Il semble plus facile de dénoncer les choses sur lesquelles personnes n'a de pouvoir (catastrophe naturelle, maladie) que de dénoncer celles où la société et les pouvoirs publics pourraient avoir un pouvoir.
Dernier jour d'octobre, dernier jour pour parler d'octobre rose contre le cancer du sein.
Bien sûr que je suis pour la recherche contre le cancer. Recherche qui a eu bien des difficultés il n'y a pas si longtemps à cause de l'Eglise catholique (encore elle!). N'allons pas contre le volonté de Dieu, ce serait pêché! Yeurk, c'est dégueulasse et pourtant peu de personne en parle. Et pourtant, je sais que de nombreux-ses croyant-es donnent pour la recherche. Allez comprendre! (Remarquez, si els donnent tant mieux! Suis pas sectaire moi).
Bien sûr que je suis pour débloquer des moyens financiers pour les malades, pour assurer la prise en charge des soins à 100%, pour améliorer le confort des malades.
Par contre, et au risque de choquer, cette campagne me mets mal à l'aise.
Comment parler cancer du sein sans aborder la question de la gynécologie médicale? Ou plutôt de bientôt feu la gynécologie médicale?
La gynécologie se différencie de l'obstétrique. L'obstétrique traite des problèmes liés à la grossesse. La gynécologie médicale traite les problèmes gynécologiques (fibrome, maladies, etc)
Il reste aujourd'hui 1000 gynécologues médicaux-ales pour toute la France. En 2015 il n'y en aura plus que 600 et plus que 180 en 2020.
Comment seront traiter les problèmes gynécologiques? En France, grâce à la gynécologie médicale, moins de 7% des femmes subissent une hystérectomie contre 20% dans les autres pays européens où cette spécialité n'existe pas.
J'ai regardé les principaux sites parlant d'octobre rose. Pas un seul n'aborde la question de la gynécologie médicale. C'est pourtant ma gynéco qui a ausculté pour la 1ere fois mes seins. Celle de ma mère a attiré les femmes du département entier par ses détections de tumeurs de quelques millimètres seulement.
A signer de toute urgence:
Sauvez la gynécologie médicale!!!
A propos d'octobre rose encore: les hommes aussi sont concernés par le cancer du sein.
Il y a encore d'autres raisons qui font que je ne suis pas "fan" de cette initiative (enfin l'initiative si, mais pas la façon dont c'est fait) mais je deviendrais cynique en vous exposant mes raisons et je n'en ai pas envie ce soir.
Ce soir, c'est le week-end! Ce soir c'est détente et bien-être!
vendredi 31 octobre 2008
mercredi 29 octobre 2008
Seraphine
La peinture n'est pas ma grande passion. J'aime bien visiter les musées des Beaux-Arts quand je fais du tourisme mais mes connaissances en la matière sont très limitées. Je ne connaissais donc pas du tout Séraphine Louis, dîtes Séraphine de Senlis, avant la sortie du film éponyme.
J'y suis allée par curiosité. Une femme, employée de maison, au début du XXeme siècle qui a su imposer sa peinture jusqu'à nos jours et qui inspire un hommage cinématographique, ça m'intéresse.
J'ai trouvé le film très beau, esthétiquement parlant, très agréable à regarder et très sensible. Je suppose qu'il y a beaucoup de romance là-dedans, peut-être plus que de biographie mais on entre vraiment dans le monde de Séraphine, admirablement jouée par Yolande Moreau. On la sent en harmonie avec la nature qu'elle aime tant, avec qui elle parle et qu'elle retrace dans ses tableaux.
Rien pourtant ne la prédisposait à la célébrité. Elle n'aurait sans doute jamais été connue si le hasard n'avait mis sur sa route un célèbre collectionneur d'art allemand, Wilhem Uhde. Malheureusement, la guerre éclate et Wilhem doit fuir la France. Il la retrouvera des années plus tard à son retour en France, s'occuppera des ventes de ses tableaux et organisera une exposition pour elle à Paris. Mais victime de la crise de 1929, les tableaux se vendent mal, l'exposition tant attendue est reportée et Séraphine, qui affirmait déjà peindre sur ordre de son ange gardien et de la Vierge Marie, sombrera dans la folie.
Le film dresse un portrait attachant de cette femme-génie. J'ai ressenti sa folie comme une conséquence de son génie pour la peinture. J'avoue que ses tableaux montrés dans le film m'ont beaucoup impressionné. J'ai très envie d'aller voir l'exposition qui lui est consacrée au Musée Maillol.
Petites remarques quand même: Séraphine, dans le film, écrit et lit très bien. Or elle paraît extrêmement "simple" d'esprit et de classe très pauvre, pour ne pas dire misérable. Elle est née en 1864. Allait-on à l'école quand on était fille de pauvre à cette époque?
Elle est internée car elle déclare parler aux anges. Qu'en est-il de Bernadette et de Jeanne d'Arc?
J'y suis allée par curiosité. Une femme, employée de maison, au début du XXeme siècle qui a su imposer sa peinture jusqu'à nos jours et qui inspire un hommage cinématographique, ça m'intéresse.
J'ai trouvé le film très beau, esthétiquement parlant, très agréable à regarder et très sensible. Je suppose qu'il y a beaucoup de romance là-dedans, peut-être plus que de biographie mais on entre vraiment dans le monde de Séraphine, admirablement jouée par Yolande Moreau. On la sent en harmonie avec la nature qu'elle aime tant, avec qui elle parle et qu'elle retrace dans ses tableaux.
Rien pourtant ne la prédisposait à la célébrité. Elle n'aurait sans doute jamais été connue si le hasard n'avait mis sur sa route un célèbre collectionneur d'art allemand, Wilhem Uhde. Malheureusement, la guerre éclate et Wilhem doit fuir la France. Il la retrouvera des années plus tard à son retour en France, s'occuppera des ventes de ses tableaux et organisera une exposition pour elle à Paris. Mais victime de la crise de 1929, les tableaux se vendent mal, l'exposition tant attendue est reportée et Séraphine, qui affirmait déjà peindre sur ordre de son ange gardien et de la Vierge Marie, sombrera dans la folie.
Le film dresse un portrait attachant de cette femme-génie. J'ai ressenti sa folie comme une conséquence de son génie pour la peinture. J'avoue que ses tableaux montrés dans le film m'ont beaucoup impressionné. J'ai très envie d'aller voir l'exposition qui lui est consacrée au Musée Maillol.
Petites remarques quand même: Séraphine, dans le film, écrit et lit très bien. Or elle paraît extrêmement "simple" d'esprit et de classe très pauvre, pour ne pas dire misérable. Elle est née en 1864. Allait-on à l'école quand on était fille de pauvre à cette époque?
Elle est internée car elle déclare parler aux anges. Qu'en est-il de Bernadette et de Jeanne d'Arc?
mardi 28 octobre 2008
Petits souvenirs d'étudiante
En cette période de vacances voilà que je me suis mise à repenser à toutes ces années passées à l'université. Et aussi à tout ce que j'ai entendu de la part des profs. Je vous épargne les propos de mauvais goût pour ne présenter que ceux qui m'ont franchement fait rire sur le coup. Ou plus tard.
Tout est VERIDIQUE et tout vient de mes profs.
- La moyenne de l'amphi pour ce partiel est de 5/20. Mais c'est normal puisque je vous ai donné un sujet intraitable et qu'il vous aurait fallu au moins 2 fois plus de temps pour commencer à faire quelque chose d'intéressant.
- Soyons sérieux un instant svp. Pouvez-vous objectivement affirmer qu'il peut exister un meilleur prof que moi?
-"...................
" Euh... Monsieur, vous ne dîtes rien?
"..............
"On n'a pas cours?
" Ben si mais j'ai rien à vous dire. Vous voulez que je parle pour rien dire?"
- Vous trouvez pas le cours chiant? Le groupe chargé de la présentation aujourd'hui, ça vous dérange de la reporter à la semaine prochaine et qu'on aille lire les autres articles devant une bière à la cantine?
- Le programme aujourd'hui c'est Marx. Or je ne sais strictement rien sur Marx.
- Pour des raisons que je tairai ici, je n'ai pas dormi de la nuit. J'ai sommeil et je suis totalement incapable de vous faire cours.
- Ohlala mais oui! Vous avez raison! Je ne suis pas du tout en train de parler du bon texte. Bon, tout ce que j'ai dit depuis le début du cours est faux.
- Arrêtez de me poser des questions sur le déroulement de la conférence. Parlons plutôt du buffet qui suivra.
- Vous ne serez jamais à mon niveau. Moi, mes ancêtres ont un château.
- Excusez-moi, je raconte n'importe quoi, rayez tout ce que vous avez écrit. C'est parce que c'est bientôt l'anniversaire de ma fille, elle a 12 ans et je ne sais pas quoi lui offrir. Vous avez une idée? Y'en a bien ici qui doivent avoir des petites soeurs.
- Poisson d'avril! Tout le cours est un canular. Vous viendrez donc samedi en compensation. C'est pas parce qu'on rigole qu'il faut sacrifier un cours!
Et vous? Vos profs ont du vous en dire aussi. Non?
Tout est VERIDIQUE et tout vient de mes profs.
- La moyenne de l'amphi pour ce partiel est de 5/20. Mais c'est normal puisque je vous ai donné un sujet intraitable et qu'il vous aurait fallu au moins 2 fois plus de temps pour commencer à faire quelque chose d'intéressant.
- Soyons sérieux un instant svp. Pouvez-vous objectivement affirmer qu'il peut exister un meilleur prof que moi?
-"...................
" Euh... Monsieur, vous ne dîtes rien?
"..............
"On n'a pas cours?
" Ben si mais j'ai rien à vous dire. Vous voulez que je parle pour rien dire?"
- Vous trouvez pas le cours chiant? Le groupe chargé de la présentation aujourd'hui, ça vous dérange de la reporter à la semaine prochaine et qu'on aille lire les autres articles devant une bière à la cantine?
- Le programme aujourd'hui c'est Marx. Or je ne sais strictement rien sur Marx.
- Pour des raisons que je tairai ici, je n'ai pas dormi de la nuit. J'ai sommeil et je suis totalement incapable de vous faire cours.
- Ohlala mais oui! Vous avez raison! Je ne suis pas du tout en train de parler du bon texte. Bon, tout ce que j'ai dit depuis le début du cours est faux.
- Arrêtez de me poser des questions sur le déroulement de la conférence. Parlons plutôt du buffet qui suivra.
- Vous ne serez jamais à mon niveau. Moi, mes ancêtres ont un château.
- Excusez-moi, je raconte n'importe quoi, rayez tout ce que vous avez écrit. C'est parce que c'est bientôt l'anniversaire de ma fille, elle a 12 ans et je ne sais pas quoi lui offrir. Vous avez une idée? Y'en a bien ici qui doivent avoir des petites soeurs.
- Poisson d'avril! Tout le cours est un canular. Vous viendrez donc samedi en compensation. C'est pas parce qu'on rigole qu'il faut sacrifier un cours!
Et vous? Vos profs ont du vous en dire aussi. Non?
Elections américaines
Dans une semaine, les Etats-Unis vont élire leur nouveau Président. Pour une Présidente, ça sera peut-être la prochaine fois. Nous avons eu une campagne ultra médiatisée en partie parce qu'un Noir et une femme briguaient le poste.
Pour une fois il y aura un Noir candidat. Même si en réalité il est moitié Blanc moitié Noir.
Ca me fait vraiment bizarre de parler de couleur comme ça. Comme si le plus important dans tout ça c'est la couleur et le sexe du ou de la candidat-e.
Anyway, la semaine prochaine nous saurons qui de Obama ou Mc Cain a remporté la victoire. En effet, si tout le monde semble donner Obama vainqueur, je préfère ne pas vendre la peau de l'ours avant de l'avoir tué.
J'espère simplement que tout le monde a raison et qu'Obama va remporter les élections.
J'avoue ne pas avoir trop suivi la campagne d'Obama. Je sais que, selon moi, son programme est plus centré sur l'être humain dans une dimension humaine que le programme proposé par Mc Cain.
Je sais qu'il souhaite, entre autre, s'occupper du système de santé et proposer une couverture au moins pour les enfants.
Concernant Mc Cain et sa co-listière, je n'en ai hélas entendu que trop.
Si vous êtes anglophones et anglophiles vous pouvez vous rendre compte plus facilement du désastre. Internet et la presse regorgent d'articles à ce sujet.
