Voici un communiqué qui a failli me faire tomber de ma chaise: Le Sénat fait barrage à l'égalité entre les hommes et les femmes
A lire ABSOLUMENT!!!
Bref résumé:
Alors que l’Assemblée nationale a adopté le 27 janvier dernier un amendement au projet de loi organique relatif à l’application des articles 34-1, 39 et 44 de la Constitution prévoyant que le dépôt d'un projet de loi soit devait être accompagné d'une étude d'impact évaluant les conséquences en termes d’égalité entre les femmes et les hommes, le Sénat a refusé le 18 février d’adopter cette disposition.
samedi 28 février 2009
vendredi 27 février 2009
Connaissez-vous les justicières roses?
Comme mon précédent billet parle de l'Inde ça me rappelle que je n'ai pas encore parlé du Gulabi Gang. Ce groupe se compose de femmes issues des basses castes et se bat contre les injustices en tous genres. De véritables "Zorrottes" indiennes.
A lire ICI
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Slumdog millionnaire
Faire jouer un intouchable à "Qui veut gagner des millions" et l'amener jusqu'à la dernière question est sans aucun doute une excellente idée de scénario. Je voulais absolument voir comment ce film était réalisé. J'ai été un peu freinée dans mon enthousiasme à aller le voir pour plusieurs raisons:
- sa nomination aux Oscars (pas que je sois contre les Oscars, il y a d'excellents films à Oscars mais en général ces films font très "made in Hollywood" et j'avais envie de voir un film intimiste).
- la plainte déposée par un bidonville de Mumbai contre ce film. En effet, les critiques dithyrambiques sur ce film n'émanaient QUE de la part de l'Occident.
Et bien au final je me range du coté du bidonville.
Ce film est clairement occidental dans la mesure où il montre la vie d'un petit mendiant d'un point de vue ouestisant.
Je ne remets pas du tout en cause le fait que le réalisateur nous jette la misère la plus crue devant les yeux. Au contraire. C'est même l'un des points positifs du film. La misère est en effet omniprésente en Inde et oui, des orphelin-es sont mutilé-es pour augmenter la pitié des touristes et les gains de mendicités des réseaux qui les exploitent, et oui, des enfants sont contraint-es à la prostitution, et oui, certains policiers sont corrompus et oui, bien sûr qu'il faut montrer tout ça pour mieux le dénoncer.
Mais pourquoi avoir montré mutilations et prostitution mais pas un mot sur les 60 à 80 millions de femmes manquantes en Inde à cause des infanticides et des avortements sélectifs? Encore une fois, les femmes sont les grandes oubliées. Faut-il donc s'étonner qu'elles disparaissent physiquement?
Et pourquoi, face à ces barbaries, ne pas avoir du tout montré tous ces gens, ces indiens et ces indiennes qui luttent chaque jour afin d'améliorer la condition de vie des plus pauvres? Pourquoi ne rien dire sur le gouvernement qui a mis en place plusieurs mesures afin de lutter contre l'absentéisme à l'école, contre le travail des enfants, les abandons des petites filles?
L'Inde c'est 1 milliard d'habitants, 28 états, 18 langues oficielles, plus de 1600 dialectes et seulement 60 ans d'indépendance. Alors les anciens colonisateurs qui viennent donner des leçons, ils feraient mieux de voir si tout est si parfait chez eux. J'ai particulièrement tiltée sur une scène où Jamal fait visiter le Taj Mahal à des touristes américains. Pendant la visite, la voiture des touristes est pillée et Jamal de dire "Vous vouliez voir la véritable Inde, la voici" et les américains de sortir un billet de 100$ "Voilà la vraie Amérique". Du fric. Chouette! La scène n'a pas eu l'effet escompté sur moi. C'est des amerloques, moi, dont j'ai pitié. Combien d'américain-es vivent en dessous du seuil de pauvreté et sans couverture sociale?
A coté de ça, de très bons points positifs comme le déroulement de l'histoire en flashback. La façon dont Jamal répond aux questions: il ne triche pas. Il connaît les réponses. J'y ai vu une vraie remise en cause du système purement scolaire. Jamal, de par ses expériences, a acquis une solide culture générale. Sans remettre en cause la nécéssité de l'instruction.
Et puis Jamal ne joue pas pour l'argent. Il se fiche pas mal de tout perdre et ça le rend extrêmement attachant.
Mais de là à rafler 8 oscars...
jeudi 26 février 2009
Est-ce qu'on en demande pas un peu trop aux enfants?
Lorsque j'étais au Danemark, je donnais des cours de français. Parmis mes élèves, quelques enfants. L'un d'entre eux, en plus de l'école, faisait partie des scouts, jouait de la flûte et au badmington et prenait des cours de français. Ces cours de français, je les lui donnais le dimanche car il n'avait pas de temps libre les autres jours de la semaine. Il avait 10 ans.
Lorsque je suis retournée dans une de mes anciennes écoles de danse il y a quelques mois, ma prof m'a confié ne plus pouvoir faire du bon travail avec ses élèves. Nombreuses sont celles qui cumulent les activités extra-scolaires et de me donner l'exemple d'une petite fille qui venait au cours de danse après sa leçon d'équitation et qui n'avait pas le temps de se changer après la danse car elle avait solfège puis pratique instrumentale à l'autre bout de la ville quelques minutes après la fin du cours. Ma prof constatait le manque d'énergie des enfants et surtout leur manque de concentration. Il lui faut faire répéter 2 fois plus le spectacle de fin d'année que ce qu'elle avait l'habitude de faire.
Je ne dis pas qu'un-e enfant motivé-e ne peux pas suivre un entraînemant intensif. Pour preuve celles et ceux qui suivent avec succès un cursus sport-étude ou le conservatoire. Toutefois, il s'agit de systèmes adaptés à l'activité de l'enfant. Les cours sont souvent à horaires aménagés, les enfants sont suivi-es médicalement.
En revanche, cumuler plusieurs activités ne permet pas de s'investir totalement dans un domaine et donc de faire une pratique "à la sauvette" et superficielle.
Si la danse et la musique ou le chant se combinent parfaitement bien, d'autres activités sont aux antipodes les unes des autres. Alors je ne suis pas spécialiste pédiatrique mais je me pose des questions sur le bien-fondé de cette multiplication des loisirs pour nos bambins.
Lorsque je suis retournée dans une de mes anciennes écoles de danse il y a quelques mois, ma prof m'a confié ne plus pouvoir faire du bon travail avec ses élèves. Nombreuses sont celles qui cumulent les activités extra-scolaires et de me donner l'exemple d'une petite fille qui venait au cours de danse après sa leçon d'équitation et qui n'avait pas le temps de se changer après la danse car elle avait solfège puis pratique instrumentale à l'autre bout de la ville quelques minutes après la fin du cours. Ma prof constatait le manque d'énergie des enfants et surtout leur manque de concentration. Il lui faut faire répéter 2 fois plus le spectacle de fin d'année que ce qu'elle avait l'habitude de faire.
Je ne dis pas qu'un-e enfant motivé-e ne peux pas suivre un entraînemant intensif. Pour preuve celles et ceux qui suivent avec succès un cursus sport-étude ou le conservatoire. Toutefois, il s'agit de systèmes adaptés à l'activité de l'enfant. Les cours sont souvent à horaires aménagés, les enfants sont suivi-es médicalement.
En revanche, cumuler plusieurs activités ne permet pas de s'investir totalement dans un domaine et donc de faire une pratique "à la sauvette" et superficielle.
Si la danse et la musique ou le chant se combinent parfaitement bien, d'autres activités sont aux antipodes les unes des autres. Alors je ne suis pas spécialiste pédiatrique mais je me pose des questions sur le bien-fondé de cette multiplication des loisirs pour nos bambins.
Tics et tocs: le tag
Shane m'a tagguée.
Mentionne 6 choses, habitudes ou tics sans importance sur toi-même dans les rubriques suivantes(après avoir linké la personne qui nous a tagué et en taguer 6 à notre tour...)
J'avoue tout
J'ai mes périodes "aliments fétiches". Dernière addiction en date: l'hummous. Je ne peux pas faire un repas sans vider la moitié d'un pot d'hummous.
Avant l'hummous c'était les pistaches et avant les pistaches c'était le chocolat.
Body Art
J'ai des boucles d'oreilles qui datent de mes 7 ans, un piercing au nez que j'ai fait en Inde et 2 tatouages en hommage à la danse.
Je me la pète
Je ne porte jamais 2 bijoux qui n'iraient pas ensemble selon mes critères. Par exemple des boucles d'oreilles en or et un collier en argent. Ou un bracelet avec des pierres (qui a dit du verre???) rouge et un collier vert.
