bon déroulement de l'action. Rien à dire. Sauf que, très vite, je n'ai plus reconnu le film. J'ai eu l'impression que 2 films de genre different ont été mélangés. Il y a quelque chose qui ne collait pas. Pour celles et ceux qui ont vu le film je parle de l'arrivée des chiens parlant. Ca m'a parut complètement à coté de la plaque par rapport à l'amorce du film.
Et puis j'ai fini par trouvé les personnages agaçant. Russell parle vraiment pour ne rien dire et agit plus par inconscience que par courage. Quant à Monsieur Frederiksen, je ne le trouve pas crédible, même si c'est un dessin animé donc une fiction.
J'ai été déçue. Ca n'est pas le meilleur Pixar que j'ai vu, loin de là! A coté de Wall-E ou Némo, c'est bien léger. C'est d'ailleurs peut-être parce que c'est léger que ça part tout là-haut.
mercredi 5 août 2009
acupuncture: début de résultat
Est-ce que l'acupuncture est la solution à mes problèmes d'insomnies? Peut-être bien. Mais reste à savoir à quelles conditions.
Les 2 premières séances ont été très bénéfiques: j'ai dormi la nuit et même le jour mais je sentais que mon sommeil me reposait vraiment, comme si je rattrappais le retard de toutes ces années sans dormir.
La 3eme séance en revanche ne fût pas concluante. J'en ai parlé à mon docteur qui a simplement changé les points de piquage et ça a l'air de fonctionner.
Le problème avec l'acupuncture c'est que les effets disparaissent au bout d'un temps indéterminé. Certaines personnes ressentent les effets pendant des mois et n'ont besoin que de quelques piqûres de rappel de temps en temps tandis que chez d'autres, les effets s'estompent au bout de quelques jours et doivent donc faire 1 séance chaque semaine. Pas toujours gérable.
J'ai déjà eu 4 séances, de quoi lancer la machien. reste à voir combien de temps cela me fera effet.
Croisez les doigts pour moi!
4 août : abolition des privilèges
Et ça continue dans l'euphorie du 14 juillet 1789 . Voilà qu'est passé le 4 août avec l'abolition des privilèges.
Mais bien sûr!
M'est avis qu'on en a abolit certains pour en remettre d'autres. Sans doute faudrait-il exiger de dire en cours d'histoire que ce cher Napoleon Bonaparte, arrivé après cette fameuse Révolution et abolition des privilèges n'a rien trouvé de mieux que de relégaliser la Traite des Noirs et qu'il a assujetti les femmes à l'autorité masculine (père ou mari) pour en faire des mineures à vie. Abolition des privilèges oui. Mais toujours pour les mêmes: les hommes blancs et riches.
Et aujourd'hui, il y'a encore du boulot...
Mais bien sûr!
M'est avis qu'on en a abolit certains pour en remettre d'autres. Sans doute faudrait-il exiger de dire en cours d'histoire que ce cher Napoleon Bonaparte, arrivé après cette fameuse Révolution et abolition des privilèges n'a rien trouvé de mieux que de relégaliser la Traite des Noirs et qu'il a assujetti les femmes à l'autorité masculine (père ou mari) pour en faire des mineures à vie. Abolition des privilèges oui. Mais toujours pour les mêmes: les hommes blancs et riches.
Et aujourd'hui, il y'a encore du boulot...
mardi 4 août 2009
Pâtes aux pistaches
C'est une recette ultra facile que j'adore!
Pour chaque personne il faut:
-des spaghettis pour 1 personne
-60gr de mozarella
-1 c à soupe d'huile d'olive
-6 tranches de tomates séchées
-2 c à soupe de pistaches broyées (ou plus si vous êtes gourmande comme moi)
Faites cuire les pâtes dans de l'eau salée.
Egouttez-les et versez l'huile d'olive dessus. Mélangez.
Disposez la mozarella coupée en tranches ainsi que les tomates séchées.
Saupoudrez avec les pistaches broyées.
Ca y'est c'est prêt! Y'a plus qu'à se régaler!
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