On sait déjà que Sarah Palin est contre l'avortement même en cas de maladie, même en cas de viol. On sait aussi qu'elle se soucie de la planète comme de sa 1ere chemise (en fait je pense qu'elle s'en préoccupe encore moins que de sa 1ere chemise). On connaît ses dépenses exhorbitantes dans un contexte de crise des plus alarmant.
Une des choses qui m' a le plus dégoûtée c'est qu'elle faisait payer les examens médicaux et les kits viol aux femmes violées. C'est malheureusement somme toute logique quand on oblige une femme violée à poursuivre sa grossesse. Pour moi ce n'est ni plus ni moins que de la barbarie.
Une vidéo trouvée sur Feministing une autre toujours sur Feministing
Quant à Mc Cain, le site Feministing regorge d'anecdotes terrifiantes à son sujet. Notament ses blagues et ses propos sur le viol.
J'ai entendu à juste titre à toutes les infos de vives critiques sur ses propos rappelant l'esclavage des Noirs. Il avait annoncé souhaiter aller "fouetter" Obama. Bien sûr qu'il faut l'épingler là dessus et je regrette qu'il n'y ait pas eu plus de sanctions à son égard. Mais j'aurais aussi aimé que l'on dénonce ses propos sur la violence faite aux femmes. Curieusement, seuls les sites féministes et de défense des droits des femmes s'en sont fait l'écho.
Un blog de femmes contre Sarah Palin: http://womenagainstsarahpalin.blogspot.com/
Pour une fois il y aura un Noir candidat. Même si en réalité il est moitié Blanc moitié Noir.
Ca me fait vraiment bizarre de parler de couleur comme ça. Comme si le plus important dans tout ça c'est la couleur et le sexe du ou de la candidat-e.
Anyway, la semaine prochaine nous saurons qui de Obama ou Mc Cain a remporté la victoire. En effet, si tout le monde semble donner Obama vainqueur, je préfère ne pas vendre la peau de l'ours avant de l'avoir tué.
J'espère simplement que tout le monde a raison et qu'Obama va remporter les élections.
J'avoue ne pas avoir trop suivi la campagne d'Obama. Je sais que, selon moi, son programme est plus centré sur l'être humain dans une dimension humaine que le programme proposé par Mc Cain.
Je sais qu'il souhaite, entre autre, s'occupper du système de santé et proposer une couverture au moins pour les enfants.
Concernant Mc Cain et sa co-listière, je n'en ai hélas entendu que trop.
Si vous êtes anglophones et anglophiles vous pouvez vous rendre compte plus facilement du désastre. Internet et la presse regorgent d'articles à ce sujet.
On sait déjà que Sarah Palin est contre l'avortement même en cas de maladie, même en cas de viol. On sait aussi qu'elle se soucie de la planète comme de sa 1ere chemise (en fait je pense qu'elle s'en préoccupe encore moins que de sa 1ere chemise). On connaît ses dépenses exhorbitantes dans un contexte de crise des plus alarmant.
Une des choses qui m' a le plus dégoûtée c'est qu'elle faisait payer les examens médicaux et les kits viol aux femmes violées. C'est malheureusement somme toute logique quand on oblige une femme violée à poursuivre sa grossesse. Pour moi ce n'est ni plus ni moins que de la barbarie.
Une vidéo trouvée sur Feministing une autre toujours sur Feministing
Quant à Mc Cain, le site Feministing regorge d'anecdotes terrifiantes à son sujet. Notament ses blagues et ses propos sur le viol.
J'ai entendu à juste titre à toutes les infos de vives critiques sur ses propos rappelant l'esclavage des Noirs. Il avait annoncé souhaiter aller "fouetter" Obama. Bien sûr qu'il faut l'épingler là dessus et je regrette qu'il n'y ait pas eu plus de sanctions à son égard. Mais j'aurais aussi aimé que l'on dénonce ses propos sur la violence faite aux femmes. Curieusement, seuls les sites féministes et de défense des droits des femmes s'en sont fait l'écho.
Un blog de femmes contre Sarah Palin: http://womenagainstsarahpalin.blogspot.com/
lundi 27 octobre 2008
La pub dans les journaux
La presse écrite rencontre des difficultés financières, ce n'est un secret pour personne et je ne vois aucun inconvénient à ce que de la pub apparaisse entre ses articles.Toutefois, cela n'empêche pas d'observer un minimum de décence.
Vous savez déjà que je suis contre certaines formes de publicité. Personnellmenet, la pub ne m'a jamais poussé à consommer. Par contre, certaines pub m'ont amené à girlcotter certaines marques. Même si je me contre-fiche de la pub "morale" (bien que je n'aime pas ce terme de "morale", alors disons pub normale), je n'ai rien contre elle. Sauf quand elle apparaît de façon intempestive sur mon écran en masquant un article traitant d'une affaire de terrorisme, de pédophilie, de famine, etc.
Quant aux pubs d'un goût douteux, je ne pense pas qu'elles aient leur place dans un journal. Je me souviens d'un article sur la mort criminelle d'un petit garçon il y a déjà quelques années. Lorsque j'ai cliqué sur le lien pour lire l'intégralité de l'article, la fenêtre s'ouvrait sur une pub de Renault présentant la Mort sous forme de faucheuse avec la faux à la main, la grande robe noire, toute la panoplie mortuaire. Je n'ai plus lu ce journal pendant des mois tellement j'étais choquée. Exposer une allégorie aussi crue de la mort pour traiter d'un crime est quelquechose que je ne conçois pas.
Pourtant, tous les journaux s'y sont mis.
Regardez un peu toutes les pubs imposées aux lecteurs et lectrices pour des articles traitant d'horreurs.
Qu'Orange fasse sa pub dans la rubrique sport, culture ou sorties pourquoi pas. Mais sur des affaires de viols, d'inceste, de meurtres, non. Ca m'écoeure de voir que tout est bon pour faire du fric, même les pires barbaries. Je n'en ai encore jamais vu mais cela ne m'étonnerait pas de voir une pub Coca-cola sur un article sur la faim dans le monde.
Leur manque de décence fasse aux victimes me fait vomir et me rappelle la marque très négativement. Les pubs atteigent alors l'effet inverse que celui recherché. En tout cas chez moi.
Vous savez déjà que je suis contre certaines formes de publicité. Personnellmenet, la pub ne m'a jamais poussé à consommer. Par contre, certaines pub m'ont amené à girlcotter certaines marques. Même si je me contre-fiche de la pub "morale" (bien que je n'aime pas ce terme de "morale", alors disons pub normale), je n'ai rien contre elle. Sauf quand elle apparaît de façon intempestive sur mon écran en masquant un article traitant d'une affaire de terrorisme, de pédophilie, de famine, etc.
Quant aux pubs d'un goût douteux, je ne pense pas qu'elles aient leur place dans un journal. Je me souviens d'un article sur la mort criminelle d'un petit garçon il y a déjà quelques années. Lorsque j'ai cliqué sur le lien pour lire l'intégralité de l'article, la fenêtre s'ouvrait sur une pub de Renault présentant la Mort sous forme de faucheuse avec la faux à la main, la grande robe noire, toute la panoplie mortuaire. Je n'ai plus lu ce journal pendant des mois tellement j'étais choquée. Exposer une allégorie aussi crue de la mort pour traiter d'un crime est quelquechose que je ne conçois pas.
Pourtant, tous les journaux s'y sont mis.
Regardez un peu toutes les pubs imposées aux lecteurs et lectrices pour des articles traitant d'horreurs.
Qu'Orange fasse sa pub dans la rubrique sport, culture ou sorties pourquoi pas. Mais sur des affaires de viols, d'inceste, de meurtres, non. Ca m'écoeure de voir que tout est bon pour faire du fric, même les pires barbaries. Je n'en ai encore jamais vu mais cela ne m'étonnerait pas de voir une pub Coca-cola sur un article sur la faim dans le monde.
Leur manque de décence fasse aux victimes me fait vomir et me rappelle la marque très négativement. Les pubs atteigent alors l'effet inverse que celui recherché. En tout cas chez moi.
vendredi 24 octobre 2008
Surprise? Non pourquoi? C'est si courant!
J'ai hésité à rédiger ce billet à chaud mais après tout pourquoi pas?
Ce matin aux info: libération d'un violeur séquestreur présumé récidiviste suite à une faute de frappe sur un dossier.
Qu'il y ait une faute de frappe me surprend car c'est du sérieux quand même. On est dans un tribunal qui rend des décisions de justice mais l'erreur est humaine et avec le nombre de dossiers à traiter je pense qu'on peut en effet faire une erreur un jour. Ce qui est ubuesque c'est que suite à cette erreur il n'y ait plus rien à faire. Et là ma question: pourquoi rien à faire? On ne peut rien faire ou on ne veut rien faire? Comment ne peut-il pas exister de moyen de recours en cas d'erreur? Surtout lorsqu'il s'agit d'affaire au pénal. Surtout que d'après un juriste interrogé au JT (suis en ce moment même devant la télé) il y aurait bel et bien un recours et il se demande pourquoi ce recours n'a pas été utilisé.
Les avocats des victimes attaquent l'Etat pour faute grave. Espérons que cela finira par porter ses fruits. D'autant plus qu'une femme vient aussi de porter plainte contre l'Etat parce que le mari violent de sa soeur n'avait pas été arrêté et il avait fini par tuer sa femme (article ici).
En attendant, résultat de cette erreur: un homme qui torture des femmes est libre. Pour un faux chèque, on va en prison. Comme le disent les associations de défense de victimes et de droits des femmes, mieux vaut violer une femme que voler de l'argent.
C'est comme ça. Le viol est sans arrêt banalisé, les victimes culpabilisées, les agresseurs victimisés. "Il n'a pas pu résister à son sex appeal, elle lui a fait perdre la tête, etc" c'est sa faute à cette salope, le pauvre gars est tombé dans les filets d'une sorcière.
Tout ceci est accepté par l'ensemble de la société. Blagues sexistes encensées, publicité sexiste à tous les coins de rue et personne n'y fait plus guère attention, explosion du marché de la pornographie dont on sait que l'écrasante majorité des films présentent les femmes en position de dominées voire de plus en plus souvent violentées et ça fait bander un pourcentage non négligeable d'hommes. D'ailleurs le professeur Dubec, psychiatre expert devant les tribunaux, avoue que Guy Georges qui "baise jusqu'à 6 fois par jour" avec ses victimes le fait "rêver".
La justice se fait complice. Les victimes qui osent porter plainte se voient harcelées pour déqualifier le crime de viol en délit d'attouchement.
J'apprends aussi par Emelire le report du procès de Joey Star pour lui permettre de terminer sa tournée alors qu'il doit comparaître pour violences sur sa compagne. Je rappelle qu'une femme meurt tous les 2 jours ici en France sous les coups de son compagnon. Mais qu'est-ce c'est comparé au bon déroulement d'un concert? La musique n'adoucit-elle pas les moeurs?
Autre info que je voulais diffuser aussi. Vous vous rappelez de l'appel au viol des Yvelines (tout est ici)? Et bien des mois après leur avoir écrit j'ai eu une réponse qui justifie leur camapagne. La fille sur l'affiche est libre de ses choix (donc libre d'être violée?) et le Département a voulu une approche décalée et ludique. C'est un Conseil Général, représentant de l'Etat, Etat qui est supposé être garant de la sécurité de sa population. Qu'est-ce que ça veut dire si ce n'est que le viol est un jeu? Ludique fait bien référence au jeu, non? Comment s'étonner alors qu'il y ait un viol toutes les 2 heures en France?
Donc pour ma part c'est clair: girlcott total de ce département. Je n'y mettrai plus les pieds et n'y consommerai absolument rien.
Je plains sincèrement les femmes qui y vivent et dont les impôts servent à développer la violence à leur encontre. C'est un véritable scandale.
D'ailleurs moi aussi j'aurai bien envie de porter plainte pour incitation au crime.
liens des journaux sur la libération du violeur: http://www.lemonde.fr/societe/article/2008/10/24/remis-en-liberte-en-raison-d-une-faute-de-frappe_1110545_3224.html
http://www.liberation.fr/societe/0101164638-l-etat-attaque-pour-faute-lourde-apres-la-liberation-d-un-violeur-presume
http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2008/10/24/01016-20081024ARTFIG00006-un-violeur-presume-remis-en-liberte-a-paris-.php
Ce matin aux info: libération d'un violeur séquestreur présumé récidiviste suite à une faute de frappe sur un dossier.