Je me lâche
Je ne range jamais rien. Si jamais je range quelque chose je suis sûre de le perdre. Par contre si ce n'est pas rangé, aucun souci pour le retrouver. C'est mon petit bazar organisé.
Petit détail
Je n'achète JAMAIS de chocolat à moins de 70% de cacao. Je suis une vraie amatrice gastronomique moi, Messieurs-Mesdames!
Confidence
Je ne peux pas sortir de chez moi sans mascara. Je ne me maquille pas tous les jours le teint et le reste mais la mascara, il me le faut. Sinon j'ai l'impression d'être à poil. Je sais c'est idiot mais chacun-e ses lubies, hein!
Il ne reste plus qu'à tagguer 6 personnes. And the winner are (et si ça vous tente de participer):
ennA
Sounie
Ann
Fofita
Head'
FramboiseViolette
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J'avoue tout
J'ai mes périodes "aliments fétiches". Dernière addiction en date: l'hummous. Je ne peux pas faire un repas sans vider la moitié d'un pot d'hummous.
Avant l'hummous c'était les pistaches et avant les pistaches c'était le chocolat.
Body Art
J'ai des boucles d'oreilles qui datent de mes 7 ans, un piercing au nez que j'ai fait en Inde et 2 tatouages en hommage à la danse.
Je me la pète
Je ne porte jamais 2 bijoux qui n'iraient pas ensemble selon mes critères. Par exemple des boucles d'oreilles en or et un collier en argent. Ou un bracelet avec des pierres (qui a dit du verre???) rouge et un collier vert.
Je me lâche
Je ne range jamais rien. Si jamais je range quelque chose je suis sûre de le perdre. Par contre si ce n'est pas rangé, aucun souci pour le retrouver. C'est mon petit bazar organisé.
Petit détail
Je n'achète JAMAIS de chocolat à moins de 70% de cacao. Je suis une vraie amatrice gastronomique moi, Messieurs-Mesdames!
Confidence
Je ne peux pas sortir de chez moi sans mascara. Je ne me maquille pas tous les jours le teint et le reste mais la mascara, il me le faut. Sinon j'ai l'impression d'être à poil. Je sais c'est idiot mais chacun-e ses lubies, hein!
Il ne reste plus qu'à tagguer 6 personnes. And the winner are (et si ça vous tente de participer):
ennA
Sounie
Ann
Fofita
Head'
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mercredi 25 février 2009
Mary Wollstonecraft: Défense des droits de la femme
Née en 1759 d'un père tyrannique et violent et d'une mère soumise qui lui privilégiait son fils, Mary comprend très tôt la servitude dans laquelle sont enfermées les femmes et apprend à combattre la tyrannie.
Grâce à quelques relations, elle recevra tout de même une éducation. Elle créera une école et rédigera ses réflexions sur la condition féminine.
Elle fût sans doute la première à comparer le sort des femmes à celui d'une classe sociale dominée. Elle revendique une société où la femme soit l'égale de l'homme mais surtout une société fondée sur la reconnaissance et le respect des droits de chacun.
Cet ouvrage se lit vraiment très facilement et nous éclaire sur la vie des femmes en Angleterre au 18eme siècle. Et ailleurs.
Un texte de référence.
Et pour la petite histoire, Mary mourra en laissant un tout petit bébé. Une petite Mary qui suivra les préceptes d'émancipation de sa mère qu'elle n'a jamais connu en devenant une écrivaine connue et reconnue dans le monde entier: Mary Shelley, auteure de Frankenstein.
mardi 24 février 2009
Chut! On va quand même pas porter plainte pour ça
2 garçons de 12 ans ont violé une de leur camarade dans le Nord. Cela s'est passé au collège. La jeune fille a alerté la direction qui n'a pas jugé bon de prévenir la police. C'est la mère de l'adolescente qui a porté plainte.
Dans tout ça une chose très positive: la mère a cru sa fille et se place de toute évidence de son coté. C'est malheureusement assez rare pour être souligné.
A part ça, quoi de neuf sous le soleil? Rien. Toujours le même silence, le même déni du crime de viol. Beau message de la part de l'école. Sans compter que, à 12 ans, les violeurs vont probablement se retrouver à suivre la même thérapie psychologique que leur victime.
http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2009/02/24/01016-20090224ARTFIG00570-deux-garcons-soupconnes-de-viols-dans-leur-college-.php
Dans tout ça une chose très positive: la mère a cru sa fille et se place de toute évidence de son coté. C'est malheureusement assez rare pour être souligné.
A part ça, quoi de neuf sous le soleil? Rien. Toujours le même silence, le même déni du crime de viol. Beau message de la part de l'école. Sans compter que, à 12 ans, les violeurs vont probablement se retrouver à suivre la même thérapie psychologique que leur victime.
http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2009/02/24/01016-20090224ARTFIG00570-deux-garcons-soupconnes-de-viols-dans-leur-college-.php
Soutien à Maryse L
A lire absolument
Pas envie d'en rajouter, c'est révoltant de trop. Sauf peut-être un mot sur le CFCV dont je voudrais à titre personnel saluer le travail.
Pas envie d'en rajouter, c'est révoltant de trop. Sauf peut-être un mot sur le CFCV dont je voudrais à titre personnel saluer le travail.
lundi 23 février 2009
MORSE
Oskar, jeune adolescent solitaire et souffre-douleur de ses "camarades" scolaires se lie d'amitié avec la fille du nouveau voisin, Eli. Elle aussi est seule et elle ne sort que la nuit, en T-shirt malgré le froid hivernal.
Au même moment, une série de meurtres sanguinaires sévit dans la petite ville.
Enfin une histoire de vampire sans sexisme, sans histoire de cul mais avec une belle histoire d'amitié et d'amour. Et comme par hasard c'est un film...suédois (c'est vrai que la Suède est un Etat mormon question sexe...).
Qu'est-ce que ça fait du bien!
En plus on est bien loin des histoires à dormir debout. La réalité transpire dans ce film et le rend encore plus prenant.
Pas étonnant que ce film ait été primé à plusieurs reprise dont le Grand Prix du Festival de Gerardmer.
jeudi 19 février 2009
Paroles de femmes
J'ai lu ce livre de Jean-Pierre Guéno d'une traite il y a déjà quelques temps. Presque tous les passages sont forts car tous retracent une histoire de femme vécue. Celles qui m'ont le plus marquées sont celles pour la lutte pour le droit à l'avortement, le droit à l'indépendance, le droit de vivre pour soi. Mais il y a un passage qui m'a touché encore plus que les autres. Il s'agit de la lettre d'une jeune femme violée à sa mère. En voici un extrait:
"Je t'en veux d'avoir fait de moi une femme, un pantin, une femme, un rien...Je t'en veux parce que Luc (le frère ainé) , il a tout son corps et ses cours de judo pour se défendre. Il a d'être un homme et de parler fort et de décider...
...Je t'en veux de t'être réjouie le jour de ma naissance en pensant: c'est une fille, on va lui nouer des rubans aux cheveux, à l'enfance, à l'âme et l'habiller de vanille pour sa douceur. Ma condition vanillée, je l'ai payée aller-retour et sans sommation. Il ne fallait pas me laisser vivre, il fallait y penser que fabriquer une gamine c'est injuste et que ce monde là il les traverse trop violent et trop précis."
Ces mots là ont raisonné en moi un long moment. Je n'ai pas de frère mais j'ai bien vu avec les petits camarades de classe la différence entre eux, les mâles et moi la femelle.
Et oui, j'en veux à mes parents de m'avoir eue sans réfléchir à ce qu'est ou ce que peut être la vie. A m'avoir eue sans s'être demandés si ils étaient prêts à affronter les réalités de la vie avec moi. Et c'est ça qui me révolte quand je vois des couples qui attendent un enfant. Si peu ont pensé aux accidents, aux maladies, aux agressions. Quand ça arrive, toujours la même réponse "Mais c'est trop dur. On n'était pas préparé à ça".
Sauf que nous, on ne peux pas dire "c'est trop dur pour faire face, je pars". Non. Le mal est là. On ne peut pas y échapper et nous sommes condamné-es à l'affronter seul-es alors que nous n'avons jamais rien demandé à personne. Ma boulimie, ma dépression c'est seule que je les ai affrontées. Mes insomnies, mes angoisses présentes c'est aussi seule que je leur fait face. Et Skat, qui me soutient comme jamais personne ne l'a fait, se prend souvent mes angoisses en pleine figure alors qu'il n'y ait pour rien dans tout ça.