Qu'il y ait une faute de frappe me surprend car c'est du sérieux quand même. On est dans un tribunal qui rend des décisions de justice mais l'erreur est humaine et avec le nombre de dossiers à traiter je pense qu'on peut en effet faire une erreur un jour. Ce qui est ubuesque c'est que suite à cette erreur il n'y ait plus rien à faire. Et là ma question: pourquoi rien à faire? On ne peut rien faire ou on ne veut rien faire? Comment ne peut-il pas exister de moyen de recours en cas d'erreur? Surtout lorsqu'il s'agit d'affaire au pénal. Surtout que d'après un juriste interrogé au JT (suis en ce moment même devant la télé) il y aurait bel et bien un recours et il se demande pourquoi ce recours n'a pas été utilisé.
Les avocats des victimes attaquent l'Etat pour faute grave. Espérons que cela finira par porter ses fruits. D'autant plus qu'une femme vient aussi de porter plainte contre l'Etat parce que le mari violent de sa soeur n'avait pas été arrêté et il avait fini par tuer sa femme (article ici).
En attendant, résultat de cette erreur: un homme qui torture des femmes est libre. Pour un faux chèque, on va en prison. Comme le disent les associations de défense de victimes et de droits des femmes, mieux vaut violer une femme que voler de l'argent.
C'est comme ça. Le viol est sans arrêt banalisé, les victimes culpabilisées, les agresseurs victimisés. "Il n'a pas pu résister à son sex appeal, elle lui a fait perdre la tête, etc" c'est sa faute à cette salope, le pauvre gars est tombé dans les filets d'une sorcière.
Tout ceci est accepté par l'ensemble de la société. Blagues sexistes encensées, publicité sexiste à tous les coins de rue et personne n'y fait plus guère attention, explosion du marché de la pornographie dont on sait que l'écrasante majorité des films présentent les femmes en position de dominées voire de plus en plus souvent violentées et ça fait bander un pourcentage non négligeable d'hommes. D'ailleurs le professeur Dubec, psychiatre expert devant les tribunaux, avoue que Guy Georges qui "baise jusqu'à 6 fois par jour" avec ses victimes le fait "rêver".
La justice se fait complice. Les victimes qui osent porter plainte se voient harcelées pour déqualifier le crime de viol en délit d'attouchement.
J'apprends aussi par Emelire le report du procès de Joey Star pour lui permettre de terminer sa tournée alors qu'il doit comparaître pour violences sur sa compagne. Je rappelle qu'une femme meurt tous les 2 jours ici en France sous les coups de son compagnon. Mais qu'est-ce c'est comparé au bon déroulement d'un concert? La musique n'adoucit-elle pas les moeurs?
Autre info que je voulais diffuser aussi. Vous vous rappelez de l'appel au viol des Yvelines (tout est ici)? Et bien des mois après leur avoir écrit j'ai eu une réponse qui justifie leur camapagne. La fille sur l'affiche est libre de ses choix (donc libre d'être violée?) et le Département a voulu une approche décalée et ludique. C'est un Conseil Général, représentant de l'Etat, Etat qui est supposé être garant de la sécurité de sa population. Qu'est-ce que ça veut dire si ce n'est que le viol est un jeu? Ludique fait bien référence au jeu, non? Comment s'étonner alors qu'il y ait un viol toutes les 2 heures en France?
Donc pour ma part c'est clair: girlcott total de ce département. Je n'y mettrai plus les pieds et n'y consommerai absolument rien.
Je plains sincèrement les femmes qui y vivent et dont les impôts servent à développer la violence à leur encontre. C'est un véritable scandale.
D'ailleurs moi aussi j'aurai bien envie de porter plainte pour incitation au crime.
liens des journaux sur la libération du violeur: http://www.lemonde.fr/societe/article/2008/10/24/remis-en-liberte-en-raison-d-une-faute-de-frappe_1110545_3224.html
http://www.liberation.fr/societe/0101164638-l-etat-attaque-pour-faute-lourde-apres-la-liberation-d-un-violeur-presume
http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2008/10/24/01016-20081024ARTFIG00006-un-violeur-presume-remis-en-liberte-a-paris-.php
mercredi 22 octobre 2008
Le vélo, ça s'oublie pas
C'est vrai que ça ne s'oublie pas. D'ailleurs quand je suis remontée sur un vélo plus de 10 ans après ma dernière escapade campagnarde, je n'ai eu aucun problème pour pédaler. C'était peu après mon arrivée au royaume de la petite reine, pays qui compte un record impressionant d'embouteillages de vélos et des parkings à vélo sur 2 étages. Donc pas de problème de pédalage. Non. Juste un problème à l'arrêt. Alors que j'avais l'impression que mon sac, confortablement installé sur le porte-bagage arrière se faisait la belle, j'ai tourné la tête pour voir ce qu'il en était. Et comme je tournais la tête ben forcément je ne voyais plus ce qu'il y avait devant et BANG!!dans un panneau publicitaire. Je précise quand même que j'étais sur une piste cyclable déserte.
Donc voilà, pédaler ça ne s'oublie pas. Par contre, tracer un trait d'eye-liner ça s'oublie.
Quel rapport entre le vélo et l'eye-liner me demandez-vous? Aucun vous réponds-je. Le vélo ne s'oublie pas mais le liner oui.
Donc voilà mon souci. Plus moyen de tracer un trait de liner au pinceau. Vous savez, ces petits pinceaux fins que vous trempez dans ce pot rempli d'un liquide noir de jais et qui coule partout sauf là où vous le souhaitez. Il fût un temps, jadis, où la tâche était à peu près maîtrisée. Je m'étais furieusement acharnée à l'entraînement peu avant un spectacle de fin d'année à la danse pour ne pas avoir l'air d'un panda sur scène. ca avait marché. Au bout de la 200eme application j'arrivais enfin à faire un trait très honorable. Mais depuis de l'eau est passée sous les ponts et si j'ai conservé mon mascara (je ne peux pas sortir sans mascara, qu'est-ce que vous voulez! Chacun-e ses lubies) j'ai oublié l'eye-liner au fond du tiroir.
Or donc, après des années d'abstinence eye-lineresque, voilà que me reprend l'envie de me souligner les yeux. Mission impossible même après acharnement désespéré. J'ai du noir partout sauf là où il faut. Et quand je dis partout, c'est partout, jusque dans les yeux. Et avec des lentilles je ne vous raconte pas comme c'est tip top fun délire du liner dans l'iris.
Bref, je n'ai pas eu d'autre choix que de capituler devant la bête et j'ai du trouver une autre option. je suis tombée sur les feutres liner. Très pratique. Bon ok, c'est pas toujours parfait. Il faut souvent corriger avec un coton-tige mais dans l'ensemble ça va pas trop mal. Sauf que je n'en trouve pas en version waterproof. Vous me direz qu'il y a des problèmes plus graves. Certes, j'en conviens. Mais quand même je trouve fou qu'on ne trouve pas liner waterproof. Il y a des crayons mais ce n'est pas pareil. Je n'aime pas. Je veux du liner résistant pour ne pas ressemler à ça:
mardi 21 octobre 2008
Le crime est notre affaire
Alléchée par "d'après Agatha Christie" sur l'affiche, je suis allée voir ce film cet après midi. J'aime bien les livres d'Agatha Christie. Je me rappelle être restée en haleine par son 10 petits nègres quand j'étais ado. J'adore les ambiances années 20 et après guerre de ses bouquins et sa façon de nous faire entrer dans ses enquêtes. C'est surranné mais efficace.
Pascal Thomas nous sert un bon film à l'enquête bien menée. Nos détectives sont Prudence (Catherine Frot, excellente) et Bélisaire Beresford (André Dussolier) mais Prudence s'ennuie. La retraite ne lui convient pas du tout et elle voudrait voir tomber du ciel "un cadavre titubant". Ca tombe bien puisque sa tante Babette (Annie Cordy), chasseuse de papillon en Guyanne, a été témoin d'un meurtre depuis la fenêtre d'un train. Prudence va se lancer dans une enquête qui la mène dans un château habité par une famille très spéciale.
J'ai aimé le film mais c'est de la pure adaptation de Christie. Déjà, le scénario repris dans le film n'est pas celui de Le crime est notre affaire (Partners in crime) mais de 4:50 from Paddington, oeuvre qui met en scène Miss Marple et non pas le couple Beresford.
Ensuite, le film pose l'action à notre époque ce qui donne lieu à de nombreux anachronismes avec la date de parution des livres de Dame Agatha Christie. Je doute que Miss Marple ait eu pour arme secrète un téléphone portable par exemple.
Très franchement, j'aurais préféré un autre titre pour ce film car il n'a absolument rien à voir avec l'histoire du livre du même nom. Mais si on "oublie" tout ça, on passe un bon moment de suspens et d'humour.
J'ai repris la self défense
Au Danemark, j'avais pris quelques cours. Ca me plaisait beaucoup mais malheureusement le manque de participant-es a eu raison de ce cours et puis je suis revenue en France peu après.
Arrivée à Paris j'ai bien essayé de chercher des cours. A Paris, ça ne devait pas manquer. Et bien si. Ca manque! Des cours de judo, karaté, Ai ki do, Tai Ji, il y en a pléthore mais de la self, c'est rare et comme tout ce qui est rare, c'est cher! A tous les sens du terme.
Puis cette rentrée, je me suis dit que quand même il fallait que j'aprofondisse mes recherches. La self ça fait à la fois activité physique et faire du sport c'est bon pour la santé pour le corps et le moral comme disent les toubibs et ça donne des conseils pratiques pour se défendre et on sait combien la violence est présente dans nos sociétés. Moi, savoir me défendre en cas de danger, ça me rassure et me donne confiance en moi. Je pense même qu'on devrait dispenser des cours de self dans les écoles (en Inde les petites filles ont des cours de self obligatoires à l'école pour se défendre de la violence masculine). En France, avec 1 viol toutes les 2 heures, apprendre à se défendre et à se dégager d'un agresseur me paraît aussi indispensable.
J'ai donc consulté l'ami gogole qui m'a sorti un lien vers un cours ouvert à tous et des stages pour les femmes. J'ai fait un cours d'essai gratuit et ai été séduite.
Nous sommes nombreux et nombreuses dans le cours mais la salle est immense et le prof est assisté par certains et certaines de ses élèves d'un niveau impressionant (ceinture noire). Le cours est vivant, le prof est sympa, il explique tout avec beaucoup d'humour ce qui ne gâche rien. C'est très pratique et basé sur des situations réelles donc applicable en cas de danger. Pas comme le karaté où on apprend des prises codifiées. Vous vous voyez dire à votre agresseur "Ah mais non! C'est pas comme ça! La position du bras est incorrecte et n'oublie pas qu'on n'a pas le droit de frapper ici." C'est iréaliste donc inutilisable dans la réalité. Là au moins, je sais que je vais peu à peu posséder quelques clés pour être efficace si besoin est.
Ceci dit, j'espère que cela restera au stade d'entraînement en salle et que je n'aurai pas à utiliser mon savoir dans la vraie vie.
Edit: petit lien utile de dernière minute ici.
Arrivée à Paris j'ai bien essayé de chercher des cours. A Paris, ça ne devait pas manquer. Et bien si. Ca manque! Des cours de judo, karaté, Ai ki do, Tai Ji, il y en a pléthore mais de la self, c'est rare et comme tout ce qui est rare, c'est cher! A tous les sens du terme.
Puis cette rentrée, je me suis dit que quand même il fallait que j'aprofondisse mes recherches. La self ça fait à la fois activité physique et faire du sport c'est bon pour la santé pour le corps et le moral comme disent les toubibs et ça donne des conseils pratiques pour se défendre et on sait combien la violence est présente dans nos sociétés. Moi, savoir me défendre en cas de danger, ça me rassure et me donne confiance en moi. Je pense même qu'on devrait dispenser des cours de self dans les écoles (en Inde les petites filles ont des cours de self obligatoires à l'école pour se défendre de la violence masculine). En France, avec 1 viol toutes les 2 heures, apprendre à se défendre et à se dégager d'un agresseur me paraît aussi indispensable.
J'ai donc consulté l'ami gogole qui m'a sorti un lien vers un cours ouvert à tous et des stages pour les femmes. J'ai fait un cours d'essai gratuit et ai été séduite.