Mais j'en veux aussi à la société. Parce que si ma famille n'a jamais réfléchi, la société m'a-t-elle soutenue?
Ce n'est pas ma famille qui est venue sussurer à mes "camarades" de classe garçons de venir me lancer des "salope, on va te ramoner la chatte" dès mon entrée en 6eme
Ce n'est pas ma famille qui contacet les chaînes télé pour leur suggérer de mettre plus de remarques sexistes dans leur programme
Ce n'est pas ma famille qui va coller des affiches avec des femmes-objet dans les abri-bus
Ce n'est pas ma famille qui a inventé toutes les blagues sur les blondes
Ce n'est pas ma famille qui est allé dire à mon violeur d'utiliser ce stéréotype de la blonde pour justifier ce qu'il me faisait
Ce n'est pas ma famille qui a légiféré sur la déqualification du crime de viol en délit d'attouchement
Ce n'est pas ma famille qui a décidé qu'à diplôme égal les femmes doivent gagner 20% de moins qu'un homme
Ce n'est pas ma famille qui a décidé d'une minute de silence à l'Assemblée Nationale en la mémoire d'un député batteur-assassin de femme
Ce n'est pas ma famille qui concocte tous les mailings au bureau où les blagues salaces machistes sont de mises
Ce n'est pas ma famille qui a fait passer la loi sur l'inscription de foetus à l'état civil
Ce n'est pas ma famille qui me regarde soi avec pitié soit avec reproche après connaissance de mon histoire
Non, c'est tout un ensemble qui fait de nous des moins que rien, des coupables de tous les maux possibles et imaginables, que ce soit dans la société, la famille, le travail, le domaine politique, la Justice. Tout est interdépendant et ce n'est pas parce qu'on aura une famille compréhensive et aimante que l'avortement ne sera plus menacé, que les crimes sexuels ne seront plus minimisés.
Tant que la société dans son ensemble fera de nous des filles à rubans roses, la violence machiste perdurera.
Et oui, fabriquer des gamines c'est injuste. C'est même sadique.
"Je t'en veux d'avoir fait de moi une femme, un pantin, une femme, un rien...Je t'en veux parce que Luc (le frère ainé) , il a tout son corps et ses cours de judo pour se défendre. Il a d'être un homme et de parler fort et de décider...
...Je t'en veux de t'être réjouie le jour de ma naissance en pensant: c'est une fille, on va lui nouer des rubans aux cheveux, à l'enfance, à l'âme et l'habiller de vanille pour sa douceur. Ma condition vanillée, je l'ai payée aller-retour et sans sommation. Il ne fallait pas me laisser vivre, il fallait y penser que fabriquer une gamine c'est injuste et que ce monde là il les traverse trop violent et trop précis."
Ces mots là ont raisonné en moi un long moment. Je n'ai pas de frère mais j'ai bien vu avec les petits camarades de classe la différence entre eux, les mâles et moi la femelle.
Et oui, j'en veux à mes parents de m'avoir eue sans réfléchir à ce qu'est ou ce que peut être la vie. A m'avoir eue sans s'être demandés si ils étaient prêts à affronter les réalités de la vie avec moi. Et c'est ça qui me révolte quand je vois des couples qui attendent un enfant. Si peu ont pensé aux accidents, aux maladies, aux agressions. Quand ça arrive, toujours la même réponse "Mais c'est trop dur. On n'était pas préparé à ça".
Sauf que nous, on ne peux pas dire "c'est trop dur pour faire face, je pars". Non. Le mal est là. On ne peut pas y échapper et nous sommes condamné-es à l'affronter seul-es alors que nous n'avons jamais rien demandé à personne. Ma boulimie, ma dépression c'est seule que je les ai affrontées. Mes insomnies, mes angoisses présentes c'est aussi seule que je leur fait face. Et Skat, qui me soutient comme jamais personne ne l'a fait, se prend souvent mes angoisses en pleine figure alors qu'il n'y ait pour rien dans tout ça.
Mais j'en veux aussi à la société. Parce que si ma famille n'a jamais réfléchi, la société m'a-t-elle soutenue?
Ce n'est pas ma famille qui est venue sussurer à mes "camarades" de classe garçons de venir me lancer des "salope, on va te ramoner la chatte" dès mon entrée en 6eme
Ce n'est pas ma famille qui contacet les chaînes télé pour leur suggérer de mettre plus de remarques sexistes dans leur programme
Ce n'est pas ma famille qui va coller des affiches avec des femmes-objet dans les abri-bus
Ce n'est pas ma famille qui a inventé toutes les blagues sur les blondes
Ce n'est pas ma famille qui est allé dire à mon violeur d'utiliser ce stéréotype de la blonde pour justifier ce qu'il me faisait
Ce n'est pas ma famille qui a légiféré sur la déqualification du crime de viol en délit d'attouchement
Ce n'est pas ma famille qui a décidé qu'à diplôme égal les femmes doivent gagner 20% de moins qu'un homme
Ce n'est pas ma famille qui a décidé d'une minute de silence à l'Assemblée Nationale en la mémoire d'un député batteur-assassin de femme
Ce n'est pas ma famille qui concocte tous les mailings au bureau où les blagues salaces machistes sont de mises
Ce n'est pas ma famille qui a fait passer la loi sur l'inscription de foetus à l'état civil
Ce n'est pas ma famille qui me regarde soi avec pitié soit avec reproche après connaissance de mon histoire
Non, c'est tout un ensemble qui fait de nous des moins que rien, des coupables de tous les maux possibles et imaginables, que ce soit dans la société, la famille, le travail, le domaine politique, la Justice. Tout est interdépendant et ce n'est pas parce qu'on aura une famille compréhensive et aimante que l'avortement ne sera plus menacé, que les crimes sexuels ne seront plus minimisés.
Tant que la société dans son ensemble fera de nous des filles à rubans roses, la violence machiste perdurera.
Et oui, fabriquer des gamines c'est injuste. C'est même sadique.
Libellés :
Feminisme/Anti-machisme,
livres,
violences et sexisme ordinaires
L'heure française
Comme on connaît ses saints, on les honnore. C'est pourquoi j'arrive systématiquement en retard partout depuis que je suis sur le territoire français.
Que ce soit la séance de cinéma, le spectacle au théâtre, le train du matin, la conférence du colloque, etc., rien n'est à l'heure.
J'arrive à comprendre certaines personnes qui, retenues par le boulot ou d'autres obligations, arrivent discrètement avec un peu de retard à certaines rencontres. Mais que des organisateur-trices ne soient pas prêt-es à l'heure qu'els ont els mêmes établie, je trouve ça incorrect. Et je n'accepte pas l'excuse "ohlala qu'est-ce que t'es parisienne à compter ton temps!" D'abord parce que je vois mal comment je pourrais être parisienne en ayant passé les 28 1eres années de ma vie hors de Paris. Ensuite parce que c'est me prendre pour une conne afin d'éviter de reconnaître leur manque d'organisation. Et puis je ne suis pas à disposition des gens. Moi aussi j'ai mon planning, mes horaires, mes obligations.
Alors oui, je rajoute toujours un bon quart d'heure à chaque horaire donné. C'est déjà assez agaçant alors quand 30 minutes après mon arrivée, rien n'est encore prêt pour commencer je me casse. Tout simplement.
mercredi 18 février 2009
mardi 17 février 2009
Les noces rebelles
Le scénario m'avait particulièrement attirée. Moi, l'anti-conformiste ne pouvait que m'intéresser à cette histoire de couple qui en a assez de prétendre être heureux parce que "c'est comme ça".
Mariés, 2 enfants, une belle maison. Tout pour être heureux! Tout le monde voit le bonheur de cette façon. Ben voyons!
J'adhère totalement à l'idée principale du film. Qui a décidé qu'on devait être heureux en suivant les règles établies arbitrairement par la société?
Sauf que, le film en lui-même m'a déçue.
J'ai été déçue du coté très cliché, limite simpliste à la soap opera de la réalisation qui fait qu'on bascule dans le mélo dès les 1eres minutes. Dommage.
lundi 16 février 2009
Cuistots machos
Voici l'email que je viens d'envoyer à M6
Bonsoir, J'étais devant M6 ce soir et regardais donc "le chef contre attaque". Je suis déjà fan de votre émission "Un dîner presque parfait" que je regarde tous les jours. Je pensais passer une bonne soirée devant "Le chef". Je viens de changer de chaîne car extrêmement choquée par la violence des propos d'un apprenti cuistot à propos de la recette de la mayonnaise :"c'est comme dans l'amour. D'abord on la fouette avant de la monter". Ne savez-vous pas qu'1 femme meurt tous les 2 jours en France sous les coups de son conjoint? Que 2 millions de femmes subissent des violences régulières toujours de la part de leur conjoint? Comment est-ce possible que ces propos n'aient pas été condamnés et censurés? Des femmes victimes, des enfants témoins de ces violences, des maris batteurs les ont entendus. C'est ignoble. Soyez certains que je vais signaler cette émission aux associations concernées. Une ex spectatrice.
J'espère que d'autres téléspectateur-trices auront réagi. En tout cas, nous, ça nous a miné la soirée.
Bonsoir, J'étais devant M6 ce soir et regardais donc "le chef contre attaque". Je suis déjà fan de votre émission "Un dîner presque parfait" que je regarde tous les jours. Je pensais passer une bonne soirée devant "Le chef". Je viens de changer de chaîne car extrêmement choquée par la violence des propos d'un apprenti cuistot à propos de la recette de la mayonnaise :"c'est comme dans l'amour. D'abord on la fouette avant de la monter". Ne savez-vous pas qu'1 femme meurt tous les 2 jours en France sous les coups de son conjoint? Que 2 millions de femmes subissent des violences régulières toujours de la part de leur conjoint? Comment est-ce possible que ces propos n'aient pas été condamnés et censurés? Des femmes victimes, des enfants témoins de ces violences, des maris batteurs les ont entendus. C'est ignoble. Soyez certains que je vais signaler cette émission aux associations concernées. Une ex spectatrice.
J'espère que d'autres téléspectateur-trices auront réagi. En tout cas, nous, ça nous a miné la soirée.
Noura Al Fayez nouvelle Vice Ministre en Arabie Saoudite
Nommée par le Roi Abdullah, Noura Al Fayez est la 1ere femme à entrer au gouvernement saoudien. Elle occupe le poste de Vice Ministre à l'Education Nationale mais son rôle se limite à l'éducation des filles.
Cette nomination est une réelle avancée dans un pays où les femmes n'ont pas le droit de conduire, de travailler une fois mariée, d'être soignée sans l'autorisation du père ou du mari, où la séparation des sexes est strictement contrôlée et la mixité sévèrement réprimandée.
Pour la 1ere fois, une femme est au gouvernement et oeuvrera pour l'éducation de ses consoeurs.
Espérons qu'il ne s'agit pas d'une exception mais que d'autres nominations viendrons afin de donner aux femmes une meilleure place dans la société.
Cette nomination est une réelle avancée dans un pays où les femmes n'ont pas le droit de conduire, de travailler une fois mariée, d'être soignée sans l'autorisation du père ou du mari, où la séparation des sexes est strictement contrôlée et la mixité sévèrement réprimandée.
Pour la 1ere fois, une femme est au gouvernement et oeuvrera pour l'éducation de ses consoeurs.
Espérons qu'il ne s'agit pas d'une exception mais que d'autres nominations viendrons afin de donner aux femmes une meilleure place dans la société.
dimanche 15 février 2009
Souvenirs d'enfance
Quels étaient les dessins animés que vous regardiez quand vous étiez petit-es?
J'avoue que je visionne avec autant de plaisir les dessins animés de mon enfance. Merci Gulli et son TéléGrenadine (entre autre).
Alors le champion toute catégorie dont je ne me lasse pas est Tom Sawyer
Puis, presque à égalité, Tom & Jerry
Les Bécébégés
Chapi Chapo
Emilie
Princesse Sarah
Les Petits Malins
Les animaniacs
Et aujourd'hui je suis une inconditionnelle de Hé Arnold, surtout grâce à Helga et Oggy et les cafards
Et vous? Des dessins animés préférés?
J'avoue que je visionne avec autant de plaisir les dessins animés de mon enfance. Merci Gulli et son TéléGrenadine (entre autre).
Alors le champion toute catégorie dont je ne me lasse pas est Tom Sawyer
Puis, presque à égalité, Tom & Jerry
Les Bécébégés
Chapi Chapo
Emilie
Princesse Sarah
Les Petits Malins
Les animaniacs
Et aujourd'hui je suis une inconditionnelle de Hé Arnold, surtout grâce à Helga et Oggy et les cafards
Et vous? Des dessins animés préférés?
vendredi 13 février 2009
La Barbe!
Une épidémie est en cours de propagation dans les hauts lieux du pouvoir. Des femmes à barbe font leur apparution afin de défendre "les valeurs viriles qu'elle (la Barbe) juge en péril".
Rendez-vous compte! A cause de la parité, des femmes se voient figurer dans les CA, le Sénat, l'Art contemporain. L'exposition actuelle du FRAC, Notorious, présentent 17 artistes dont 2 femmes; le 4 février dernier, au Salon de l'Entrepreneur, 1 femme au programme qui au final n'est pas venue.
C'est avec humour au 2nd degré et dérision que les femmes de La Barbe pointent du doigt l'écrasante présence masculine dans tous les pouvoirs: politique, financier, artistique, et, par là même, le ridicule de la situation.
Nous savons tous que l'égalité homme/femme passe par le partage du pouvoir. C'est pourquoi je trouve les actions de La Barbe extrêmement percutantes, à la fois par les cibles visées et le déroulement des actions.
Les vidéos de leurs actions sont sur leur site
Aujourd'hui elles sont passées en direct sur LCI. Le podcast est déjà en ligne ici
Ces femmes sont formidables et il est fort à parier que de nombreuses barbes vont continuer à pousser.
Rendez-vous compte! A cause de la parité, des femmes se voient figurer dans les CA, le Sénat, l'Art contemporain. L'exposition actuelle du FRAC, Notorious, présentent 17 artistes dont 2 femmes; le 4 février dernier, au Salon de l'Entrepreneur, 1 femme au programme qui au final n'est pas venue.
C'est avec humour au 2nd degré et dérision que les femmes de La Barbe pointent du doigt l'écrasante présence masculine dans tous les pouvoirs: politique, financier, artistique, et, par là même, le ridicule de la situation.
Nous savons tous que l'égalité homme/femme passe par le partage du pouvoir. C'est pourquoi je trouve les actions de La Barbe extrêmement percutantes, à la fois par les cibles visées et le déroulement des actions.
Les vidéos de leurs actions sont sur leur site
Aujourd'hui elles sont passées en direct sur LCI. Le podcast est déjà en ligne ici
Ces femmes sont formidables et il est fort à parier que de nombreuses barbes vont continuer à pousser.
Rendre utile la St Valentin
2 millions de femmes battues régulièrement en France. Bonne St Valentin! Vive l'Amour!
Pour que cette journée soit utile en remémorant à tous et toutes que l'Amour n'admet aucune violence, 48 pays se sont ralliés à la campagne lancée par la Fondation Sommet Mondial des Femmes: porter un ruban blanc en signe de refus de la violence envers les femmes.
En effet, le ruban symbolise le refus de cette violence. La campagne du Ruban Blanc (White Ribbon) est née au Canada. Elle a été lancée par des hommes en signe de refus de la violence machiste. Cette violence qui tue tous les jours et fait plus de ravages que le cancer, le paludisme et la guerre (OMS et Fondation Sommet Mondial des Femmes).
L'agresseur de Charazad condamné
Fin et verdict du procès de l'agresseur de Charazad, brûlée vive parce qu'elle refusait de se marier avec celui qui deviendra son agresseur. 20 ans de réclusion criminelle. Enfin!
La thèse du "drame" passionnel n'a pas été retenue. Ouf.
"Selon une expert-psychologue, ce jeune homme aux traits fins, allure d'étudiant sage, a "déchargé" sa "frustration" sur "son objet d'amour" dont il n'acceptait pas d'être "dépossédé". Lui-même explique avoir agi par désespoir amoureux: "Il n'y avait qu'elle dans ma tête". l'article des quotidiennes
"Dépossédé". Le mot est enfin lâché! Même si la question de "l'amour" rôde toujours dans les esprits.
Espérons que toutes les autres victimes obtiendront justice devant ces crimes possessionnels.
N'oublions pas que 2 millions de femmes en France sont régulièrement battues par leur compagnon. L'une d'elle en meurt tous les 2 jours.
En ce moment je ne peux m'empêcher à la condamnation de Cantat à 8 ans de prison seulement alors que Marie est morte.
Brûler, frapper, vitrioler, abattre, violer ce n'est JAMAIS de l'amour. Triste qu'il faille pourtant le prouver.
Aujourd'hui, je suis surtout émue par le courage de Charazad et toutes mes pensées vont vers elle.
La thèse du "drame" passionnel n'a pas été retenue. Ouf.