Nous sommes nombreux et nombreuses dans le cours mais la salle est immense et le prof est assisté par certains et certaines de ses élèves d'un niveau impressionant (ceinture noire). Le cours est vivant, le prof est sympa, il explique tout avec beaucoup d'humour ce qui ne gâche rien. C'est très pratique et basé sur des situations réelles donc applicable en cas de danger. Pas comme le karaté où on apprend des prises codifiées. Vous vous voyez dire à votre agresseur "Ah mais non! C'est pas comme ça! La position du bras est incorrecte et n'oublie pas qu'on n'a pas le droit de frapper ici." C'est iréaliste donc inutilisable dans la réalité. Là au moins, je sais que je vais peu à peu posséder quelques clés pour être efficace si besoin est.
Ceci dit, j'espère que cela restera au stade d'entraînement en salle et que je n'aurai pas à utiliser mon savoir dans la vraie vie.
Edit: petit lien utile de dernière minute ici.
lundi 20 octobre 2008
Rencontre avec Benoîte Groult
Vendredi soir avait lieu chez Violette and Co une rencontre avec Benoîte Groult à l'occasion de la sortie de son autobiographie Mon Evasion.
Je ne pensais pas être aussi impressionnée par cette grande dame. En général je ne suis pas impressionable. Mais là..Elle respire la vie, l'énergie, le dynamisme. L'écouter parler est un vrai bonheur et redonne espoir dans le combat féministe. Ben oui, avec tout ce que je vois et entends tous les jours contre les droits humains les plus élémentaires il y a des jours où j'en ai vraiment ma claque. Elle a parlé par exemple de la loi sur l'inscription des foetus à l'état-civil, véritable remise en cause du droit à l'avortement, elle qui a connu les avortements clandestins aux aiguilles à tricoter (ele a 88 ans mais en paraît 20 de moins).
L'écouter apporte une grande bouffée d'oxygène.
Devenue féministe sur le tard (elle avait toujours sentie une injustice basée sur le sexe mais le temps était à la résignation), elle milite également pour le droit dit de "choisir une mort digne". Inutile de préciser que je me reconnais beaucoup dans ces luttes.
Pourtant, cela ne fait qu'une dizaine de jours que j'ai lu un de ses livres: Ainsi soit-elle que je recommande vivement. Ecrit en 1975, ce livre sur la condition des femmes au travers de nombreux exemples et sujets comme l'excision est malheureusement toujours autant d'actualité aujourd'hui. Ca m'a remuée de le lire.
La touche Etoile est un roman que je recommande également.
Je connaissais Benoîte Groult par sa fameuse citation: le féminisme n'a jamais tué personne tandis que le machisme tue tous les jours. Rien que cette phrase m'a fait aimer cette écrivaine hors du commun et c'est avec beaucoup d'émotion que j'ai assisté à cette rencontre.
Je n'ai pas encore lu Mon Evasion mais cela ne saurait tarder.
jeudi 16 octobre 2008
Journée Mondiale de l'Alimentation
Avec seulement 22,2 millions d'euros, la faim pourrait être éradiquée dans le monde. Comparé à tout le fric qui se brasse tous les jours qu'est-ce que 22,2 millions d'euros partagé entre les pays du monde? C'est peu de chose et pourtant ça semble encore trop.
Encore une fois, ce sont les ONG et les associations qui tirent la sonnette d'alarme sur un drame qui touche essentiellement des enfants dans les pays pauvres. Encore une fois force est de constater que ce qui touche les femmes et les enfants intéressent peu nos politiques. Si la famine touchait en majorité les hommes blancs, je doute fort que le sujet serait traité comme il l'est aujourd'hui.
Un article du Monde qui expose assez bien la situation: http://www.lemonde.fr/planete/article/2008/10/16/compare-aux-plans-contre-la-crise-eradiquer-la-malnutrition-ne-couterait-presque-rien_1107875_3244.html
Encore une fois, ce sont les ONG et les associations qui tirent la sonnette d'alarme sur un drame qui touche essentiellement des enfants dans les pays pauvres. Encore une fois force est de constater que ce qui touche les femmes et les enfants intéressent peu nos politiques. Si la famine touchait en majorité les hommes blancs, je doute fort que le sujet serait traité comme il l'est aujourd'hui.
Un article du Monde qui expose assez bien la situation: http://www.lemonde.fr/planete/article/2008/10/16/compare-aux-plans-contre-la-crise-eradiquer-la-malnutrition-ne-couterait-presque-rien_1107875_3244.html
Coup de coeur pour l'hiver
En l'hiver et en toute autre saison, je ne me sépare plus de cette petite merveille qu'est le Baume Lèvres Réparateur Multi-Hydratant chez Clarins. C'est un peu cher (14 euros) mais ça les vaut vraiment. Moi qui ai des lèvres gercées en permanence c'est le seul baume qui répare réellement ma pauvre petite bouche. Là aussi pourtan j'ai fait le tour de tous les baumes existants, du Labello au Demophil en passant par Avène, Nuxe, Caudalie et bien d'autres. En plus d'être efficace, le baume de Clarins a un superbe brillant qui donne un effet gloss éclatant.
Bref, je crois que si je ne devais garder qu'un seul produit de beauté, ce serait celui-là.
Duo gagnant
Après avoir vraiment tout essayé, tout testé, tout expérimenté, j'ai enfin trouvé ce qui convient à ma peau. Pfiou! C'était dur. Gel douche, savon, crème lavante, crème pour le corps, pain dermatologique, lait, bas de gamme, haut de gamme, milieu de gamme, je peux m'autoproclamer spécialiste ès hydratation de la peau.
Mais aujourd'hui, ma peau a trouvé son bonheur et abandonne peu à peu son look crocodile. Curieusement, c'est le naturel qui remporte tous les suffrages de mon petit épiderme. Ca vous étonne?
Depuis quelques semaines j'utilise tous les jours le savon d'Alep. Je ne voulais pas vraiment essayé, je trouvais ça trop "simple" , un peu comme du savon de Marseille. Et le savon de Marseille, moi ça me sèche la peau à mort. Pas vraiment ce que je recherche. Pourtant, à force de lire des critiques dithyrambiques sur le savon d'Alep j'ai fini par céder à la tentation. Alors coté parfum c'est pas l'idéal. Ca pue même légèrement mais le point positif c'est que l'odeur part rapidement pour laisser une odeur de "propre" façon savon pur.
Rien qu'avec ça, j'ai constaté que ma peau est plus hydratée mais pas encore assez à mon goût. Mais que faire? Les laits je connais et ça ne marche pas: soit ça n'hydrate pas assez soit c'est tellement gras que mes fringues sont impreignées comme si je les avais lavé dans ma friteuse. Aucun intérêt.
Il restait l'huile. J'aimais assez et j'aime toujours le Monoï de The Body Shop, l'odeur n'est pas entêtante et ça hydrate pas trop mal. Par contre je suis vraiment revenue de l'huile sèche de Nuxe. L'odeur m'insupporte et c'est vraiment gras, sans parler du prix absomument exhorbitif comparé aux résultats obtenus . J'avais essayé l'huile pour le corps de Neutrogéna et je n'ai pas aimé non plus.
C'est en cherchant des huiles de message que j'ai trouvé mon bonheur. Je cherchais des huiles naturelles à associer avec des huiles essentielles. Je me rappelais que ma masseuse en Inde utilisait une mixture à base d'huile d'avocat. J'ai donc cherché une huile d'avocat sans paraben, sans conservateur et pas trop chère en vue de masser mes muscles douloureux. J'ai trouvé l'huile pour un prix vraiment abordable et je ne la quitte plus. C'est extra, on peut en mettre sur tout le corps, même autour des yeux, ça hydrate super bien sans graisser et surtout ça fouette pas. L'odeur est ultra discrète, on peut sans problème mettre du parfum sans risquer un mélange explosif.
J'espère que ma peau ne va pas s'habituer et qu'il ne va pas falloir que je reparte à la recherche du produit miracle. En tout cas c'est sûr, j'irai farfouiller du côté des petites marques bio et naturelles, les grandes marques hors de prix ne sont pas toujours les meilleures.
Par contre, le savon noir, je peux pas. Je vous avez déjà dit que ça ne faisait aucun effet sur moi et bien maintenant rien que de sentir l'odeur limite si je tombe pas dans les pommes. La nature c'est bien mais rien n'empêche de la prfumer un peu pour faire passer la pillule non plus!
Mais aujourd'hui, ma peau a trouvé son bonheur et abandonne peu à peu son look crocodile. Curieusement, c'est le naturel qui remporte tous les suffrages de mon petit épiderme. Ca vous étonne?
Depuis quelques semaines j'utilise tous les jours le savon d'Alep. Je ne voulais pas vraiment essayé, je trouvais ça trop "simple" , un peu comme du savon de Marseille. Et le savon de Marseille, moi ça me sèche la peau à mort. Pas vraiment ce que je recherche. Pourtant, à force de lire des critiques dithyrambiques sur le savon d'Alep j'ai fini par céder à la tentation. Alors coté parfum c'est pas l'idéal. Ca pue même légèrement mais le point positif c'est que l'odeur part rapidement pour laisser une odeur de "propre" façon savon pur.
Rien qu'avec ça, j'ai constaté que ma peau est plus hydratée mais pas encore assez à mon goût. Mais que faire? Les laits je connais et ça ne marche pas: soit ça n'hydrate pas assez soit c'est tellement gras que mes fringues sont impreignées comme si je les avais lavé dans ma friteuse. Aucun intérêt.
Il restait l'huile. J'aimais assez et j'aime toujours le Monoï de The Body Shop, l'odeur n'est pas entêtante et ça hydrate pas trop mal. Par contre je suis vraiment revenue de l'huile sèche de Nuxe. L'odeur m'insupporte et c'est vraiment gras, sans parler du prix absomument exhorbitif comparé aux résultats obtenus . J'avais essayé l'huile pour le corps de Neutrogéna et je n'ai pas aimé non plus.
C'est en cherchant des huiles de message que j'ai trouvé mon bonheur. Je cherchais des huiles naturelles à associer avec des huiles essentielles. Je me rappelais que ma masseuse en Inde utilisait une mixture à base d'huile d'avocat. J'ai donc cherché une huile d'avocat sans paraben, sans conservateur et pas trop chère en vue de masser mes muscles douloureux. J'ai trouvé l'huile pour un prix vraiment abordable et je ne la quitte plus. C'est extra, on peut en mettre sur tout le corps, même autour des yeux, ça hydrate super bien sans graisser et surtout ça fouette pas. L'odeur est ultra discrète, on peut sans problème mettre du parfum sans risquer un mélange explosif.
J'espère que ma peau ne va pas s'habituer et qu'il ne va pas falloir que je reparte à la recherche du produit miracle. En tout cas c'est sûr, j'irai farfouiller du côté des petites marques bio et naturelles, les grandes marques hors de prix ne sont pas toujours les meilleures.
Par contre, le savon noir, je peux pas. Je vous avez déjà dit que ça ne faisait aucun effet sur moi et bien maintenant rien que de sentir l'odeur limite si je tombe pas dans les pommes. La nature c'est bien mais rien n'empêche de la prfumer un peu pour faire passer la pillule non plus!
mardi 14 octobre 2008
La dame qui fait caca plus vite que son ombre
Excusez le titre quelque peu vaseux de ce billet mais vous allez vite comprendre où je veux en venir.
Vous avez sans doute toutes et tous remarqué la longue file d'attente qui s'étend sur des kilomètres depuis l'entrée des toilettes publiques des femmes. Que ce soit sur l'autoroute, au restaurant, dans les centres commerciaux, dans les aéroports, aucun endroit munis de ces commodités n'échappent à la règle. Il en résulte chez moi deux sentiments bien distincts:
- ca me fait chier (sans mauvais jeu de mot) de poireauter 30 ans pour n'être active qu'1 minute.
-Ca m'intrigue que tout le monde mette 30 ans pour faire ce que je fais en 1 minute.
Ben non, les chiottes je m'y éternise pas dedans tout en prenant le temps de bien faire la commisssion. Par conséquent, comme solution à ce mystère, je ne vois que 2 possibilités:
-soit c'est moi qui suis ultra douée pour être aussi rapide (on va peut-être me répertorier pour un titre au Guiness des records, qui sait?).
-soit je n'ai rien compris et les chiottes ont 1001 facettes attractives qui m'échappent et qu'on peut y faire autre chose que de se soulager. Non, parce que sérieux 30 ans pour faire pipi, moi, j'y crois pas.