"Selon une expert-psychologue, ce jeune homme aux traits fins, allure d'étudiant sage, a "déchargé" sa "frustration" sur "son objet d'amour" dont il n'acceptait pas d'être "dépossédé". Lui-même explique avoir agi par désespoir amoureux: "Il n'y avait qu'elle dans ma tête". l'article des quotidiennes
"Dépossédé". Le mot est enfin lâché! Même si la question de "l'amour" rôde toujours dans les esprits.
Espérons que toutes les autres victimes obtiendront justice devant ces crimes possessionnels.
N'oublions pas que 2 millions de femmes en France sont régulièrement battues par leur compagnon. L'une d'elle en meurt tous les 2 jours.
En ce moment je ne peux m'empêcher à la condamnation de Cantat à 8 ans de prison seulement alors que Marie est morte.
Brûler, frapper, vitrioler, abattre, violer ce n'est JAMAIS de l'amour. Triste qu'il faille pourtant le prouver.
Aujourd'hui, je suis surtout émue par le courage de Charazad et toutes mes pensées vont vers elle.
jeudi 12 février 2009
Mange ta soupe!
Qui n'a jamais entendu ça dans son enfance? Manger sa soupe! Quel calvaire! Bon, il faut dire aussi que chez moi, les soupes étaient vraiment dégueulasses: des légumes juste bouillis sans aucun artifices, ni crème, ni sel, ni rien. Beurk. L'argumentaire était toujours le même: c'est bon pour la santé. Sauf que pesticides et, peu après, Tchernobyl étaient un peu passés sur les légumes. 2 fois plus beurk.
Dans ces conditions, je n'ai jamais mangé de soupe de ma vie jusqu'à l'année dernière. Il faut croire que mon arrivée à Paris marque le début de choses tout à fait inhabituelles chez moi entre ma concession sur la coloc et mon début de mangeage de soupe.
Et ben vous savez quoi? C'est super bon la soupe. Si si. Bon, pas toutes. Ca dépend quelle soupe il s'agit.
A ce que je vois je suis pas la seule à être atteinte de soupéite aiguë. Il n'y a qu'à voir la floraison de "Bar à soupe" un peu partout pour s'en persuader.
J'ai déjà sélectionner celles que je préfère toutes prêtes et maintenant j'aimerais les faire moi-même. C'est pas très dur à faire. Il me manque juste un blender pour faire des veloutés (c'est ce que je préfère).
mercredi 11 février 2009
Chère spectatrice
C'est ainsi que, logiquement, commence une lettre qui m'est adressée par l'Opéra de Paris dirigé par ce très cher Gérard Mortier (on pourrait lui en offrir un d'ailleurs de Gérard).
Et voici la suite: "En tant que spectateur..."
En un saut de ligne, voilà que j'ai changé de sexe. Je dois être une grenouille pour changer de sexe aussi rapidement et souvent (et oui, j'ai vu Jurassic Park). Remarquez, en France, on est bien les Froggies, non?
Et voici la suite: "En tant que spectateur..."
En un saut de ligne, voilà que j'ai changé de sexe. Je dois être une grenouille pour changer de sexe aussi rapidement et souvent (et oui, j'ai vu Jurassic Park). Remarquez, en France, on est bien les Froggies, non?
Libellés :
Feminisme/Anti-machisme,
Petites remarques en vrac
La folie Wii
Si pour plusieurs raisons je ne suis pas du tout pro Wii Fit, je commence à m'intéresser à quelques jeux de la Wii tout court. Pas beaucoup de jeux, c'est pas vraiment mon truc quand même mais j'aime assez la boxe de Wii sport et Mario Kart.
La boxe, j'avoue que ça me défoule. Tellement que je suis au niveau pro.
Mario Kart, ça m'amuse. J'aime le graphisme, j'aime les "paysages" des différentes courses parce que ça fait vraiment décor de dessin animé et de jeu. Ca n'est en rien réaliste, le but n'est pas d'écraser des piétons aux traits plus vrais que nature (suivez mon regard sur certains "jeux"...).
Alors quand même, remarque féministe: il y a des personnages masculins et féminins, ok. Sauf que les personnages masculins sont beaucoup plus variés que les personnages féminins.
En féminins nous avons le choix entre une princesse, des jeunes filles en robe rose ou à petite étoile accessoire, des bébés, une petite E.T toute rose, bref: des gentilles, des jolies, des coquettes, des petites fragiles.
Pour les masculins nous avons bien sûr Mario, Luigi, mais aussi des bébés, des gorilles, Bowser, etc. En bref aussi: des petits à l'air gentils, des héros-plombiers pas coquets pour un sous, des gros qui font peur.
Où est le Prince avec de beaux habits? Ou est la guerrière qui crache du feu?
C'est pas un peu cliché?
A part ça j'avoue que je m'y engraine grave et que j'ai déjà débloqué pas mal d'options.
Mais ma folie des jeux vidéo s'arrête là. Je n'accroche pas. Nous avons les Lapins crétins mais je suis beaucoup trop intelligente pour ce jeu, mon niveau de crétinité n'est sans doute pas assez élevé LOL!
La boxe, j'avoue que ça me défoule. Tellement que je suis au niveau pro.
Mario Kart, ça m'amuse. J'aime le graphisme, j'aime les "paysages" des différentes courses parce que ça fait vraiment décor de dessin animé et de jeu. Ca n'est en rien réaliste, le but n'est pas d'écraser des piétons aux traits plus vrais que nature (suivez mon regard sur certains "jeux"...).
Alors quand même, remarque féministe: il y a des personnages masculins et féminins, ok. Sauf que les personnages masculins sont beaucoup plus variés que les personnages féminins.
En féminins nous avons le choix entre une princesse, des jeunes filles en robe rose ou à petite étoile accessoire, des bébés, une petite E.T toute rose, bref: des gentilles, des jolies, des coquettes, des petites fragiles.
Pour les masculins nous avons bien sûr Mario, Luigi, mais aussi des bébés, des gorilles, Bowser, etc. En bref aussi: des petits à l'air gentils, des héros-plombiers pas coquets pour un sous, des gros qui font peur.
Où est le Prince avec de beaux habits? Ou est la guerrière qui crache du feu?
C'est pas un peu cliché?
A part ça j'avoue que je m'y engraine grave et que j'ai déjà débloqué pas mal d'options.
Mais ma folie des jeux vidéo s'arrête là. Je n'accroche pas. Nous avons les Lapins crétins mais je suis beaucoup trop intelligente pour ce jeu, mon niveau de crétinité n'est sans doute pas assez élevé LOL!
mardi 10 février 2009
lundi 9 février 2009
C'est que...je ne suis pas libre
Si il y a bien quelque chose que je ne comprends pas dans la drague lourde (ou pas d'ailleurs) c'est quand la fille donne comme réponse "Mais je ne suis pas libre" pour se "débarrasser" du prétendant.
Je le comprends comme "je ne suis pas dispo (c'est pas les objets qui sont dispo?) mais si je l'étais ça serait avec plaisir. Quel dommage!" alors que dans la plupart des cas c'est juste une excuse et que la fille n'est pas du tout intéressée.
Je dis ça mais pourtant moi aussi j'ai utilisé cette excuse bidon. Ben oui, même quand j'étais célibataire. Pourquoi? Parce que je ne savais pas dire que je n'étais pas intéressée. Si le gars n'était pas un mauvais bougre, je trouvais méchant de lui dire que je ne voulais pas de lui. Si le gars était un inconnu qui m'emmerdait dans la rue, j'avais peur.
Dans les 2 cas j'avais tout faux. D'abord parce que ce n'est pas méchant de ne pas vouloir sortir avec tous les mecs qui le demandent. Je ne suis pas une chose à disposition et j'ai mes propres attirances. Ensuite si le gars est inconnu et vraiment un agresseur, ce n'est pas en lui disant que je ne suis pas libre que ça changera quelque chose à son comportement.
J'ai évolué depuis. La dernière fois qu'on m'a demandé il y a quelques mois j'ai répondu très honnêtement que non, je ne suis pas du tout intéressée.
Je le comprends comme "je ne suis pas dispo (c'est pas les objets qui sont dispo?) mais si je l'étais ça serait avec plaisir. Quel dommage!" alors que dans la plupart des cas c'est juste une excuse et que la fille n'est pas du tout intéressée.
Je dis ça mais pourtant moi aussi j'ai utilisé cette excuse bidon. Ben oui, même quand j'étais célibataire. Pourquoi? Parce que je ne savais pas dire que je n'étais pas intéressée. Si le gars n'était pas un mauvais bougre, je trouvais méchant de lui dire que je ne voulais pas de lui. Si le gars était un inconnu qui m'emmerdait dans la rue, j'avais peur.