Donc voici à quelles possibilités j'ai pensé:
-les toilettes salle de lecture. Je me rappelle d'une amie de ma mère qui avouait sans complexe avoir passé des nuits entières à lire, confortablement assise sur la lunette des water. Faudrait-il voir là un lien quelqconque entre cette lunette toilettesque et les lunettes de vue propice à la lecture? Une nouvelle recherche étymologique m'attend!
Bon, heureusement cette dame utilisait ses WC privés. Quoique je ne sois pas sûre qu'elle n'ait passé aucune journée dans les chiottes d'un centre commercial pendant que ses gosses faisait du shopping. J'imagine la scène d'ici! les femmes dans la file d'attente qui entr'aperçoivent par la fente sous la porte une pile de livres prêt à être dévorés. Et la réponse de l'intéressée aux coups fous furieux sur la porte: "Mais vous voyez pas que c'est occuppé? Je n'en suis même pas encore arrivée au moment où l'on apprend que..."
-les toilettes pour faire la sieste. Ben oui, je connais quelqu'un qui s'est endormi dans les chiottes. C'était un gars mais j'imagine qu'une femme peut en faire autant. Ce qui est embêtant c'est qu'il est prouvé que les femmes ronflent moins que les hommes. C'est donc plus dur de constater la présence d'une dormeuse dans le seul WC du lieu et dont la porte reste fermée depuis de longues heures puisqu'on entend aucun ronflement.
-les toilettes pour téléphoner. Typique au boulot et même dans les soirées entre ami-es. Je le sais, je suis déjà allée téléphoner quelques minutes à des potes quand j'en avais ma claque du boulot (houlà c'est pas bien ça Alice! Z'allez pas me dénoncer hein?!).
Sauf que du coup, si il y a file d'attente, mieux vaut ne pas avoir une conversation trop intime. Et puis si j'attends depuis longtemps et que j'entends la chieuse raconter sa vie au téléphone je pense que je saurai comment lui faire comprendre qu'on peut téléphoner depuis un autre endroit.
-les toilettes comme dressing room. Dans mon centre de danse il y a un peu partout des affiches stipulant qu'il est strictement interdit de se déshabiller dans les toilettes, les vestiaires étant faits pour ça. Si on a besoin d'afficher ce genre de remarque, c'est qu'il doit y avoir des gens qui se changent dans les toilettes. Et là franchement chapeau! Se changer sans porte-manteau, sans banc pour poser ses affaires, c'est pas de la tarte. J'apprécie la prouesse mais je honnis le temps passé à attendre. Portant j'avoue, j'ai testé le déshabillage dans les WC. C'est d'ailleurs forte de cette expérience que j'affirme détester ça. Rien ne vaut un bon vestiaire.
Il doit y avoir encore 1001 raisons de s'enfermer dans les toilettes comme pour vérifier une dernière fois un dossier classé top secret à l'abri des regards indiscrets, se gratter le nez tranquillement, souffler sans être emmerdée, s'entrainer à se maquiller sans glace, pleurer, méditer, que sais-je encore! Chacun chacune sa vie après tout, sauf quand ça interfère avec ma vie à moi et que je n'ai que 2 minutes pour pisser si je ne veux pas rater le dernier métro.
A cela, une seule solution: allez chez les hommes. Ils sont aussi longs (je crois que je vais postuler au Guiness catégorie homme et femme) mais ils sont moins nombreux. C'est toujours ça de gagner sur le temps!
Vous avez sans doute toutes et tous remarqué la longue file d'attente qui s'étend sur des kilomètres depuis l'entrée des toilettes publiques des femmes. Que ce soit sur l'autoroute, au restaurant, dans les centres commerciaux, dans les aéroports, aucun endroit munis de ces commodités n'échappent à la règle. Il en résulte chez moi deux sentiments bien distincts:
- ca me fait chier (sans mauvais jeu de mot) de poireauter 30 ans pour n'être active qu'1 minute.
-Ca m'intrigue que tout le monde mette 30 ans pour faire ce que je fais en 1 minute.
Ben non, les chiottes je m'y éternise pas dedans tout en prenant le temps de bien faire la commisssion. Par conséquent, comme solution à ce mystère, je ne vois que 2 possibilités:
-soit c'est moi qui suis ultra douée pour être aussi rapide (on va peut-être me répertorier pour un titre au Guiness des records, qui sait?).
-soit je n'ai rien compris et les chiottes ont 1001 facettes attractives qui m'échappent et qu'on peut y faire autre chose que de se soulager. Non, parce que sérieux 30 ans pour faire pipi, moi, j'y crois pas.
Donc voici à quelles possibilités j'ai pensé:
-les toilettes salle de lecture. Je me rappelle d'une amie de ma mère qui avouait sans complexe avoir passé des nuits entières à lire, confortablement assise sur la lunette des water. Faudrait-il voir là un lien quelqconque entre cette lunette toilettesque et les lunettes de vue propice à la lecture? Une nouvelle recherche étymologique m'attend!
Bon, heureusement cette dame utilisait ses WC privés. Quoique je ne sois pas sûre qu'elle n'ait passé aucune journée dans les chiottes d'un centre commercial pendant que ses gosses faisait du shopping. J'imagine la scène d'ici! les femmes dans la file d'attente qui entr'aperçoivent par la fente sous la porte une pile de livres prêt à être dévorés. Et la réponse de l'intéressée aux coups fous furieux sur la porte: "Mais vous voyez pas que c'est occuppé? Je n'en suis même pas encore arrivée au moment où l'on apprend que..."
-les toilettes pour faire la sieste. Ben oui, je connais quelqu'un qui s'est endormi dans les chiottes. C'était un gars mais j'imagine qu'une femme peut en faire autant. Ce qui est embêtant c'est qu'il est prouvé que les femmes ronflent moins que les hommes. C'est donc plus dur de constater la présence d'une dormeuse dans le seul WC du lieu et dont la porte reste fermée depuis de longues heures puisqu'on entend aucun ronflement.
-les toilettes pour téléphoner. Typique au boulot et même dans les soirées entre ami-es. Je le sais, je suis déjà allée téléphoner quelques minutes à des potes quand j'en avais ma claque du boulot (houlà c'est pas bien ça Alice! Z'allez pas me dénoncer hein?!).
Sauf que du coup, si il y a file d'attente, mieux vaut ne pas avoir une conversation trop intime. Et puis si j'attends depuis longtemps et que j'entends la chieuse raconter sa vie au téléphone je pense que je saurai comment lui faire comprendre qu'on peut téléphoner depuis un autre endroit.
-les toilettes comme dressing room. Dans mon centre de danse il y a un peu partout des affiches stipulant qu'il est strictement interdit de se déshabiller dans les toilettes, les vestiaires étant faits pour ça. Si on a besoin d'afficher ce genre de remarque, c'est qu'il doit y avoir des gens qui se changent dans les toilettes. Et là franchement chapeau! Se changer sans porte-manteau, sans banc pour poser ses affaires, c'est pas de la tarte. J'apprécie la prouesse mais je honnis le temps passé à attendre. Portant j'avoue, j'ai testé le déshabillage dans les WC. C'est d'ailleurs forte de cette expérience que j'affirme détester ça. Rien ne vaut un bon vestiaire.
Il doit y avoir encore 1001 raisons de s'enfermer dans les toilettes comme pour vérifier une dernière fois un dossier classé top secret à l'abri des regards indiscrets, se gratter le nez tranquillement, souffler sans être emmerdée, s'entrainer à se maquiller sans glace, pleurer, méditer, que sais-je encore! Chacun chacune sa vie après tout, sauf quand ça interfère avec ma vie à moi et que je n'ai que 2 minutes pour pisser si je ne veux pas rater le dernier métro.
A cela, une seule solution: allez chez les hommes. Ils sont aussi longs (je crois que je vais postuler au Guiness catégorie homme et femme) mais ils sont moins nombreux. C'est toujours ça de gagner sur le temps!
lundi 13 octobre 2008
Qui a décidé qu'il n'y aurait que 24h dans une journée?
Si jamais je tombe sur celui ou celle qui a décrété que la Terre ferait 1 tour sur elle-même en 24 heures et que cela définirait la durée d'une journée, il ou elle passera un sale quart d'heure.
Je ne sais pas vous, mais moi, 24 heures ne me suffisent pas. Si je veux concilier sommeil, loisirs, jeux, travail, lecture, recherches variées, sorties, écriture, militantisme, farniente et tutti quanti j'ai besoin de 35 heures par jour au moins. J'en ai marre d'arriver en fin de journée et de constater que je n'ai pas fait la moitié de ce que j'avais prévu.
Bon, j'avoue que mes programmes sont assez chargés. Rien qu'en "loisir" je veux faire de la danse classique, des sevillanas, de la danse orientale, de la danse indienne,de la danse contemporaine, de la self-défense, de la natation et je rêve de me remettre au piano. Cela fait 8 activités au total. Une pour chaque jour de la semaine plus un. Si il n'y avait que ca à la limite pourquoi pas? Mais je veux aussi améliorer mon russe, j'aimerais apprendre le chinois et le langage des signes, je souhaite tenter ma chance en écriture un de mes rêves étant de devenir écrivaine, je me suis lancée dans des recherches sur la langue francaise, son évolution et l'incidence du masculin l'emporte, je m'interesse de plus près à la politique et m'informe sur ce sujet. Je veux aussi amortir ma carte UGC illimité et voir le plus de films en VO anglais ou danois possible, je veux visiter les musées de toute l'Ile de France, voir les expo, aller au ballet, au concert, profiter de tout ce qu'une ville comme Paris peut offrir. Je veux aussi voir mes ami-es, rencontrer de nouvelles personnes, passer du temps avec Skat. Et puis je veux aussi glandouiller dans mon canapé ou dans mon lit, faire la grasse mât tous les week ends.
Ca prend beaucoup de temps. Trop de temps. Si bien que je vais être dans l'obligation de faire des choix. Mais lesquels? Et bien il faut que je réfléchisse. sauf que réfléchir aussi prend du temps. La galère je vous dis!
Je ne sais pas vous, mais moi, 24 heures ne me suffisent pas. Si je veux concilier sommeil, loisirs, jeux, travail, lecture, recherches variées, sorties, écriture, militantisme, farniente et tutti quanti j'ai besoin de 35 heures par jour au moins. J'en ai marre d'arriver en fin de journée et de constater que je n'ai pas fait la moitié de ce que j'avais prévu.
Bon, j'avoue que mes programmes sont assez chargés. Rien qu'en "loisir" je veux faire de la danse classique, des sevillanas, de la danse orientale, de la danse indienne,de la danse contemporaine, de la self-défense, de la natation et je rêve de me remettre au piano. Cela fait 8 activités au total. Une pour chaque jour de la semaine plus un. Si il n'y avait que ca à la limite pourquoi pas? Mais je veux aussi améliorer mon russe, j'aimerais apprendre le chinois et le langage des signes, je souhaite tenter ma chance en écriture un de mes rêves étant de devenir écrivaine, je me suis lancée dans des recherches sur la langue francaise, son évolution et l'incidence du masculin l'emporte, je m'interesse de plus près à la politique et m'informe sur ce sujet. Je veux aussi amortir ma carte UGC illimité et voir le plus de films en VO anglais ou danois possible, je veux visiter les musées de toute l'Ile de France, voir les expo, aller au ballet, au concert, profiter de tout ce qu'une ville comme Paris peut offrir. Je veux aussi voir mes ami-es, rencontrer de nouvelles personnes, passer du temps avec Skat. Et puis je veux aussi glandouiller dans mon canapé ou dans mon lit, faire la grasse mât tous les week ends.
Ca prend beaucoup de temps. Trop de temps. Si bien que je vais être dans l'obligation de faire des choix. Mais lesquels? Et bien il faut que je réfléchisse. sauf que réfléchir aussi prend du temps. La galère je vous dis!
jeudi 9 octobre 2008
Journées Européennes de Lutte Contre la Traite des Etres Humains
Rassemblement le 18 octobre de 11h à 12h sur le Parvis des Droits de l'Homme place du Trocadero.
Journée Européenne de Lutte Contre la Traite des Êtres Humains
À l’occasion de la deuxième édition de la Journée Européenne de lutte contre la traite des êtres
humains qui se déroulera le samedi 18 octobre - journée qui a été initiée par le Conseil de
l’Europe - nous organiserons un rassemblement à Paris sur le Parvis des Droits de l’Homme,
place du Trocadéro, (métro Trocadéro ligne 6 et 9 à coté du Palais de Chaillot), de 11h à 12h afin
de rendre hommage à toutes les victimes de la traite des êtres humains. Afin que cet hommage
puisse être un rayon d’espoir pour toutes les personnes victimes de ce fléau nous comptons sur la
présence de tous et de toutes, car les chiffres sont alarmants.