Dans les 2 cas j'avais tout faux. D'abord parce que ce n'est pas méchant de ne pas vouloir sortir avec tous les mecs qui le demandent. Je ne suis pas une chose à disposition et j'ai mes propres attirances. Ensuite si le gars est inconnu et vraiment un agresseur, ce n'est pas en lui disant que je ne suis pas libre que ça changera quelque chose à son comportement.
J'ai évolué depuis. La dernière fois qu'on m'a demandé il y a quelques mois j'ai répondu très honnêtement que non, je ne suis pas du tout intéressée.
dimanche 8 février 2009
Femmes et mathématiques réagit aux propos de JF Dhainaut
Le 8 janvier dernier, Jean-François Dhainaut, Président de l'AERES (Agence d'évaluation de la recherche et de l'enseignement supérieur) répondait ainsi à une question sur le problème de non-respect de la parité dans les commissions d’évaluation de l’AERES, dont les membres sont nommés par le ministère : « Les femmes en plus de leur métier doivent s'occuper de la maison, des enfants. Elles n'ont donc pas de temps à consacrer à l'AERES. »
Les Chiennes de Garde ont réagit par une lettre ouverte.
Femmes et mathématiques fait circuler une pétition, que j'ai signé bien entendu.
Les Chiennes de Garde ont réagit par une lettre ouverte.
Femmes et mathématiques fait circuler une pétition, que j'ai signé bien entendu.
Rawa à Paris
Du 16 au 18 février, une représentante de l'organisation RAWA sera à Paris.
RAWA est une organisation de femmes afghanes de défense des droits des femmes et des petites filles.
Vous pouvez visiter leur site
Le programme parisien est le suivant:
Lundi 16 février : Rencontre féministeà la Maison des Femmes de Paris (lieu non-mixte),19 h, 63 rue de Charenton, 75012. Métro : Reuilly-Diderot
Mardi 17 février : Conférence-débat à la Bourse du travail 18 h-21 h, 3 rue du Chateau-d'Eau, 75011. Métro : République
Mercredi 18 février : Conférence-débat à La Courneuve 19 h, à Africa 93, 3, Place Georges-Braque. Tramway : La CourneuveSix-Routes - RER : La Courneuve Aubervilliers
RAWA est une organisation de femmes afghanes de défense des droits des femmes et des petites filles.
Vous pouvez visiter leur site
Le programme parisien est le suivant:
Lundi 16 février : Rencontre féministeà la Maison des Femmes de Paris (lieu non-mixte),19 h, 63 rue de Charenton, 75012. Métro : Reuilly-Diderot
Mardi 17 février : Conférence-débat à la Bourse du travail 18 h-21 h, 3 rue du Chateau-d'Eau, 75011. Métro : République
Mercredi 18 février : Conférence-débat à La Courneuve 19 h, à Africa 93, 3, Place Georges-Braque. Tramway : La CourneuveSix-Routes - RER : La Courneuve Aubervilliers
vendredi 6 février 2009
Journée Internationale contre l'excision
Cette Journée instaurée par l'ONU est l'occasion de rappeler que plus de 130 millions de femmes et de fillettes sont excisées. En France, cela concerne près de 30000 femmes.
J'en profite pour relayer quelques liens:
Le GAMS
Un blog témoignage
Interview de Kadidia Sidibe
Et ce soir, un forum sur les mutilations sexuelles à la FNAC St-Lazare à Paris à partir de 17h30.
J'en profite pour relayer quelques liens:
Le GAMS
Un blog témoignage
Interview de Kadidia Sidibe
Et ce soir, un forum sur les mutilations sexuelles à la FNAC St-Lazare à Paris à partir de 17h30.
jeudi 5 février 2009
Quand je dis qu'on nous prend pour des poires
Comme je vous le disez hier, je n'aime pas vraiment les soldes: trop de monde. Je leur péfère les promos qui ont lieu sans arrêt.
Malgré tout, et pour me faire mentir, j'ai craqué aujourd'hui pour une veste. Montagnes de fringues, oui mais pas encore montagne de vestes.
Ah ça va hein! Je vous entends ricaner d'ici.
Ce n'était pas prévu au programme. Non. En fait ce n'était pas prévu du tout et si je n'avais eu d'envie pressante rien ne se serait passé.
J'avoue qu'un grand magasin d'un grand boulevard parisien pour ne pas le nommer me sert frequemment de toilettes attitrées. Seuls problème: il me faut passer au milieu d'un rayon de fringues.
Mais ça ne serait pas la petite veste que j'avais déjà remarquée en début de saison? Et elle est en solde?
Pour être en solde, elle est en solde. 115 euros pour le prix initial, soldée à 39 euros. Avec une telle différence de prix, il ne faut surtout pas venir nous dire qu'à115 euros on ne se fait pas grave entuber.
Malgré tout, et pour me faire mentir, j'ai craqué aujourd'hui pour une veste. Montagnes de fringues, oui mais pas encore montagne de vestes.
Ah ça va hein! Je vous entends ricaner d'ici.
Ce n'était pas prévu au programme. Non. En fait ce n'était pas prévu du tout et si je n'avais eu d'envie pressante rien ne se serait passé.
J'avoue qu'un grand magasin d'un grand boulevard parisien pour ne pas le nommer me sert frequemment de toilettes attitrées. Seuls problème: il me faut passer au milieu d'un rayon de fringues.
Mais ça ne serait pas la petite veste que j'avais déjà remarquée en début de saison? Et elle est en solde?
Pour être en solde, elle est en solde. 115 euros pour le prix initial, soldée à 39 euros. Avec une telle différence de prix, il ne faut surtout pas venir nous dire qu'à115 euros on ne se fait pas grave entuber.
mercredi 4 février 2009
Pourquoi je n'ai pas fait les soldes
Parce que je peux vous renvoyer à ça
Et aussi parce que mes 75m2 commencent à faire étroit. La preuve en chaussures (plus de 20 paires pour l'hiver uniquement):
Pour les fringues je préfère encore ne pas vous montrer. Des montagnes de fringues s'empilent jusque sur mon bureau...
Et aussi parce que mes 75m2 commencent à faire étroit. La preuve en chaussures (plus de 20 paires pour l'hiver uniquement):
Pour les fringues je préfère encore ne pas vous montrer. Des montagnes de fringues s'empilent jusque sur mon bureau...
Observatoire Européen de la répartition des tâches ménagères au sein du couple
Voici les derniers résultats d'enquête. C'est édifiant!
3 février 2009 - Ipsos et Mapa-Spontex publient aujourd’hui les résultats d’une étude réalisée dans quatre pays européens (France, Royaume-Uni, Italie et Espagne), auprès de 2 009 personnes constituant un échantillon national représentatif de chaque pays, âgées de 18 ans et plus et vivant en couple. Comment les couples se répartissent-ils les tâches ménagères ? Le partage des tâches ménagères génère-t-il des disputes ? Jusqu’où les hommes sont-ils prêts à aller pour échapper à la corvée ménagère ? Les choses se passent-elles différemment d’un pays à l’autre ? Autant de questions auxquelles Ipsos et Mapa-Spontex ont voulu répondre.
Les hommes ne font preuve de bonne volonté que pour faire les courses et vider les poubelles. Lorsqu’on leur cite une liste de neuf tâches ménagères courantes et qu’on leur demande quelle est leur attitude la plus fréquente face à ces tâches, les hommes reconnaissent que pour plus de la moitié d’entre elles, ils essaient d’éviter de les faire voire ne les font jamais. Ils avouent rechigner ou refuser de repasser (73%), nettoyer les sanitaires (67%), trier le linge et lancer une lessive (61%), changer les draps (61%), laver les sols (59%). Une petite majorité d’entre accepte de prendre en main la cuisine au sein du foyer (56%). Enfin, dans deux domaines spécifiques, la plupart des hommes font montre de bonne volonté. Il s’agit des courses (67% déclarent les faire sans rechigner) et sortir les poubelles (74%).
Pour les tâches les plus rébarbatives, les femmes minorisent le rôle des hommes. On note de réels décalages entre ce qu’ils disent et ce que les femmes observent de leur côté. C’est le cas pour le fait de laver les sols (41% disent le faire sans rechigner mais seulement 37% des femmes confirment leurs dires, soit un décalage de 4 points). C’est aussi le cas pour changer les draps (6 points de décalage), trier le linge et lancer une machine à laver (7 points), laver les sanitaires (5 points) ou encore repasser (7 points).
A en croire les hommes, les femmes rechigneraient beaucoup plus à la tâche qu’elles ne le disent : Est-ce un début de révolte ? De leur coté, les femmes déclarent effectuer l’ensemble des neuf tâches ménagères citées, la seule tâche que la grande majorité d’entre elles avouent ne pas faire et ce pour la plus grande fierté de ces messieurs, c’est de sortir les poubelles (48% évitent de le faire ou ne le font jamais). Les hommes minimisent aussi presque systématiquement les déclarations des femmes qui disent s’investir dans des tâches ménagères sans rechigner. Ainsi, si 92% des femmes disent trier le linge et lancer des machines sans rechigner, seulement 75% estiment que c’est vraiment le cas (un décalage de 17 points). On observe notamment ce décalage sur les tâches les plus ingrates. Les femmes rechignent plus qu’avant à faire seules des besognes pas toujours très ragoutantes et ces messieurs le perçoivent.
Les tâches ménagères sont une source de conflit au sein d’un couple sur deux, particulièrement chez les jeunes. Les hommes ont conscience du fait que les tâches ménagères ne sont pas toujours équitablement réparties dans leur foyer. 59% d’entre eux reconnaissent qu’ils devraient en faire plus. Tandis que la plupart des femmes disent en faire « beaucoup plus » que leur conjoint, les hommes, eux, estiment qu’ils devraient seulement en faire « un peu plus » (36%, seuls 23% jugeant qu’ils devraient en faire « un peu plus »). Conséquence logique d’un tel décalage, un couple sur deux (47%) se dispute au sujet du partage des tâches ménagères, que cela se produise « tout le temps ou presque (3%), « souvent » (10%) ou « parfois » (34%). Ces disputes éclatent plus souvent chez les plus jeunes : 56% des moins de 35 ans déclarent se disputer avec leur conjoint à ce sujet, contre 42% des 35 ans et plus.
Les hommes savent utiliser des arguments variés pour échapper aux tâches ménagères mais les femmes les identifient parfaitement bien. Tantôt ils emploient la flatterie (« je le fais moins bien que toi », 44%), tantôt le manque de temps (« je n’ai pas le temps », 39%) ou leur manque de compétences (« je ne sais pas le faire », 37%). Plus rares sont ceux qui prétextent ne pas avoir le matériel adéquat (4%) ou ne pas pouvoir le faire car cela les dégoûte (3%). L’enquête montre que les femmes identifient parfaitement bien les trois arguments les plus utilisés par leur conjoint pour se soustraire à la corvée ménagère.
Les stratagèmes utilisés par les hommes pour éviter les tâches ménagères. Jusqu’où iront-ils ? 67% des hommes ont déjà été aux petits soins avec leur compagne ou seraient prêts à le faire pour échapper à la corvée ménagère. De même, 66% ont déjà promis ou pourraient promettre de le faire la prochaine fois, et 59% ont déjà fait la sourde oreille ou pourraient envisager de le faire. Certains sont très inventifs : ainsi, 34% ont déjà boudé dans leur coin ou pourraient le faire, 32% ont déjà supplié leur compagne ou seraient prêts à le faire. Se cacher ou sortir de la maison est une stratégie que 29% des hommes ont déjà employé ou pourraient employer, de même que faire du chantage (28%) ou faire semblant d’être souffrant (27%). L’enquête montre que les femmes sous-estiment légèrement la grande imagination dont leur conjoint peut faire preuve dans le seul but d’éviter de faire les tâches ménagères qu’ils détestent le plus.
D’après les Européens : c’est en Italie que le partage des tâches ménagères génère le plus de disputes, en France que les hommes font le plus d’efforts et au Royaume-Uni que le ménage est le mieux fait. Lorsque l’on invite les Européens à se comparer à leurs voisins pour ce qui est des tâches ménagères, ils supposent que c’est en Italie que ce sujet suscite le plus de disputes (44%), l’Espagne arrivant en seconde position avec 23%, devant le Royaume-Uni (23%) et la France (20%). Autre illustration de la réalité des disputes au sein des couples sur le sujet, le plus souvent les ressortissants interrogés désignent leur propre pays comme étant celui où les disputes éclatent le plus fréquemment. Seuls les Français désignent l’Italie, et non leur propre pays. La France et le Royaume-Uni sont considérés comme les pays où les hommes font le plus d’efforts pour s’occuper des tâches ménagères (33%). Enfin, les Européens désignent le Royaume-Uni comme le pays dans lequel la répartition des tâches ménagères est la plus équilibrée (38%).
Et en France, comment cela se passe-t-il ? Les Françaises sont les plus nombreuses d’Europe à avoir le sentiment que les tâches ménagères sont inégalement réparties au sein de leur foyer : 81% d’entre elles déclarent davantage s’occuper des tâches ménagères que leur conjoint (+8 points par rapport à la moyenne européenne). La moitié des Françaises ont le sentiment d’en faire « beaucoup plus » que leur conjoint. Paradoxalement, 62% d’entre elles pensent en effet que faire le ménage, c’est leur rôle. Les choses ne devraient évoluer que lentement, car beaucoup de Françaises sont pour le moment dupes des stratagèmes employés par leur conjoint pour échapper aux tâches ménagères. A titre d’exemple, seules 20% d’entre elles pensent que leur conjoint pourrait aller jusqu’à faire semblant d’être souffrant, alors que 33% des Français affirment qu’ils seraient capables de le faire ou qu’ils l’ont déjà fait.
3 février 2009 - Ipsos et Mapa-Spontex publient aujourd’hui les résultats d’une étude réalisée dans quatre pays européens (France, Royaume-Uni, Italie et Espagne), auprès de 2 009 personnes constituant un échantillon national représentatif de chaque pays, âgées de 18 ans et plus et vivant en couple. Comment les couples se répartissent-ils les tâches ménagères ? Le partage des tâches ménagères génère-t-il des disputes ? Jusqu’où les hommes sont-ils prêts à aller pour échapper à la corvée ménagère ? Les choses se passent-elles différemment d’un pays à l’autre ? Autant de questions auxquelles Ipsos et Mapa-Spontex ont voulu répondre.
Les hommes ne font preuve de bonne volonté que pour faire les courses et vider les poubelles. Lorsqu’on leur cite une liste de neuf tâches ménagères courantes et qu’on leur demande quelle est leur attitude la plus fréquente face à ces tâches, les hommes reconnaissent que pour plus de la moitié d’entre elles, ils essaient d’éviter de les faire voire ne les font jamais. Ils avouent rechigner ou refuser de repasser (73%), nettoyer les sanitaires (67%), trier le linge et lancer une lessive (61%), changer les draps (61%), laver les sols (59%). Une petite majorité d’entre accepte de prendre en main la cuisine au sein du foyer (56%). Enfin, dans deux domaines spécifiques, la plupart des hommes font montre de bonne volonté. Il s’agit des courses (67% déclarent les faire sans rechigner) et sortir les poubelles (74%).
Pour les tâches les plus rébarbatives, les femmes minorisent le rôle des hommes. On note de réels décalages entre ce qu’ils disent et ce que les femmes observent de leur côté. C’est le cas pour le fait de laver les sols (41% disent le faire sans rechigner mais seulement 37% des femmes confirment leurs dires, soit un décalage de 4 points). C’est aussi le cas pour changer les draps (6 points de décalage), trier le linge et lancer une machine à laver (7 points), laver les sanitaires (5 points) ou encore repasser (7 points).
A en croire les hommes, les femmes rechigneraient beaucoup plus à la tâche qu’elles ne le disent : Est-ce un début de révolte ? De leur coté, les femmes déclarent effectuer l’ensemble des neuf tâches ménagères citées, la seule tâche que la grande majorité d’entre elles avouent ne pas faire et ce pour la plus grande fierté de ces messieurs, c’est de sortir les poubelles (48% évitent de le faire ou ne le font jamais). Les hommes minimisent aussi presque systématiquement les déclarations des femmes qui disent s’investir dans des tâches ménagères sans rechigner. Ainsi, si 92% des femmes disent trier le linge et lancer des machines sans rechigner, seulement 75% estiment que c’est vraiment le cas (un décalage de 17 points). On observe notamment ce décalage sur les tâches les plus ingrates. Les femmes rechignent plus qu’avant à faire seules des besognes pas toujours très ragoutantes et ces messieurs le perçoivent.