- En Europe, l'Organisation internationale des migrations (OIM) estime à 500.000 (Chiffre 2006) le nombre des personnes trafiquées chaque année pour la seule exploitation sexuelle.
- L'Organisation Internationale des Migrations chiffre aussi à 120 000 le nombre annuel de femmes et d'enfants qui font l'objet de trafics à destination de l'Union européenne.
Source: GIPF
Journée Européenne de Lutte Contre la Traite des Êtres Humains
À l’occasion de la deuxième édition de la Journée Européenne de lutte contre la traite des êtres
humains qui se déroulera le samedi 18 octobre - journée qui a été initiée par le Conseil de
l’Europe - nous organiserons un rassemblement à Paris sur le Parvis des Droits de l’Homme,
place du Trocadéro, (métro Trocadéro ligne 6 et 9 à coté du Palais de Chaillot), de 11h à 12h afin
de rendre hommage à toutes les victimes de la traite des êtres humains. Afin que cet hommage
puisse être un rayon d’espoir pour toutes les personnes victimes de ce fléau nous comptons sur la
présence de tous et de toutes, car les chiffres sont alarmants.
- En Europe, l'Organisation internationale des migrations (OIM) estime à 500.000 (Chiffre 2006) le nombre des personnes trafiquées chaque année pour la seule exploitation sexuelle.
- L'Organisation Internationale des Migrations chiffre aussi à 120 000 le nombre annuel de femmes et d'enfants qui font l'objet de trafics à destination de l'Union européenne.
Source: GIPF
mercredi 8 octobre 2008
Crise francophile intelligente
Vous vous rappelez Tchernobyl? L'explosion d'un réacteur de sa centrale nucléaire avait formé un nuage radiactif très gentil pour la France puisqu'il s'était arrêté à nos frontières. Et bien avec la crise actuelle c'est pareil.
La France est-elle mieux lotie que ses voisins et voisines? Oui! Et c'est vrai puisque c'est Christine Lagarde en personne qui l'affirme.
J'étais médusée ce soir devant le JT où elle était invitée. Oser dire que la crise ne touchera pas les français-es, faut le faire! Mais à vrai dire ça ne m'a pas si surprise que ça vu ce que notre gouvernement a l'habitude de nous concocter.
Que l'Etat s'engage à ce qu'aucun-e épargnant-e ne soit lésé-e dans cette affaire c'est génial. J'attends juste de voir comment il va s'y prendre.
La France est-elle mieux lotie que ses voisins et voisines? Oui! Et c'est vrai puisque c'est Christine Lagarde en personne qui l'affirme.
J'étais médusée ce soir devant le JT où elle était invitée. Oser dire que la crise ne touchera pas les français-es, faut le faire! Mais à vrai dire ça ne m'a pas si surprise que ça vu ce que notre gouvernement a l'habitude de nous concocter.
Que l'Etat s'engage à ce qu'aucun-e épargnant-e ne soit lésé-e dans cette affaire c'est génial. J'attends juste de voir comment il va s'y prendre.
Salon "Blog et Livres" de Paris
Cliente
KENYA: Gigolos et touristes tentent leur chance sur les côtes
Source : Irin, le 2 octobre 2008
Les jeunes hommes qui parcourent les stations balnéaires du Kenya afin de trouver de riches touristes blanches venues chercher plus que le soleil, la mer et le sable chaud, sont connus localement comme des « beach boys ». La majorité des beach boys ont environ 25 ans, arborent des dreadlocks et des t-shirts moulants qui mettent leurs biceps en valeur.
Source: GIPF
La prostitution masculine existe. Il faut reconnaître que dans la plupart des cas, ces hommes sont loués par d'autres hommes mais il y a aussi un petit pourcentage de femmes qui louent des êtres humains. Ce n'est pas parce que cela ne représente qu'une infime proportion du marché de la prostitution qu'il ne faut pas en parler et qu'il ne faut pas s'alarmer.
Je n'ai aucune idée quant à la proportion de prostitution forcée (mais existe-t-il vraiment une prostitution non forcée?) chez les prostitués. Je sais que pour les prostituéEs les forcées représentent 98% du "marché". Mais forcée ou non, la prostitution est l'achat ou la location d'un être humain ce que je considère comme de l'esclavage (encore heureux, on rencontre de plus en plus de gens qui considèrent aussi la prostitution non forcée comme un esclavage!).
Je voulais voir le film de Balasko. Dès les 1eres images le ton est donné, le prostitué n'est pas vraiment libre de se prostituer. Si il ne risquait pas de gros problèmes financiers, il n'irait pas se vendre aux riches femmes d'affaire ou célèbres.
Les points positifs de ce film sont de parler de ces prostitués, ceux dits de "luxe" qui se vendent aux femmes fortunées mais aussi des prostitués de rue qui se vendent pour la plupart du temps à des hommes et sont soumis à la violence. Ce n'est pas un sujet bien médiatisé, bien qu'il existe.
Le film montre bien l'enfermement de Marco (dans la vraie vie)/Patrick (nom de prostitué) qui gagne sa vie en faisant des chantiers mais surtout en se vendant par l'intermédiaire d'un site d'escort boy. Il aura entre autre pour cliente Judith (Nathalie Baye) qui tombera amoureuse de lui. Mais Marco est marié à Fanny. Il l'aime et c'est pour elle qu'il se prostitue, pour pouvoir payer les traites de son salon de coiffure. Mise au courant par hasard, Fanny va se transformer en maquerelle. Il faudra que Marco ait le courage de tout plaquer pour s'en sortir.
Ce que je n'ai pas aimé c'est que Marco n'est jamais qualifié de gigolo ou de prostitué mais de "pute" au féminin. C'est le coté féminin qui est vendue et exploitée.
Le caractère sympathique de Judith et l'inertie de son entourage me dépalisent au plus haut point. Sa soeur Irène (Josianne Balasko) ne comprend pas pourquoi elle a recours à des escorts mais ne trouve pas cela choquant. A la fin, nous apprenons que Judith continue à se payer des jeunes hommes de temps en temps.
Y'en a marre des prostitueurs sympathiques, pauvres âmes esseulées en quête de compagnie et d'amour. Où est l'amour dans l'achat d'un corps?
Ce n'est pas parce que cela concerne un homme prostitué et une femme prostitueuse que cela change la donne. Aux 4 millions de fillettes et femmes vendues chaque année dans le monde je ne veux pas 4 millions de petits garçons et d'hommes vendus pour étalir une balance égalitaire. Ce n'est pas l'égalité que je souhaite!
Source : Irin, le 2 octobre 2008
Les jeunes hommes qui parcourent les stations balnéaires du Kenya afin de trouver de riches touristes blanches venues chercher plus que le soleil, la mer et le sable chaud, sont connus localement comme des « beach boys ». La majorité des beach boys ont environ 25 ans, arborent des dreadlocks et des t-shirts moulants qui mettent leurs biceps en valeur.
Source: GIPF
La prostitution masculine existe. Il faut reconnaître que dans la plupart des cas, ces hommes sont loués par d'autres hommes mais il y a aussi un petit pourcentage de femmes qui louent des êtres humains. Ce n'est pas parce que cela ne représente qu'une infime proportion du marché de la prostitution qu'il ne faut pas en parler et qu'il ne faut pas s'alarmer.
Je n'ai aucune idée quant à la proportion de prostitution forcée (mais existe-t-il vraiment une prostitution non forcée?) chez les prostitués. Je sais que pour les prostituéEs les forcées représentent 98% du "marché". Mais forcée ou non, la prostitution est l'achat ou la location d'un être humain ce que je considère comme de l'esclavage (encore heureux, on rencontre de plus en plus de gens qui considèrent aussi la prostitution non forcée comme un esclavage!).
Je voulais voir le film de Balasko. Dès les 1eres images le ton est donné, le prostitué n'est pas vraiment libre de se prostituer. Si il ne risquait pas de gros problèmes financiers, il n'irait pas se vendre aux riches femmes d'affaire ou célèbres.
Les points positifs de ce film sont de parler de ces prostitués, ceux dits de "luxe" qui se vendent aux femmes fortunées mais aussi des prostitués de rue qui se vendent pour la plupart du temps à des hommes et sont soumis à la violence. Ce n'est pas un sujet bien médiatisé, bien qu'il existe.
Le film montre bien l'enfermement de Marco (dans la vraie vie)/Patrick (nom de prostitué) qui gagne sa vie en faisant des chantiers mais surtout en se vendant par l'intermédiaire d'un site d'escort boy. Il aura entre autre pour cliente Judith (Nathalie Baye) qui tombera amoureuse de lui. Mais Marco est marié à Fanny. Il l'aime et c'est pour elle qu'il se prostitue, pour pouvoir payer les traites de son salon de coiffure. Mise au courant par hasard, Fanny va se transformer en maquerelle. Il faudra que Marco ait le courage de tout plaquer pour s'en sortir.
Ce que je n'ai pas aimé c'est que Marco n'est jamais qualifié de gigolo ou de prostitué mais de "pute" au féminin. C'est le coté féminin qui est vendue et exploitée.
Le caractère sympathique de Judith et l'inertie de son entourage me dépalisent au plus haut point. Sa soeur Irène (Josianne Balasko) ne comprend pas pourquoi elle a recours à des escorts mais ne trouve pas cela choquant. A la fin, nous apprenons que Judith continue à se payer des jeunes hommes de temps en temps.
Y'en a marre des prostitueurs sympathiques, pauvres âmes esseulées en quête de compagnie et d'amour. Où est l'amour dans l'achat d'un corps?
Ce n'est pas parce que cela concerne un homme prostitué et une femme prostitueuse que cela change la donne. Aux 4 millions de fillettes et femmes vendues chaque année dans le monde je ne veux pas 4 millions de petits garçons et d'hommes vendus pour étalir une balance égalitaire. Ce n'est pas l'égalité que je souhaite!
Festival de film Femmes en résistance fin
Dernier film visionné ce samedi de festival: No! The rape documentary (Non! Le documentaire du viol).
En présentation du film: Les droits des femmes ne sont pas solubles dans d'autres causes.
Ce documentaire a été réalisé par Aishah Shadidah Simmons , survivante d'inceste et de viol. Elle a placé son documentaire au sein de la communauté Noire Américaine.
Les femmes Noires victimes de viol commis par des hommes Noir subissent une sorte d'enfermement psychologique. Si elles osent dénoncer ces crimes, elles sont accusées de mettre à mal la caummunauté Noire. Les prolèmes de racisme aux Etats-Unis sont en effet toujours d'actualité. Voir simplement le foin que tout le monde fait parce que pour la 1ere fois il y a un candidat Noir aux elections présidentielles. Pour épouser pleinement la cause des Noirs, les femmes violentées doivent se taire. Cela me fait penser aux histoires d'inceste. La famille, dans de nombreux cas, protège le père, le frère, l'oncle, le cousin pour sauvegarder "l'honneur" de la famille. Cela marche de la même façon chez les Afro-Américains sauf que ce lien du sang est celui de la couleur de peau.
Au-delà de ces considérations ethniques, les témoignages des survivantes sont tous extrêmement poignants et ne semblent pas être différents de ceux que pourraient donner des femmes non Afro-Américaines. Personnellement, leurs mots sont aussi les miens. Je me suis reconnue dans leur témoignage.
Cela m'a fait beaucoup de bien d'entendre ce qu'elles avaient à dire. Ce sont tous des témoignages "vrais". On sent ce qu'elles ont ressenti, ce qu'elles ressentent encore. Elles parlent toutes à visage découvert avec leurs propres mots. Ca fait mal de les entendre mais en même temps cela m'a soulagée.
No, qui a reçu le soutien d'Amnesty International est disponible en DVD chez Violette and Co.
En présentation du film: Les droits des femmes ne sont pas solubles dans d'autres causes.
Ce documentaire a été réalisé par Aishah Shadidah Simmons , survivante d'inceste et de viol. Elle a placé son documentaire au sein de la communauté Noire Américaine.
Les femmes Noires victimes de viol commis par des hommes Noir subissent une sorte d'enfermement psychologique. Si elles osent dénoncer ces crimes, elles sont accusées de mettre à mal la caummunauté Noire. Les prolèmes de racisme aux Etats-Unis sont en effet toujours d'actualité. Voir simplement le foin que tout le monde fait parce que pour la 1ere fois il y a un candidat Noir aux elections présidentielles. Pour épouser pleinement la cause des Noirs, les femmes violentées doivent se taire. Cela me fait penser aux histoires d'inceste. La famille, dans de nombreux cas, protège le père, le frère, l'oncle, le cousin pour sauvegarder "l'honneur" de la famille. Cela marche de la même façon chez les Afro-Américains sauf que ce lien du sang est celui de la couleur de peau.
Au-delà de ces considérations ethniques, les témoignages des survivantes sont tous extrêmement poignants et ne semblent pas être différents de ceux que pourraient donner des femmes non Afro-Américaines. Personnellement, leurs mots sont aussi les miens. Je me suis reconnue dans leur témoignage.
Cela m'a fait beaucoup de bien d'entendre ce qu'elles avaient à dire. Ce sont tous des témoignages "vrais". On sent ce qu'elles ont ressenti, ce qu'elles ressentent encore. Elles parlent toutes à visage découvert avec leurs propres mots. Ca fait mal de les entendre mais en même temps cela m'a soulagée.
No, qui a reçu le soutien d'Amnesty International est disponible en DVD chez Violette and Co.
mardi 7 octobre 2008
Festival de films Femmes en résistance 2
Suite de mon compte-rendu du festival.
Un documentaire de Brahim Fritah. Il s'agit recueillement du témoigne d'une rescapée d'esclavage domestique.
La jeune femme, togolaise, a dû quitter son pays dans l'espoir de gagner assez d'argent pour faire survivre sa famille. Elle est partie avec une famille africaine (nous ne connaîtrons pas sa nationalité et perso je m'en fiche, qu'elle soit africaine, européenne ou asiatique ne change rien au problème). Arrivée en France, elle travaillera nuit et jour sans salaire, sans le droit de sortir non accompagnée et se nourrira des restes quand il y en a. La police est prévenue le jour où elle sera frappée par son patron. Il la frappe sous les yeux de sa propre fille.
Autre thème du festival: l'effacement physique des femmes. Il manque au moins 150 millions de femmes en Asie. Les avortements sélectifs surtout mais aussi les infanticides de filles et le manque de soin prodigués aux fillettes en sont la cause.
Les 2 pays incriminés sont l'Inde et la Chine. Le festival a proposé un reportage et un débat sur le cas de l'Inde uniquement autour du livre de Bénédicte Manier Quand les femmes auront disparues. Je n'ai pas encore eu le temps de le lire, je me ferai peut-être une autre idée qu'après le débat.
Ce qui m'a beaucoup gênée c'est que le manque de femmes soit traité comme un manque d'épouses. Les indiens trouvent de moins en moins de femmes puisqu'il y en a moins. Si c'est un problème démographique de taille, je le conçois, ça ne me plaît pas de réduire la femme à un statut d'épouse et de mère. Ce qui me gêne dans l'élimination des femmes c'est le fait que les gens ne veulent pas de filles, que ces gens sont prêts à éliminer leur propre enfant uniquement parce que cet enfant est du mauvais sexe. Ca ça me révolte! Que le gars ne trouve plus de bonniche à engrosser et exploiter limite je m'en fiche, limite j'en suis même heureuse. Parce que des esclaves domestiques on n'en trouve pas que dans les riches maisons de diplomates. On peut les trouver aussi sous le nom de femmes au foyer.
J'espère que je vais arriver à m'exprimer correctement et ne pas créer une polémique mais franchement, entre suprimer un foetus, donc un amas de cellule, qu'on ne souhaite pas et laisser se développer ce foetus qui deviendra une petite fille, donc un être humain mais pour l'échanger contre une chèvre, la vendre, la violer, la battre, la prostituer, la faire travailler comme une bête de somme et enfanter comme une lapine, et bien je trouve que c'est beaucoup moins hypocrite et moins cruel de suprimer un foetus.
Le problème ce n'est pas l'avortement sélectif, c'est la non reconnaissance des femmes et leur statut quasi mondial d'être inférieur.
Autre chose que j'ai reproché et qui a aussi été reproché pendant le débat: quasiment rien sur les mesures prises par l'Etat indien pour apporter des solutions. L'Etat fait en effet beaucoup pour la vie (et non la survie) des fillettes. Chaque naissance de fille donne droit à une prime de 3500 euros à condition que le fillette soit soignée et scolarisée. Et pour les filles nées après la mise en place de cette mesure, l'Etat accorde une sorte de subvention aux familles de filles non absentéistes à l'école. L'Etat veut des filles éduquées donc capables d'être autonomes. L'Etat n'en fait pas seulement des filles à marier. Je trouve que c'est assez formidable quand on pense qu'en France, il faut que ce soit Amnesty International qui interpelle notre gouvernement pour leur dire "Eh oh! Il y a une femme qui meurt sous les coups tous les 2 jours!"
Sans parler des très nombreuses ONG et associations sur le terrain, toutes très actives. J'ai adoré l'intervention d'une jeune femme qui a parlé de la résistance de la population indienne elle-même et de la résistance des ONG et asso face à ces crimes sexistes.
Tout comme une précision de l'auteure sur la violence et les viols en Inde. Une ministre indienne (je ne sais plus laquelle) a rendu obligatoire les cours de self-défense pour les petites filles à l'école. Et l'auteure d'ajouter "Vous imaginez ça en France???" Elle n'était pas là lors des courts-métrages d'ouverture qui nous rappelaient qu'un viol a lieu toute les 2 heures en France. Parce que sincèrement, j'imagine tout à fait ça en France.
Je ne supporte pas ces gens qui ne parlent qu'en "Ohlala qu'est-ce qu'elles se plaignent? On n'est pas en Afghanistan!" en Inde ici en l'occurrence.
J'ai maintenant hâte d'avoir un peu de temps pour lire son bouquin. Voir ce qu'il en est réellement.
Je sais bien qu'il y a des problèmes énormes en Inde, et pas que de sexisme. Mais de voir l'Etat réagir, de voir toutes les asso qui se démènent pour faire évoluer les mentalités, ça me remonte le moral. C'est d'ailleurs en Inde où j'ai vu pour la 1ere fois à la télé une pub pour de la lessive où c'est papa qui lave pour sa femme chérie et ses enfants. Ca ne fait pas tout bien sûr mais ça fait du bien malgré tout.
Un documentaire de Brahim Fritah. Il s'agit recueillement du témoigne d'une rescapée d'esclavage domestique.
La jeune femme, togolaise, a dû quitter son pays dans l'espoir de gagner assez d'argent pour faire survivre sa famille. Elle est partie avec une famille africaine (nous ne connaîtrons pas sa nationalité et perso je m'en fiche, qu'elle soit africaine, européenne ou asiatique ne change rien au problème). Arrivée en France, elle travaillera nuit et jour sans salaire, sans le droit de sortir non accompagnée et se nourrira des restes quand il y en a. La police est prévenue le jour où elle sera frappée par son patron. Il la frappe sous les yeux de sa propre fille.
Autre thème du festival: l'effacement physique des femmes. Il manque au moins 150 millions de femmes en Asie. Les avortements sélectifs surtout mais aussi les infanticides de filles et le manque de soin prodigués aux fillettes en sont la cause.
Les 2 pays incriminés sont l'Inde et la Chine. Le festival a proposé un reportage et un débat sur le cas de l'Inde uniquement autour du livre de Bénédicte Manier Quand les femmes auront disparues. Je n'ai pas encore eu le temps de le lire, je me ferai peut-être une autre idée qu'après le débat.
Ce qui m'a beaucoup gênée c'est que le manque de femmes soit traité comme un manque d'épouses. Les indiens trouvent de moins en moins de femmes puisqu'il y en a moins. Si c'est un problème démographique de taille, je le conçois, ça ne me plaît pas de réduire la femme à un statut d'épouse et de mère. Ce qui me gêne dans l'élimination des femmes c'est le fait que les gens ne veulent pas de filles, que ces gens sont prêts à éliminer leur propre enfant uniquement parce que cet enfant est du mauvais sexe. Ca ça me révolte! Que le gars ne trouve plus de bonniche à engrosser et exploiter limite je m'en fiche, limite j'en suis même heureuse. Parce que des esclaves domestiques on n'en trouve pas que dans les riches maisons de diplomates. On peut les trouver aussi sous le nom de femmes au foyer.
J'espère que je vais arriver à m'exprimer correctement et ne pas créer une polémique mais franchement, entre suprimer un foetus, donc un amas de cellule, qu'on ne souhaite pas et laisser se développer ce foetus qui deviendra une petite fille, donc un être humain mais pour l'échanger contre une chèvre, la vendre, la violer, la battre, la prostituer, la faire travailler comme une bête de somme et enfanter comme une lapine, et bien je trouve que c'est beaucoup moins hypocrite et moins cruel de suprimer un foetus.
Le problème ce n'est pas l'avortement sélectif, c'est la non reconnaissance des femmes et leur statut quasi mondial d'être inférieur.
Autre chose que j'ai reproché et qui a aussi été reproché pendant le débat: quasiment rien sur les mesures prises par l'Etat indien pour apporter des solutions. L'Etat fait en effet beaucoup pour la vie (et non la survie) des fillettes. Chaque naissance de fille donne droit à une prime de 3500 euros à condition que le fillette soit soignée et scolarisée. Et pour les filles nées après la mise en place de cette mesure, l'Etat accorde une sorte de subvention aux familles de filles non absentéistes à l'école. L'Etat veut des filles éduquées donc capables d'être autonomes. L'Etat n'en fait pas seulement des filles à marier. Je trouve que c'est assez formidable quand on pense qu'en France, il faut que ce soit Amnesty International qui interpelle notre gouvernement pour leur dire "Eh oh! Il y a une femme qui meurt sous les coups tous les 2 jours!"
Sans parler des très nombreuses ONG et associations sur le terrain, toutes très actives. J'ai adoré l'intervention d'une jeune femme qui a parlé de la résistance de la population indienne elle-même et de la résistance des ONG et asso face à ces crimes sexistes.
Tout comme une précision de l'auteure sur la violence et les viols en Inde. Une ministre indienne (je ne sais plus laquelle) a rendu obligatoire les cours de self-défense pour les petites filles à l'école. Et l'auteure d'ajouter "Vous imaginez ça en France???" Elle n'était pas là lors des courts-métrages d'ouverture qui nous rappelaient qu'un viol a lieu toute les 2 heures en France. Parce que sincèrement, j'imagine tout à fait ça en France.
Je ne supporte pas ces gens qui ne parlent qu'en "Ohlala qu'est-ce qu'elles se plaignent? On n'est pas en Afghanistan!" en Inde ici en l'occurrence.
J'ai maintenant hâte d'avoir un peu de temps pour lire son bouquin. Voir ce qu'il en est réellement.
Je sais bien qu'il y a des problèmes énormes en Inde, et pas que de sexisme. Mais de voir l'Etat réagir, de voir toutes les asso qui se démènent pour faire évoluer les mentalités, ça me remonte le moral. C'est d'ailleurs en Inde où j'ai vu pour la 1ere fois à la télé une pub pour de la lessive où c'est papa qui lave pour sa femme chérie et ses enfants. Ca ne fait pas tout bien sûr mais ça fait du bien malgré tout.
jeudi 2 octobre 2008
Festival de films Femmes en résistance
Ce festival a eu lieu le week end dernier à Arcueil, dans les très beaux locaux de la salle Jean Vilar.
J'y étais le samedi uniquement. J'ai trouvé ce festival extrêment juste et salutaire. Les sujets abordés étaient pertinents, bien présentés.
En ouverture, 4 courts métrages réalisés par le FIT (Foyer International des Travailleuses de Paris).
Tous étaient percutants. Certains, dont un en particulier, très court, ferait très bien un spot de campagne contre le viol.
Les courts métrages ont les thèmes suivants:
- de la préhistoire à nos jours, l'homme arrive chez lui et donne un poisson à préparer à sa femme. Le même shéma se produit dans les cavernes préhistoriques, les années 20, les années 70 et 2008 où la femme voit le site de "Femmes en résistances" et là, devinez si elle prépare le poisson ou non?
-Des filles sont en classe. Le professeur annonce le sujet du cours: les hommes célèbres.
" Monsieur, et des femmes célèbres, il y a bien dû en avoir?"
Ce à quoi le prof répond: "C'est comme en grammaire: le masculin l'emporte".
Le film se termine par un visuel très percutant: des noms de femmes célèbres qui s'effacent les uns après les autres pour ne former qu'un mot : "Effacées".