Les tâches ménagères sont une source de conflit au sein d’un couple sur deux, particulièrement chez les jeunes. Les hommes ont conscience du fait que les tâches ménagères ne sont pas toujours équitablement réparties dans leur foyer. 59% d’entre eux reconnaissent qu’ils devraient en faire plus. Tandis que la plupart des femmes disent en faire « beaucoup plus » que leur conjoint, les hommes, eux, estiment qu’ils devraient seulement en faire « un peu plus » (36%, seuls 23% jugeant qu’ils devraient en faire « un peu plus »). Conséquence logique d’un tel décalage, un couple sur deux (47%) se dispute au sujet du partage des tâches ménagères, que cela se produise « tout le temps ou presque (3%), « souvent » (10%) ou « parfois » (34%). Ces disputes éclatent plus souvent chez les plus jeunes : 56% des moins de 35 ans déclarent se disputer avec leur conjoint à ce sujet, contre 42% des 35 ans et plus.
Les hommes savent utiliser des arguments variés pour échapper aux tâches ménagères mais les femmes les identifient parfaitement bien. Tantôt ils emploient la flatterie (« je le fais moins bien que toi », 44%), tantôt le manque de temps (« je n’ai pas le temps », 39%) ou leur manque de compétences (« je ne sais pas le faire », 37%). Plus rares sont ceux qui prétextent ne pas avoir le matériel adéquat (4%) ou ne pas pouvoir le faire car cela les dégoûte (3%). L’enquête montre que les femmes identifient parfaitement bien les trois arguments les plus utilisés par leur conjoint pour se soustraire à la corvée ménagère.
Les stratagèmes utilisés par les hommes pour éviter les tâches ménagères. Jusqu’où iront-ils ? 67% des hommes ont déjà été aux petits soins avec leur compagne ou seraient prêts à le faire pour échapper à la corvée ménagère. De même, 66% ont déjà promis ou pourraient promettre de le faire la prochaine fois, et 59% ont déjà fait la sourde oreille ou pourraient envisager de le faire. Certains sont très inventifs : ainsi, 34% ont déjà boudé dans leur coin ou pourraient le faire, 32% ont déjà supplié leur compagne ou seraient prêts à le faire. Se cacher ou sortir de la maison est une stratégie que 29% des hommes ont déjà employé ou pourraient employer, de même que faire du chantage (28%) ou faire semblant d’être souffrant (27%). L’enquête montre que les femmes sous-estiment légèrement la grande imagination dont leur conjoint peut faire preuve dans le seul but d’éviter de faire les tâches ménagères qu’ils détestent le plus.
D’après les Européens : c’est en Italie que le partage des tâches ménagères génère le plus de disputes, en France que les hommes font le plus d’efforts et au Royaume-Uni que le ménage est le mieux fait. Lorsque l’on invite les Européens à se comparer à leurs voisins pour ce qui est des tâches ménagères, ils supposent que c’est en Italie que ce sujet suscite le plus de disputes (44%), l’Espagne arrivant en seconde position avec 23%, devant le Royaume-Uni (23%) et la France (20%). Autre illustration de la réalité des disputes au sein des couples sur le sujet, le plus souvent les ressortissants interrogés désignent leur propre pays comme étant celui où les disputes éclatent le plus fréquemment. Seuls les Français désignent l’Italie, et non leur propre pays. La France et le Royaume-Uni sont considérés comme les pays où les hommes font le plus d’efforts pour s’occuper des tâches ménagères (33%). Enfin, les Européens désignent le Royaume-Uni comme le pays dans lequel la répartition des tâches ménagères est la plus équilibrée (38%).
Et en France, comment cela se passe-t-il ? Les Françaises sont les plus nombreuses d’Europe à avoir le sentiment que les tâches ménagères sont inégalement réparties au sein de leur foyer : 81% d’entre elles déclarent davantage s’occuper des tâches ménagères que leur conjoint (+8 points par rapport à la moyenne européenne). La moitié des Françaises ont le sentiment d’en faire « beaucoup plus » que leur conjoint. Paradoxalement, 62% d’entre elles pensent en effet que faire le ménage, c’est leur rôle. Les choses ne devraient évoluer que lentement, car beaucoup de Françaises sont pour le moment dupes des stratagèmes employés par leur conjoint pour échapper aux tâches ménagères. A titre d’exemple, seules 20% d’entre elles pensent que leur conjoint pourrait aller jusqu’à faire semblant d’être souffrant, alors que 33% des Français affirment qu’ils seraient capables de le faire ou qu’ils l’ont déjà fait.
Je ne suis pas féministe: j'aime trop les hommes
Logiquement on pourrait donc déclarer:
"Je ne suis pas anti-raciste: je ne hais pas les Blancs
Je ne suis pas contre l'anti-sémistisme: je n'ai rien contre les croyants d'autres confessions ni contre les athées"
J'en ai plus qu'assez de ce détournement du terme de "féminisme". C'est si compliqué à comprendre? Ou alors ces femmes qui se défendent d'être féministes sont réellement du coté des violeurs, trouvent normal qu'1 femme soit tuée tous les 2 jous en France par son compagnon, trouvent normal qu'il manque plus de 100 millions de femmes en Asie, croient que les petites filles mariées à 10 ans vivent en réalité une merveilleuse histoire d'amour, que l'excision est une affaire de culture ?
Le plus regrettable c'est que certaines se sentent obligées de se déclarer non-féministes si elles veulent obtenir un minimum de crédibilité et de reconnaissance dans ce monde patriarcal.
Quand est-ce que le féminisme sera considéré comme il se doit? Quand est-ce que lorsque quelqu'un ou quelqu'une se déclarera non-féministe cela sera perçu comme quelqu'un ou quelqu'une qui se dirait ouvertement raciste?
Racisme, sexisme, anti-sémitisme, homophobie = fléaux = même combat!!!!
"Je ne suis pas anti-raciste: je ne hais pas les Blancs
Je ne suis pas contre l'anti-sémistisme: je n'ai rien contre les croyants d'autres confessions ni contre les athées"
J'en ai plus qu'assez de ce détournement du terme de "féminisme". C'est si compliqué à comprendre? Ou alors ces femmes qui se défendent d'être féministes sont réellement du coté des violeurs, trouvent normal qu'1 femme soit tuée tous les 2 jous en France par son compagnon, trouvent normal qu'il manque plus de 100 millions de femmes en Asie, croient que les petites filles mariées à 10 ans vivent en réalité une merveilleuse histoire d'amour, que l'excision est une affaire de culture ?
Le plus regrettable c'est que certaines se sentent obligées de se déclarer non-féministes si elles veulent obtenir un minimum de crédibilité et de reconnaissance dans ce monde patriarcal.
Quand est-ce que le féminisme sera considéré comme il se doit? Quand est-ce que lorsque quelqu'un ou quelqu'une se déclarera non-féministe cela sera perçu comme quelqu'un ou quelqu'une qui se dirait ouvertement raciste?
Racisme, sexisme, anti-sémitisme, homophobie = fléaux = même combat!!!!
En bien, en mal peu importe! Parlez de moi!
Le sujet a été assez bien relayé c'est pourquoi je ne vais pas en parler moi-même. J'en ai réellement marre de cette exploitation de la nudité à des fins commerciales.
On ne peut pas nager seins nus à la piscine par contre on se doit d'être connue et reconnue uniquement au travers de notre nudité instrumentalisée.
Quelques liens si vous voulez savoir de quoi je parle. Ce qui me fait horreur c'est la parodie de l'affiche avec nos femmes politiques.
Olympe et le plafond de verre
Chez Emelire
Critique sur La Meute: Le bal de la viande
On ne peut pas nager seins nus à la piscine par contre on se doit d'être connue et reconnue uniquement au travers de notre nudité instrumentalisée.
Quelques liens si vous voulez savoir de quoi je parle. Ce qui me fait horreur c'est la parodie de l'affiche avec nos femmes politiques.
Olympe et le plafond de verre
Chez Emelire
Critique sur La Meute: Le bal de la viande
lundi 2 février 2009
Pétition de soutien à la recherche
« Nous, jeunes docteur-e-s, doctorant-e-s et jeunes diplomé-e-s, au chômage, en situation professionnelle précaire, et à la recherche de postes statutaires pour mener à bien nos programmes de recherche et nos métiers, n’acceptons plus la situation dans laquelle nous sommes placé-e-s par la politique endémique de restriction budgétaire et les objectifs comptables de suppressions d’emplois.
Toutes et tous, nous consacrons notre jeunesse aux études, à la recherche et à la science, et nous refusons de passer notre temps en candidatures, montages de dossiers et compétitions stériles répétées.
Le reste du texte et pour signer: ICI
Toutes et tous, nous consacrons notre jeunesse aux études, à la recherche et à la science, et nous refusons de passer notre temps en candidatures, montages de dossiers et compétitions stériles répétées.
Le reste du texte et pour signer: ICI
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