-Une femme sort de chez elle dans la cage d'escalier quand elle se sent épiée et suivie. s'ensuit une course poursuite dans les escaliers où la femme tente désespérement de retourner chez elle. Le but du film: toutes les 2 heures, en France, une femme est victime de viol.
J'avais envie de hurler merci pour ce court. Pour rappeler l'innommable au lieu de se voiler la face et d'ignorer l'ampleur des dégâts. Je sais qu'il y aura une diffusion de ces 4 courts métrages le 22 octobre mais j'espère qu'ils seront diffusés un peu partout. Et pourquoi pas à la télé et dans les lycées?
-Une jeune fille marche dans la rue en mini-jupe et subi les commentaires de 2 femmes assises à la terrasse d'un café.
Le message: personne n'a le droit de dire qu'une femme a cherché à être violée.
J'ai aimé le fait que ce soit 2 femmes qui "critiquent" la jeune fille. Les femmes ont souvent tendance à culpabiliser les victimes. Pour ma part je pense qu'il s'agit d'un moyen de protection: dire que la victime est responsable, qu'elle l'a cherché parce qu'elle s'est habillée comme ceci, parce qu'elle est sortie à cette heure là, parce que, parce que, parce...on peut trouver 10000 raisons, et bien si elles ne font pas ça, elles ne seront pas violées. Ce qui est dangereux car non seulement elles ne sont absolument pas protégées et en plus elles culpabilisent les victimes et par là même, déculpabilisent les agresseurs.
Le viol peut toucher TOUTES les femmes, de jour comme de nuit, habillées de toutes façons, dans n'importe quel contexte.
Ces 4 courts métarges portent le titre de J'aime pas les femmes. C'était une excellente introduction à ce festival.
Chapeau bas aux réalisatrices et actrices!
Je suis en train d'écrire sur le sexisme de la langue française et ces courts me poussent à continuer.
2eme film: Looking for Alice
Documentaire très instructif sur Alice Guy, non pas la 1ere femme à avoir réalisé des films de fiction mais bel et bien la 1ere personne à l'avoir fait, hommes et femmes confondu-es.
Alice naît en 1873 en France. Ses parents vivent au Chili mais sa mère veut que l'enfant qu'elle porte soit française. Son père est libraire. Alice reçoit une solide éducation et dévore les livres de la librairie de son père.
Elle devient secrétaire à la Gaumont et obtient de Monsieur Gaumont en personne le droit de réaliser des films mais en-dehors de ses heures de travail. C'est elle qui, la 1ere, va avoir l'idée de filmer des scenettes de fiction. Auparavant, seuls des documentaires faisaient l'objet de tournage.
Elle rencontre un cameraman américain, Herbert Blaché, en tombe amoureuse et le suit aux USA après l'avoir épousé. Ce départ est une des raison de son "effacement" français. Elle connaîtra cependant la gloire aux USA.
L'explication de l'oubli de ses oeuvres et d'elle-même: son départ aux USA qui l'éloigne du public français, le fait qu'à l'époque les bobines n'étaient pas signées donc son nom n'apparaît sur aucun de ses films, son statut de "femme de", son mari étant un producteur connu et reconnu.
Le documentaire fait état d'un film sur Alice Guy réalisé en 1983 par Caroline Huppert: Elle voulait faire son cinéma. Je vais tâcher de le trouver pour le visionner.
La suite du festival dans un autre billet, bientôt :-)
J'y étais le samedi uniquement. J'ai trouvé ce festival extrêment juste et salutaire. Les sujets abordés étaient pertinents, bien présentés.
En ouverture, 4 courts métrages réalisés par le FIT (Foyer International des Travailleuses de Paris).
Tous étaient percutants. Certains, dont un en particulier, très court, ferait très bien un spot de campagne contre le viol.
Les courts métrages ont les thèmes suivants:
- de la préhistoire à nos jours, l'homme arrive chez lui et donne un poisson à préparer à sa femme. Le même shéma se produit dans les cavernes préhistoriques, les années 20, les années 70 et 2008 où la femme voit le site de "Femmes en résistances" et là, devinez si elle prépare le poisson ou non?
-Des filles sont en classe. Le professeur annonce le sujet du cours: les hommes célèbres.
" Monsieur, et des femmes célèbres, il y a bien dû en avoir?"
Ce à quoi le prof répond: "C'est comme en grammaire: le masculin l'emporte".
Le film se termine par un visuel très percutant: des noms de femmes célèbres qui s'effacent les uns après les autres pour ne former qu'un mot : "Effacées".
-Une femme sort de chez elle dans la cage d'escalier quand elle se sent épiée et suivie. s'ensuit une course poursuite dans les escaliers où la femme tente désespérement de retourner chez elle. Le but du film: toutes les 2 heures, en France, une femme est victime de viol.
J'avais envie de hurler merci pour ce court. Pour rappeler l'innommable au lieu de se voiler la face et d'ignorer l'ampleur des dégâts. Je sais qu'il y aura une diffusion de ces 4 courts métrages le 22 octobre mais j'espère qu'ils seront diffusés un peu partout. Et pourquoi pas à la télé et dans les lycées?
-Une jeune fille marche dans la rue en mini-jupe et subi les commentaires de 2 femmes assises à la terrasse d'un café.
Le message: personne n'a le droit de dire qu'une femme a cherché à être violée.
J'ai aimé le fait que ce soit 2 femmes qui "critiquent" la jeune fille. Les femmes ont souvent tendance à culpabiliser les victimes. Pour ma part je pense qu'il s'agit d'un moyen de protection: dire que la victime est responsable, qu'elle l'a cherché parce qu'elle s'est habillée comme ceci, parce qu'elle est sortie à cette heure là, parce que, parce que, parce...on peut trouver 10000 raisons, et bien si elles ne font pas ça, elles ne seront pas violées. Ce qui est dangereux car non seulement elles ne sont absolument pas protégées et en plus elles culpabilisent les victimes et par là même, déculpabilisent les agresseurs.
Le viol peut toucher TOUTES les femmes, de jour comme de nuit, habillées de toutes façons, dans n'importe quel contexte.
Ces 4 courts métarges portent le titre de J'aime pas les femmes. C'était une excellente introduction à ce festival.
Chapeau bas aux réalisatrices et actrices!
Je suis en train d'écrire sur le sexisme de la langue française et ces courts me poussent à continuer.
2eme film: Looking for Alice
Documentaire très instructif sur Alice Guy, non pas la 1ere femme à avoir réalisé des films de fiction mais bel et bien la 1ere personne à l'avoir fait, hommes et femmes confondu-es.
Alice naît en 1873 en France. Ses parents vivent au Chili mais sa mère veut que l'enfant qu'elle porte soit française. Son père est libraire. Alice reçoit une solide éducation et dévore les livres de la librairie de son père.
Elle devient secrétaire à la Gaumont et obtient de Monsieur Gaumont en personne le droit de réaliser des films mais en-dehors de ses heures de travail. C'est elle qui, la 1ere, va avoir l'idée de filmer des scenettes de fiction. Auparavant, seuls des documentaires faisaient l'objet de tournage.
Elle rencontre un cameraman américain, Herbert Blaché, en tombe amoureuse et le suit aux USA après l'avoir épousé. Ce départ est une des raison de son "effacement" français. Elle connaîtra cependant la gloire aux USA.
L'explication de l'oubli de ses oeuvres et d'elle-même: son départ aux USA qui l'éloigne du public français, le fait qu'à l'époque les bobines n'étaient pas signées donc son nom n'apparaît sur aucun de ses films, son statut de "femme de", son mari étant un producteur connu et reconnu.
Le documentaire fait état d'un film sur Alice Guy réalisé en 1983 par Caroline Huppert: Elle voulait faire son cinéma. Je vais tâcher de le trouver pour le visionner.
La suite du festival dans un autre billet, bientôt :-)
mercredi 1 octobre 2008
La musique adoucit les moeurs
Franchement, j'ai un sérieux doute quant à cette affirmation. En revanche, la musique a le don de me calmer, me détendre et m'emporter dans un autre univers.
Je suis allée à la soirée Robbins à Garnier et à un programme du NYC Ballet à Bastille. Robbins utilise souvent Chopin pour ses ballets. Cela m'a donné l'envie de ressortir les enregistrements de Pires, Magaloff.
Il fût un temps où pas une journée ne se passait sans que j'écoute un nocturne ou une valse. Parmis les nombreux compositeurs que j'affectionne, Chopin est l'un de rares dont j'adore tout sans exception. Des Etudes aux Nocturnes, en passant par les valses et concerto. J'ai compris la phrase si célère de Balanchine "Ecouter la danse et voir la musique" grâce à Chopin. En effet, je vois la musique et je la sens, elle vibre à travers moi, elle est palpable et me transporte ailleurs. Plus rien ne compte que la musique et l'émotion qu'elle dégage.
J'avais oublié l'effet salutaire de ces moments privilégiés. Je ne sais pas pourquoi mais depuis un certain temps déjà j'écoute beaucoup moins de musique qu'avant. C'est un tort absolu. J'ai besoin de ces moments, de cette quiétude, de tout oublier pour m'évader totalement.
Je suis allée à la soirée Robbins à Garnier et à un programme du NYC Ballet à Bastille. Robbins utilise souvent Chopin pour ses ballets. Cela m'a donné l'envie de ressortir les enregistrements de Pires, Magaloff.
Il fût un temps où pas une journée ne se passait sans que j'écoute un nocturne ou une valse. Parmis les nombreux compositeurs que j'affectionne, Chopin est l'un de rares dont j'adore tout sans exception. Des Etudes aux Nocturnes, en passant par les valses et concerto. J'ai compris la phrase si célère de Balanchine "Ecouter la danse et voir la musique" grâce à Chopin. En effet, je vois la musique et je la sens, elle vibre à travers moi, elle est palpable et me transporte ailleurs. Plus rien ne compte que la musique et l'émotion qu'elle dégage.
J'avais oublié l'effet salutaire de ces moments privilégiés. Je ne sais pas pourquoi mais depuis un certain temps déjà j'écoute beaucoup moins de musique qu'avant. C'est un tort absolu. J'ai besoin de ces moments, de cette quiétude, de tout oublier pour m'évader totalement.
Si ça pouvait faire bouger les choses
Une magistrate vient d'être mise en cause pour avoir libéré un mari violent. Sa libération a coûté la vie de l'épouse. Le mari violent a en effet tué sa femme à la carabine en juin 2007, après avoir été remis en liberté.
L'affaire commence lorsque la femme porte plainte contre son mari, batteur, violeur, amateur de sexe SM et qui filmait ses viols perpétrés sur sa femme (encouragé par les films porno et/ou les magzines dits "masculins" ?).
L'homme avait été immédiatement placé en garde à vue et mis en examen pour viol précédé, accompagné ou suivi d'actes de torture et de bararie. Mais une magistrate (il y a des hommes féministes et il y a des femmes machistes) l'avait remis en liberté .
Aujourd'hui, la soeur de la victime, euh pardon!!! Oups, ne victimisons pas!!!!! Les femmes ne sont bien sûr JAMAIS victimes d'hommes, seulement victimes d'elles mêmes.
Donc la soeur de la femme tuée par son conjoint porte plainte et met en cause la responsabilité de l'Etat dans cette affaire.
Espérons que sa démarche aboutisse pour que les hommes, maris, conjoints, copains, inconnus violents et/ou violeurs soient mis hors d'état de nuire.
Un article sur le Monde
L'affaire commence lorsque la femme porte plainte contre son mari, batteur, violeur, amateur de sexe SM et qui filmait ses viols perpétrés sur sa femme (encouragé par les films porno et/ou les magzines dits "masculins" ?).
L'homme avait été immédiatement placé en garde à vue et mis en examen pour viol précédé, accompagné ou suivi d'actes de torture et de bararie. Mais une magistrate (il y a des hommes féministes et il y a des femmes machistes) l'avait remis en liberté .
Aujourd'hui, la soeur de la victime, euh pardon!!! Oups, ne victimisons pas!!!!! Les femmes ne sont bien sûr JAMAIS victimes d'hommes, seulement victimes d'elles mêmes.
Donc la soeur de la femme tuée par son conjoint porte plainte et met en cause la responsabilité de l'Etat dans cette affaire.
Espérons que sa démarche aboutisse pour que les hommes, maris, conjoints, copains, inconnus violents et/ou violeurs soient mis hors d'état de nuire.
Un article sur le Monde
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